(TC) INVASION DE ZOMBIES

« Mais qu'est c'que j'fous ici...? Où est-ce qu... » Blueberry s'était endormi la veille au soir dans son lit, comme d'habitude, et elle n'avait pas conscience d'avoir été déplacée au milieu de la nuit. Pourtant, la rouquine se réveille dans un lit d'hôpital, dans le plus grand silence et dans la plus grande crainte. Doucement, Blue se lève et elle se rend compte qu'elle est complètement nue sous le drap blanc. Blanc? Mais pourquoi est-ce qu'il est tacheté de traces rouges? Elle ne se doute pas que c'est le sang de son voisin qui a explosé sur son lit. Notre amie attrape le drap sali par l'hémoglobine, et se lève tout de même exposant ainsi l'arrière de son corps à une fenêtre cassée et libre de tout obstacle. Mais à vrai dire elle n'a que faire de ce détail en cet instant.

Blue passe le pas de la porte de ce qui semble être une chambre d'hôpital, et dans le couloir le spectacle est misérable pour ne pas dire chaotique. Une chaise roulante renversée, des fauteuils en travers, un distributeurs de friandises vandalisé... Bref, le genre de chose que l'on n'aime pas voir quand on se réveille avec un violent mal de tête. Elle décide finalement de tenter l'appel pour s'assurer qu'elle est malheureusement belle et bien seule : « Hého! Y-a quelqu'un? C'est quoi ce bordel? Où est-ce que je dis bon sang?! » Puis sans réellement patienter, elle s'emmitoufle dans le drap et en prenant garde de ne pas marcher dessus, elle décide de s'avancer dans le couloir en priant pour ne pas tomber sur un malade mental au détour d'un croisement. Si seulement elle savait où elle mettait les pieds...

Quand tu ouvres les yeux, ce n’est que le néant que tu découvres. D’abord, par son obscurité et ensuite par ton esprit étonnamment vide. Tu ne sais pas où tu es, tu sens seulement cette surface dure contre ton dos. Bien vite, tes articulations et le reste de ton corps se veulent douloureux. Tu lâches une plainte étouffée, tâchant de te redresser en posant ta main par terre. Tu as le vertige, car tu ne vois vraiment rien, plongée dans la pénombre. Le noir te fait perdre la notion d’espace. Tu as la désagréable impression que tu pourrais tomber encore plus bas, comme au bord d’un précipice. Le silence est aussi oppressant que la présente solitude.

Tu as réussi à te mettre debout et bientôt ta vue s’éclaircit. C’est comme si un filtre opaque s’évaporer de devant tes yeux. Tu te sens un peu vaseuse et t’apparaissent comme de lointaine lucioles dans la nuit, les voyants lumineux d’un possible tableau électrique. Le bourdonnement de ton mal de crâne va jusqu’à cogner dans tes oreilles.  C’est comme si tu étais devenue amnésique. Tu tentes de remettre tes idées au clair et la main tendue vers toi, une porte s’ouvre. Devant tes yeux, un long couloir. Tu réalises enfin de quel endroit il s’agit : c’est un hôpital. Que fais-tu là ? C’est un endroit que tu détestes de base mais le constater si désert te rend encore plus mal à l’aise. C’est le chaos autour de toi, tu avances pas à pas, dans cette interminable direction. Où est le monde ? Qu’elle est donc la cause de ce foutu merdier ? Tu accélères, prise de peur. Ton courage envolé, ton sang-froid absent. Une voix résonne, tu te figes d’abord pour tendre l’oreille afin de t’assurer que ce n’est pas le fruit de ton imagination.
- Où est-ce que je suis bon sang ?!
- Y a quelqu’un ?
Tu cours alors, fuyant la solitude terrorisante de ce couloir désert. Dans son détour, elle t’apparait, toute enveloppée d’un drap. Tu plisses des yeux pour mieux voir et tu distingues mieux son visage.
- Blue ? Blue !
Tu cours jusqu’à elle, enroulant tes bras autour de son corps tant tu es heureuse. Tu t’assures qu’elle va bien, plongeant tes yeux dans les siens. On doit sortir de là, cet endroit me fou la chair de poule…

@Blue Sallinger

Oh thank God! Elle n'est pas seule dans cette merde. Ce calvaire sera moins pénible s'il est partagé avec une amie comme Dani. Blue n'est pas franchement plus rassurée qu'elle soit là, ceci confirme le fait qu'elle n'est pas en train de rêver. Quoi que...

« Dani... Oh merci enfin un visage amical! Si tu savais comme j'ai peur... » Dit-elle en lui rendant son étreinte, tremblante. Elle tremble la fière Blueberry. Elle a peur et elle a froid. Faut pas le cacher, ça sert à rien, à poil elle se les gèle. Elle ressert le drap autour de sa poitrine en se détachant de la belle blonde. Si elle n'y prête pas attention elle pourrait se retrouver nue là dans ce foutu couloir d'hôpital désaffecté. Notre amie pose sa main libre sur son front pour s'assurer qu'elle ne soit pas fiévreuse et délirante. Verdict : elle va bien.

Par réflexe Blue lui attrape la main et la sert assez fort. La nervosité transparait dans ses gestes, dans son regard. La brune plonge ses yeux dans le regard de la belle et lui demande si elle doivent continuer, ou s'enfermer ici jusqu'à ce que quelqu'un passe les sauver. « Nan... Je me doute bien que c'est une idée d'merde... Mais sortir... Dehors... Merde, qu'est-ce qu'on va bien trouver dehors? Et puis faut que j'me trouve des fringues. Où est-ce qu'ils ont bien pu me les mettre? » Parler de choses banales lui fait oublier une demie seconde la détresse du moment présent. D'un regard fugace comme si elle n'y croyait pas, notre amie cherche de quoi se vêtir.

Dans une telle situation, rencontrer une personne familière est réconfortante. De sa présence, tu retrouves un peu de courage. Tu te demandes ce que vous pouvez bien faire ici, dans cet hôpital désert. Tu as beau réfléchir, tu ne te rappelle absolument de rien, tu ignores comment tu es arrivée ici et comment tu peux expliquer le fait de t’être retrouvée allongée par terre, totalement inconsciente.
Ce qui compte à présent, c’est de se sortir de là. Tu cherches des idées dans ta tête, tandis que Blue se serre contre toi, toute tremblante. A la regarder, tu te demandes bien ce qu’il a pu lui arriver pour qu’elle se retrouve totalement nue. La jeune femme pose sa main sur son front comme pour s’assurer qu’elle ne délire pas à cause d’une grosse fièvre.  

Sortir ne semble pas envisageable pour Blue. Tu lâches un soupire, réfléchissant toujours. C’est impossible que. vous soyez seules ici. Quelqu’un d’autre doit errer dans les parages. Il doit bien y avoir quelqu’un d’autre ici… Ton regard glisse sur les épaules nues de Blue, tu reprends conscience de sa nudité. Elle a raison, vous devez trouver des vêtements. Les vestiaires du personnel soignant, tu souffles comme une évidence. Tu l’entraînes avec toi, main dans la main au bout du long couloir. Vous emprunter les escaliers pour éviter de vous retrouvez enfermer dans un ascenseur défectueux. C’est déjà bien compliqué comme ça.  Bientôt, vous voilà dans les vestiaires. Le désordre règne aussi ici mais plus rien ne t’étonnes maintenant. Tu l’aides à chercher et en profite aussi pour boire au robinet. Tu te retournes et la surprends une seconde dans son entière nudité. Tu ris doucement. Tu sais que ça te va bien, l’uniforme d’infirmière ?

@Blue Sallinger

Elles arrivent aux vestiaires du personnel en marchant d'un pas vigilant et le plus discret possible. Les deux femmes se collent l'une à l'autre pour se donner de la contenance. Même si c'est en réalité Blue qui suit la blonde en lui serrant la main autant que possible. Son souhait n'est pas de lui faire mal, mais bien de se rassurer au cas ou il faudrait courir tout à coup, elle pourrait l'entrainer plutôt que la laisser sur place. A plusieurs reprise sur le chemin des ombres passent, des cliquetis, des bruits étranges la font sursauter. Pas réellement enclin à garder son image de femme fière et forte, elle assume délibérément la crainte qui l'emplie en cet instant.

Une fois la main mise sur un uniforme, elle lâche rapidement le drap sali au niveau du sol et enfile les bras dans les manches de la grande chemise blanche. Le mythe de l'infirmière nue sous sa blouse serait plus que véridique dans le cas présent. Mais bon, ce n'était clairement pas pour réaliser un fantasme quelconque, il valait mieux ça que rien. Blue répond à la plaisanterie de la demoiselle : « Eh, dites donc vous, je n'ai pas fini de m'habiller... Mais t'as vu quelque chose qui te plait? » dit-elle d'un ton volontairement aguicheur et plaisantin. La brune termine de se vêtir tranquillement. C'est lorsqu'un bruit de chute dans le couloir derrière Dani qu'elle lâche un petit cri strident ridicule mais suffisant pour donner leur emplacement à un rôdeur éventuel. Instinctivement elle porte une main à ses lèvres pour se faire taire. Mais le mal est déjà fait...

La traversée dans les couloirs de l’hôpital ne sont pas rassurantes. Quant bien même le fait que tu ne te retrouves plus seule. Croiser une personne ici relevait du miracle, mais en plus ce n’est pas n’importe qui. L’apparition de Blue dans la pénombre est telle une lueur d’espoir. Ca te fait oublier ta crainte passagère de tout à l’heure. Toi, pourtant si téméraire, cette impression de chaos et de solitude t’avait totalement retournée à ton réveil.

Tu ignores ce qu’il se trame ici ou dehors mais tu te fais la promesse de la protéger coûte que coûte. Tu serres sa main dans la tienne, arrivant afin à une nouvelle porte pour ainsi débouler sur le vestiaire du personnel. Des casiers alignés contre les murs, des bancs au milieu et un sol jonchait de saletés également. Tu lâches sa main pour progresser seule au milieu du désordre. Finalement, vous trouvez de quoi se vêtir. Tu lui laisses le temps, marchant à tâtons pour te retrouver face à un robinet que tu ouvres. Tu bois, te rappelant ta soif soudaine. Quand tu te retournes, tu la surprends dans sa presque nudité. Tu ris doucement, avec humour mais ne t’excuses pas pour autant de lui avoir volé un peu d’intimité. Il n’y a pas de gêne entre vous.
- Oses me dire que ça te dérange que je te vois nue. Tu rentres dans son petit jeu, perdant bien vite son sourire quand tu entends toi-même ce bruit derrière toi. Tu fronces les sourcils et scrutes l’obscurité bien trop opaque pour distinguer quelque chose. Le cri lâché par Blue est le début de la fin, mais ça - vous n’en n’avez pas encore conscience. Tu entends comme un souffle entrecoupé. Les battements de ton coeur accélèrent, tu fais un pas en arrière pour t’éloigner de ce couloir obscur.
- On se casse de là..
A peine le temps de l’inviter à s’échapper qu’un rugissement étrange se fait entendre. De la pénombre, se dévoile le visage en décomposition d’un être cauchemardesque. Il fonce sur vous. COURS !
Tu fais volte face et entraînes avec toi Blue. Mais la porte du vestiaire que vous avez refermée dans votre fuite s’ouvre à nouveau, ce démon de la nuit à votre poursuite.

@Blue Sallinger

Le moment était devenu presque intime lorsqu'un invité inconnu c'est invité à la fête. Tiré des pires films d'horreur imaginé, un cadavre ambulant s'approche dangereusement vers elles alors qu'elle viennent de mettre la main sur de quoi se couvrir. Les yeux écarquillés, l'expression faciale figée en un crie de terreur silencieux, Blue reste immobile sans savoir quoi faire. C'est heureusement son amie Dani qui lui attrape la main pour s'échapper enfin qui lui fait retrouver ses esprits. Il lui faut du temps pour assimiler ce qui est en train de se passer à vrai dire, mais dans la folie du moment, mieux vaut ne pas trop réfléchir et foncer pour sauver sa peau. Lorsque la blonde lui crie "COURS!", ni une ni deux, miss Sallinger prend ses jambes à son cou et emboite le pas à la blondinette. Sur leur chemin, Blue à l'arrière envoie valser les portes pour bloquer le passage à l'immonde chose qui semble pourtant s'être mise en chasse. Les deux femmes terrorisées s'enfoncent dans les ténèbres des couloirs de l'hôpital qui donne l'impression d'un véritable labyrinth. Ne sont elles pas en train de se perdre? Prendre le temps de lire les panneaux? Impossible. Les ascenseurs? N'y pensez même pas. Les escaliers? Encore faut-il les trouver. Donc elles courent droit devant elles, soufflant et toussant leurs poumons sous l'effort et l'adrénaline qui pousse leurs facultés naturelles. Blue n'est pas connue pour être la plus sportive et courir ainsi sur une grande distance n'est pas fait pour elle. Une main portée sur la hanche droite, un mauvais contrôle de son souffle entraine un violent point de côté. Des larmes coulent le long de ses joues elle sent sa vitesse diminuée et elle n'ose pas regarder derrière elle pour s'assurer de sa propre survie. Au bout de ses forces, elle interpelle la belle : « Dani... Je... Haaa... N'en peux plus.... Je dois... Houuu... M'arrêter... » Elle souffle bruyamment, incrontrôlablement. Des sanglots de stress et de panique entrecoupent ses mots et l'empêchent aussi de reprendre sa respiration. Elles ne doivent pas rester là, il faut qu'elles se cachent. Alors comme par pur instinct, Blue se jette dans le premier bureau sur sa gauche. La pièce est bercée de ténèbres et elle n'y voit pas à plus d'un pas. Butant sur ce qui semble être une chaise, elle jure avant de se rendre compte qu'elle vient encore de faire du bruit...

@Dani Brock

Le cadavre ambulant s’invite à vos côtés. Si vous trainez trop proches de lui, votre sort sera vite fixé. Dans une pulsion intense, tu entraînes Blue avec toi. Vous quittez ce vestiaire pour retrouver la pénombre du couloir. Dans votre course à l’aveuglette, vous manquez parfois de vous cogner à ce qu’il se trouve au milieu, mais heureusement le bazar n’a pas raison de vous. La chance est avec vous, mais pour combien de temps ? Le plus important à ce moment-là, c’est de s’en sortir indemne, votre principal objectif étant de semer ce zombie. Tu ne conçois pas le fait de pouvoir mourir maintenant. Toutes essoufflées par votre course,  la peur fait naître une montée d’adrénaline.

Malheureusement, ce n’est que couloirs qui s’enchainent. Inlassablement, ils vous rappellent votre profonde solitude et le manque d’issue se fait peu à peu plus oppressant, comme si ça ne suffisait pas d’avoir l’être obscur à vos trousses. Blue ralentit, quant bien même l’urgence, la distance entre vous et votre poursuiveur se réduisant dangereusement. La jeune femme a du mal à respirer et son point de côté et de mauvaise augure. Les yeux écarquillés, tu la fixes, le coeur battant terriblement fort dans ta poitrine. C’est in extremis que tu la sauves, quand le monstre est à deux doigts de refermer ses doigts en décomposition sur le bras de Blue. Tu pousses un grand rolls qui devait contenir des serviettes propres et autres vêtements. Il bascule en arrière mais c’est qu’une question de temps. Encore un petit effort Blue, penses-tu. La belle brune pousse une porte. Tu la refermes aussitôt, haletante.
- Blue, ça va ? Tu n’as rien ? Tu la regardes avec inquiétude, l’agitation de ces dernières secondes t’ayant un peu étourdie. Des larmes perlent sur les joues de ton amie, tu te pinces les lèvres. On va s’en sortir. Tu me fais confiance ?
Tu l’éloignes un instant, dans l’idée de trouver quelque chose pour vous défendre en cas de besoin. Sortir de cet hôpital semble peut être la meilleure option…

@Blue Sallinger

Rien ne va. Rien. Elle est à moitié nue dans un hôpital inconnu, pourchassée par une créature étrange aux traits humanoïdes qu'on dirait être un zombie. Mais les zombies n'existent pas... C'est impossible. Et pourtant, les battements de son cœur, son souffle court, ce point de côté assassin lui prouvent que sa panique et sa peur sont bien réelles. « Ca va aller... » Elle répète cette phrase machinalement, presque sans âme, sans intention, sans y croire. Blue a peut-être abandonné si rapidement l'espoir de s'en sortir? Certes c'est un peu prompte, mais elle est un peu déboussolée la rousse. Alors que son amie s'éloigne pour une raison obscure, son cœur se resserre à nouveau dans la crainte de se faire abandonnée. D'habitude si forte et si fière elle se rend bien compte que son image pâtissait clairement de son manque de courage apparent. Elle n'y peut pas grand chose et pourtant elle se fait violence en se relevant du sol et en séchant ses larmes pour aller mettre la main sur de quoi frapper tout ce qui se mettra en travers de leur route. Rapidement elle trouve un ballet serpillère. Pas très utile comme ça, mais elle casse la tête pour se retrouver avec une longue tige de bois solide entre les mains. Blueberry n'est pas forcément habile de ses mains, mais si sa vie en dépend, elle saura jouer du baton pour sauver ses fesses. « Tu as trouvé quelque chose d'utile? ... Tu penses que... Qu'on doit ressortir? On va pas rester coincées ici pendant des heures... Oh, et pour te répondre : bien sûr que je te fais confiance. C'est juste dommage que tu n'ais pas ton arme de service en ce moment! » Dit-elle sur un ton sarcastique. Elle essaie de se détendre, de masquer ses craintes pour retrouver un minimum de contenance.

Au-delà de cette impression de danger, il y a comme cette impression de totale irréalité. Est-ce que tout ça est réellement plausible ? La précédente agression te semble à la fois authentique et surréaliste. Tu restes perplexe mais conscience de la crise à laquelle vous êtes confronté. Tu te demandes alors à qui peut trainer dehors, si déjà - à l’intérieur de cet hôpital abandonné, traînent des êtres zombiesques. Si cela se trouve, c’est une horde qui vous attend dans les rues. Tu cherches une idée, une solution pour vous en sortir. Tu ouvres chacun des tiroirs dont le bureau est pourvu, en quête d’une arme pour vous défendre. Tu n’espères pas trouver un flingue - le tien serait pourtant d’une si grande aide.

Tu entends Blue qui sanglote encore, avant qu’elle ne se redresse dans un élan de courage. Elle aussi en quête d’une pseudo défense. Tu as trouvé quelque chose d’utile ?, demande t-elle, en se présentant avec un manche à balai dont l’extrémité est pointue. Pas encore… tu fouilles dans le fond des tiroirs, ne trouvant que papiers et dossiers à outrance. Cela t’énerve grandement et en écho à ton injure, un grand coup est donné contre la porte fermée à clef. Tu sursautes terriblement et la vision de ce visage à la chair arrachée te redonnes un élan d’ambition pour mettre la main sur quelque chose d’utile à votre défense. Le zombie s’acharne sur la poignée, mais vous ne risquez rien pour l’instant. Tu le vois à travers cette petite fenêtre que détient la porte, s’acharner, encouragé par sa faim féroce.
Vous pouvez souffler un peu, prendre le temps de réfléchir à un plan de sortie.
- Il n’y a rien dans ce foutu bureau ! Tu pestes et te retournes vers l’armoire qui se présente au mur. Tu essais de creuser dans ta mémoire, pour savoir si tu étais armée avant que ton malaise. Il faut que j’aille voir si j’ai laissé mon arme par terre. On va en avoir besoin.
Tu reviens près de Blue, plongeant tes yeux clairs dans les siens. Tu y lis la peur et le besoin de retrouver un endroit sûr, comme des réponses à ses questions sur ce qui peut bien se passer.

@Blue Sallinger