AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Partagez

I've been with you such a long time (elys)

Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyMer 21 Nov - 19:12

I've been with you such a long time
Oh you're my best friend
Elys ✧ Randy
La musique résonne dans la pièce, tes nouveaux voisins vont être heureux de votre installation. On peut dire que tu sais faire tes arrivés. Sauf que c'est plus fort que toi, tu ne sais pas rester dans le silence. T'as récupéré les clefs ce matin, ta voiture en bas, pleine de cartons et autres objets. Premier sur les lieux, décision prise à deux. Il te rejoint bientôt, c'était juste une question d'emploi du temps. Toi tu reprends le boulot demain, à peine arrivée et déjà dans le feu de l'action. Ton portable qui vibre dans ta poche arrière, mains occupées à cause du carton. Toute façon la personne peut bien attendre, Arthur qui a déjà trouvé sa place. Tu réalises pas qu'aujourd'hui marque le début d'une nouvelle aire… une nouvelle vie qui s'ouvre à vous. Oui vous, parce que tu n'es pas seul dans cette vie. Bien sûr y a Arthur, mais il va pas tarder à te rejoindre.. en prenant les clefs ce matin à l'agence, tu savais que tu as pris une bonne décision. T'as eu un petit doute sur la route.. parce que c'est un changement radicale. Ce n'est pas juste un petit changement, tu changes de boulot, mais aussi de ville. Besoin d'un renouveau. Besoin d'air frais. Besoin de toi. C'est exactement les mots qu'elle a employé, la dernière fois. Tellement qu'elle avait besoin de toi qu'elle a réussi à te trouver un emploi, voir un double. Demain tu commences à donner des cours.. une vision que tu n'avais jamais envisagé dans ton avenir. Cours le matin et commissariat l'après-midi. Grosse journée en perspective, mais ça ne te fait pas vraiment peur. Un nouveau challenge que tu te lances et puis ce n'est pas comme si c'était des gamins que tu auras demain matin. Tu auras plus affaire à des étudiants de médecine qui sont en voie de choisir leur spécialité. Toi tu n'es qu'un prof parmi tant d'ordre.. si déjà ils font l'effort de venir, t'en seras heureux. Parce que t'es passé par là. Tu sais que par moment vaut mieux bosser chez soi, que venir dans un amphi.. mais toi t'étais plutôt un mixte des deux. Bosser dans ta chambre, bosser en groupe et aller en cours. Ça te fait sourire en y repensant .. t'as dit oui pour le côté challenge et parce que tu sais que tu es doué. Que tu as envie de transmettre ta passion et si tu peux donner envie à quelqu'un de suivre tes traces : c'est un oui.

La sonnerie de l'interphone résonne entre la musique et les aboiements d'Arthur. Posant le carton, tu t'avances pour lui ouvrir. Parce que oui, tu sais de qui il s'agit. Tu connais du monde en ville, se fut aussi l'une des raisons de ta venue ici. T'aurais pas eu peur de venir dans une ville où tu ne connaissais personne, mais là.. là c'est différent. Tu as de la famille et un super ami. Le plus vieux de tes amis, autant dire que ça ne rajeunit pas tout ça. Ça va vous faire du bien à tous les deux ce rapprochement.. tu sais que tu en as besoin. La peur qui est apparue en toi lorsque Luna t'a prévenu de sa disparation.. de sa possible mort.. c'était déjà le bordel dans ta vie à ce moment là.. t'as même cru que le sort s'acharnait. Oui, tu as eu peur, comme à peu près tout le monde. Sauf que ce con vous avez fait plus de peur qu'autre chose. Il est revenu et ça, ça c'est un miracle. Et c'est exactement ce con qui sonne à ta porte à ce moment précis. Parce qu'il est peut-être con, bon ce n'était pas de sa faute -encore heureux-, mais toujours disponible et valide. Lorsque tu lui as dit que tu arrivais, il s'est tout de suite proposé à t'aider à emménager. Comme quoi tu es pas vraiment tout seul. Tu vas lui ouvrir avant qu'il décide de faire machine arrière.. on sait jamais.

« Hola, » que tu sors en lui ouvrant la porte, sourire qui reste sur tes lèvres. Ça te fait plaisir de le voir. Arthur qui se précipite pour le sentir, histoire de voir qui est cet homme. « tu arrives à pic, j'ai encore pleins de cartons dans la voiture. » grand sourire. Oui tu as commencé à déménager, mais pas totalement. « promis j'te paye à manger et à boire après tout ça » parce que c'était le deal. Tu attrapes ton téléphone, histoire de voir qui t'a fait vibrer quelques minutes plutôt. Ralph, petit changement, rien de bien méchant. Il va juste arriver un peu plus tard que l'horaire prévu après demain.. t'auras le temps de faire un peu de rangement.. enfin ce n'est pas le mot. « ça va toi ? » parce que tu restes poli mine de rien. Et que ça te fait vraiment plaisir de voir Elys et que les choses vont changer à présent.. vous allez vivre dans la même ville.. et oui tu ne restes pas que pour les vacances. Non là c'est définitif.
(c) nightgaunt @Elys Gardner
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyMar 27 Nov - 1:38


i've been with you such a long time
Elys & Randy

« You can always tell a real friend: when you’ve made a fool of yourself he doesn’t feel you’ve done a permanent job.      »
Elys n’avait jamais été le genre de personne qui tournait le dos à ses proches sans un regard en arrière. Certes, sa carrière dans l’armée ne l’aidait pas à avoir des millions d’amis. Il passait peu de temps chez lui et quand c’était le cas, il préférait réserver son temps à ceux qui comptaient vraiment. Alors non, il n’avait pas des millions d’amis, pas en dehors de l’armée en tout cas. Là-bas c’était autre chose, un autre monde, une autre famille, une vie bien différente. Risquer sa vie et se battre avec des gens, forcément, ça créé des liens. Mais les quelques amis d’importance qu’il avait dans sa vie civile, il avait su les garder. C’était précieux, important, essentiel, et ce même si lui-même ne pouvait pas être aussi présent pour eux qu’il l’aurait voulu.

Ces derniers mois, son emploi du temps s’était largement allégé. C’est ce qu’il se passe quand on revient quasiment d’entre les morts. Quand on a traversé l’enfer et ramené quelques démons avec soi. Le boulot lui manquait, et parfois il aurait souhaité pouvoir grimper dans son avion et mettre les voiles, mais il avait trop prié pour revoir ses proches pour partir de la sorte. Alors évidemment, il était devenu beaucoup plus disponible pour sa famille et pour ses amis qu’il n’avait pu l’être depuis qu’il avait rejoint l’armée, à la sortie du lycée. Une décennie. Parfois, ça lui semblait être hier et d’autres, il avait l’impression que le lycée remontait à une éternité.  Malgré tout ça, il avait réussi à garder amis, dont l’un d’entre eux qui s’avérait emménager en ville ce jour-là. Quand il pouvait filer un coup de main, Elys ne disait jamais non, encore moins maintenant qu’il avait bien trop de temps à tuer à son goût. Il n’était pas habitué à avoir autant de temps libre alors toutes les occasions étaient bonnes, même un déménagement. Et puis après ce maudit braquage, encore bien frais dans la tête de tout le monde et Effie à l’hôpital, il avait bien besoin de se changer les idées.

L’arrivée de Randy en ville, c’était au moins une bonne nouvelle dans son quotidien pas très simple de ces derniers mois. Ils se connaissaient depuis gamins et si Randy habitait à plus de deux heures de route et ne venait à Wauwatosa que pour les vacances et autres obligations familiales, ils avaient tout réussi à rester amis. Elys l’avait toujours su, mais il le réalisait d’autant plus aujourd’hui qu’il avait manqué de tout perdre. A l’heure convenue, il avait donc garé sa voiture à l’adresse indiquée par son ami, prêt à actionner le bouton de l’interphone. Il ne lui fallu ensuite pas bien longtemps pour se retrouver devant la porte de l’appartement situé au rez-de-chaussée, à laquelle il frappa et fit naître par la même occasion quelques aboiement qui, à moins d’un problème, n’appartenaient pas à son ami.  La porte s’ouvrit, et il fut accueilli par un blond et son compagnon à quatre pattes venu faire son curieux. L’odeur de Jet imprégnée sur ses vêtements, le chien de son ami avait de quoi renifler. Il ne l’avait pas emmené histoire de ne pas se retrouver avec deux chiens à gérer en plus de l’emménagement, mais bientôt, Jet pourrait rencontrer un nouvel ami. Mince, j’aurais dû trouver une excuse pour être en retard, feignit-il de râler lorsque Randy l’informa qu’il y avait encore des cartons à décharger. Ca ne le dérangeait pas le moins du monde. C’était un peu pour ça qu’il était venu après tout, non ? Ca va. Je sors de l’hôpital, encore. Je commence à en avoir marre de cet endroit, t’as pas idée. Effie dans son aquarium, il passait lui rendre visite quasiment tous les jours mais voir autre chose que les murs blancs de cet endroit où il revenait bien trop souvent à son goût en ce moment, ça faisait du bien. J’te présenterais un copain bientôt, dit-il à Arthur, le gratifiant d’une caresse sur la tête, avant de suivre Randy dehors afin de l’aider à décharger le reste des cartons. En parlant de copain, j’le rencontre quand ? demanda-t-il. Randy et lui avaient toujours été bien différents sur ce point. Elys, casé à seize ans dans une relation sérieuse. Randy, tombeur de ces dames, incapable de se poser… Pour finalement se mettre en couple avec un gars. Homme ou femme, Elys s’en moquait bien, ce qui était le plus choquant demeurait le fait que son ami soit dans une vraie relation. Ca, c’était inhabituel.  

(c) DΛNDELION
@Randy Fisher
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyDim 9 Déc - 18:12

I've been with you such a long time
Oh you're my best friend
Elys ✧ Randy
Amis. Un simple mot, mais qui a toujours eu beaucoup d’importance à tes yeux. Ça et la famille, quoique tu mets toujours les deux dans le même panier. Parce qu’à tes yeux des amies peuvent être ta seconde famille.. ça tu y crois. Et ce brun qui vient de sonner à ta porte en est la preuve. C’est un ami fiable. Un ami qui a traversé les années avec toi. Un gars sur qui tu as toujours pu compter. Il est pas juste ce brun que tu as rencontré au coin de la rue.. bon techniquement si ta mémoire ne te fait pas défaut. Vous vous êtes effectivement croisés au détour d’une rue, mais ça remonte à loin. Ou plutôt à une autre époque. Celle où vous étiez que des gamins qui jouaient à tout et rien. Toi le gamin qui venait en vacances chez tes grands-parents. Lui qui habitait la maison d’à côté. Et PAF ça a fait des étincelles.. et jusqu’ici cette amitié n’a fait que grandir. Cette amitié elle t’a toujours fait du bien. Elys c’est un peu ta bouffée d’air frais .. et t’as jamais voulu y croire à sa mort. Non ton con ne pouvait pas mourir aussi facilement… à tes yeux c’était tout bonnement impossible. Tu n’y as pas cru. Tu ne voulais pas y croire. Déni que tu étais, en partie à cause de ton frère, mais surtout qu’à ce moment là.. ça faisait trop pour toi. Tu ne voulais pas avoir un autre mort dans ta vie. Alors t’as refusé d’y croire. Refusé de croire qu’après avoir perdu ton frère, tu perdais le second que la vie t’avait offerte.. têtue tu as gardé cette idée en tête jusqu’à son retour. Le retour de l’officier prodige. Bon toi tu n’as pas été dans les gros délires, grands éloges. T’es resté toi même et là.. là tu lui as demandé ses bras. Parce que dans le fond les amis sont aussi fait pour ça ? En venant vivre ici tu te rapproches de lui et de ta famille. Tu sais que tu as fait le bon choix.. en arrivant ce matin tu as eu ce sentiment.. un bon sentiment. Et tu espères que Ralph ressentira la même chose.. oui tu espères. Pour l’heure, tu laisses les prières de côté et te concentre sur l’emménagement. Les cartons ne vont pas se défaire tout seul. Oh que non.

Mince, j’aurais dû trouver une excuse pour être en retard, tu ne l’avais pas volé. Et voilà vous étiez réunis. Tu poses ton carton et retournes vers ton ami. Oui ça te fait du bien de le voir. Tes iris qui sont partis en direction du plafond. Remarquant une tâche, mais bon rien de bien extravagant. Mains sur les hanches tu salues ton ami et souris à sa remarque. Ça va. Je sors de l’hôpital, encore. Je commence à en avoir marre de cet endroit, t’as pas idée. Ça tu veux bien le croire. « tu parles à un connaisseur. T’as ta carte de fidélité non ? Prochain tampon et café gratuit. » que tu dis en souriant. Parce qu’il faut bien prendre cela un peu à la rigolade. Rien de bien méchant. Et puis c’est toi. « l’double va comment ? » tu n’es pas médium. Tu te tiens juste au courant des derniers événements et Elys t’avait prévenu pour Effie et la prise d’otage. Tu peux comprendre que ça ne soit pas un bon souvenir pour lui.. et l’hôpital n’en est pas un pour toi non plus. Tu te souviens de toutes ces heures où tu arpentais les couloirs blancs .. l’attente qui se faisait de plus en plus longue.. l’espoir que tu n’as jamais perdu.. et surtout la culpabilité qui te rongeait de partout. Arthur qui fait déjà ami, ami avec ton ami. Tu reconnais bien ton chien. « Y en a deux autres qui vont arriver bientôt. Il aura d’quoi s’amuser la prochaine fois. Et tu l’oublieras pas ! » Il aurait pu venir aujourd’hui, t’as rien contre son chien au contraire.. mais tu comprends. Tu comprends que ce n’est pas évident de faire un déménagement avec deux chiens dans les pattes. Arthur est gentil, mais il te suit partout.. là tu l’as mis dans son coin. Lui promettant une friandise s’il est sage.. Ni une, ni deux vous retournez en direction de la voiture. Parce qu’elle va pas se débarrasser toute seule.. pas aux dernières nouvelles. Triant un peu la voiture, histoire de savoir par où commencer .. En parlant de copain, j’le rencontre quand ?  Tu souris à ses paroles. Tu les attendais .. « eh bien j’suis déçu, tu as fait mieux dans le passé. Tu n’auras tenu que cinq minutes avant d’me poser la question. » petit clin d’oeil et tu lui mets un carton dans les mains. Parce qu’il n’est pas là pour faire inspecteur gadget. « bientôt. Il arrive après moi, des papiers à régler et tout un tralala. Mais on pourra se faire un repas avec ta chieuse en chef. Elle va bien ? » la seule et l’unique Luna. Toi l’amour .. ça n’a jamais été comme ces deux-là. Ces deux âmes sœurs, une histoire que tu as vu grandir et là.. toujours ensemble. Bien l’inverse de toi, mais ça t’es égale. Ce qui te fais plaisir et sourire c’est qu’il n’a rien dit. Il n’a pas été choqué de te savoir avec un homme… enfin vous n’avez pas eu le temps d’en parler en long, en large et en travers.. « j’pense que tu l’apprécieras. Bon en ce moment.. » en ce moment ce n’est pas ça.. voir par du tout. Posant ton carton. Te grattant l’arrière de ta tête. « espérons que ça lui fasse du bien ce nouveau départ. Tout comme moi. » oui vous en avez besoin. Toi comme lui, tu sais que lui plus que toi.. mais à l’inverse de toi.. il n’a personne ici. Juste toi. Il sait qu’il peut compter sur toi.. tu espères juste que les choses seront différentes.. ou pas. t’en sais rien.  
(c) nightgaunt @Elys Gardner
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyLun 24 Déc - 1:01


i've been with you such a long time
Elys & Randy

« You can always tell a real friend: when you’ve made a fool of yourself he doesn’t feel you’ve done a permanent job.      »
Depuis son retour, ce qu’Elys cherchait par-dessus tout c’était un peu de normalité. Sa situation était si peu ordinaire que tout ce à quoi il aspirait, c’était à retrouver une vie tout ce qu’il y a de plus normale. Bon, c’était plus facile à dire qu’à faire car malgré tout ses efforts, il ne pouvait effacer tous ces moins interminables qui avaient laissé des traces chez lui comme chez ses proches. Ils avaient cru le perdre à jamais, et lui avait fini persuadé d’avoir tout perdu. Son retour avait été un choc pour tout le monde, lui le premier, mais rien ne l’agaçait plus que d’être traité comme une petite chose fragile comme le faisait sa mère. Il ne disait rien, la plupart du temps. Il savait combien tout cela avait dû être dur pour elle, combien le retour de son garçon avait pu être inespéré… Ca ne l’avait pas empêché de lui hurler dessus un jour, de péter un plomb et de claquer la porte, toujours en quête de cette normalité quelque peu inaccessible. Il s’en était rapproché en se réinstallant dans la maison qu’il partageait avec Luna plutôt que dans sa chambre d’adolescent. Et une chose était sûre, ce n’était pas Randy qui allait le regarder avec des yeux de merlan frit, comme s’il avait été un fantôme prêt à disparaître, emporté par le premier coup de vent. C’était pas Randy, ça. Randy, il l’avait appelé pour charrier des cartons. Parce que les gens normaux, ça appelle ses amis à la rescousse pour un déménagement, et Elys passait tellement de temps en quête de distraction qu’il n’avait pas pu refuser. Trop de choses tournaient dans son esprit quand il restait inactif, trop d’images qu’il aurait préféré oublier définitivement, de souvenirs, de flashbacks intempestifs aux raisons souvent obscures. S’occuper, c’était le mieux qu’il avait trouvé pour ne pas gamberger. Bricoler avec son père. Faire du sport. Promener Jet… Aider Randy dans son emménagement. Tout était bon à prendre, et ça ne le dérangeait pas le moins du monde.

Comme pour confirmer ce qu’Elys savait déjà, Randy ne tarda pas à sortir quelques âneries. Une carte de fidélité à l’hôpital… Ouais mais non. Le café est dégueulasse. Et j’aimerais autant éviter d’avoir à y aller aussi souvent. Quand ce n’était pas pour sa pomme, c’était pour quelqu’un d’autre. En l’occurrence, sa jumelle, qui avait réussi à chopper une maladie bizarre aux Maldives. La faute de Ryan. Bon, pas vraiment… mais c’était plus facile d’en avoir après Ryan qu’après l’Océan Indien. Quand bien même cet argument n’était pas recevable, il en avait tout un tas à ajouter, après le braquage, la liste n’avait fait que s’allonger. Elle est toujours enfermée dans son bocal, mais elle tient le coup. Julian gère la situation. Julian… Ami d’Elys, cousin de Randy et… ex d’Effie. Le monde était tout petit à Wauwatosa. Au moins Julian n’avait jamais donné d’envies de meurtre à Elys lorsqu’il fréquentait sa sœur, mais il était revenu en ville au bras d’une autre et la bague au doigt, pousser Effie dans ses bras, ça ferait désordre.  

Une fois dit bonjour au chien, ils étaient de retour dehors, prêts à débarrasser la voiture. Randy étant celui en plein emménagement, Elys lui laissait volontiers la tête des opérations et se contenterait d’offrir ses bras pour charrier des cartons d’un point A à un point B. Bête et discipliné, un vrai petit soldat – même si en réalité, s’il était discipliné… il était loin d’être bête. Mais vous avez saisi l’image. Il en profita pour poser quelques question, bien curieux de connaître celui qui avait réussi à faire se poser un peu le coureur de jupons invétéré qu’était Randy. La dessus, ils n’avaient pas grand-chose en commun. Elys, il n’avait jamais aimé qu’une fille et malgré les difficultés, il ne l’avait pas lâchée depuis ses seize ans. On pouvait difficilement faire plus fidèle. Bah écoute, je suis curieux. C’est pas comme si c’était ton truc d’être en couple. Y avait bien eu une blonde, il y a quelques années. Folle. Vraiment, elle tournait pas rond celle là, mais dans le bon sens du terme. Enfin, en général… Mais Elys avait toujours su que ce couple était voué à l’explosion, avec deux tempéraments pareils. Enfin, sa blonde, ce n’était pas la question puisque c’est sur sa brune à lui que Randy avait redirigé la conversation. Elle va… Bien. Sûrement pas aussi bien qu’elle le prétend. Tu la connais, toujours à gérer les soucis du monde entier avant de s’occuper d’elle. Entre le braquage, Effie, les problèmes de ses amis qu’elle fini toujours par devoir gérer… Moi… Je m’inquiète un peu pour elle, avoua-t-il. C’était Luna, elle avait toujours été comme ça et sa générosité faisaient partie des choses qu’il aimait chez elle. Il aurait juste préféré qu’elle sache faire un break et se reconcentrer sur elle-même, une fois de temps en temps. Alors pour ne pas en rajouter, il s’efforçait systématiquement de minimiser ses propres soucis, de les rendre aussi invisibles que possible sans pour autant les gérer vraiment. Pas très sain peut être comme attitude, mais si ça pouvait épargner un peu sa fiancée… Apparemment, tout n’était pas non plus au beau fixe concernant le fameux Ralph. Ca fait du bien de changer d’air des fois. Même s’il faut un temps d’adaptation. Je sais de quoi je parle, dit-il, reprenant le chemin de l’appartement de Randy, les bras chargés. Lui, il ne se plaignait certainement pas de son dernier changement d’air en date. Laisser sa prison dans le désert derrière lui pour retrouver la ville qui l’avait vu grandir, c’était un progrès considérable… même si ce n’était pas facile tous les jours. La femme et le petit bonhomme d’Alaric tiennent le coup ? demanda-t-il, déposant son carton dans la pièce indiquée au marqueur sur le dessus. Evidemment, il avait connu le frère de Randy, tout comme Randy connaissait Eloy. Les grands parents du blond avaient vécu pendant des années dans la maison voisine, toute cette trouve de garçons était donc vouée à jouer ensemble.  


(c) DΛNDELION
@Randy Fisher
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyDim 6 Jan - 13:51

I've been with you such a long time
Oh you're my best friend
Elys ✧ Randy
L’hôpital ne t’a jamais écœuré.. t’y as fait une partie de tes études.. sauf que tu traînais plus souvent à la morgue qu’autre chose. Tu ne errais pas dans les couloirs. Tu préférais le monde des morts.. allez savoir pourquoi, mais c’est l’endroit où tu te sentais le mieux.. aujourd’hui ce sentiment est bien différent. Tu aimes toujours autant aller dans une morgue. C’est étrange, mais vrai. Tu ne saurais pas dire pourquoi, mais cet endroit t’a toujours plu. Tu t’y sens à ta place. Certains aiment la compagnie des vivants, toi ça dépend des jours.. tu aimes autant être avec des vivants, que des morts.. sauf que pour bosser.. eh bien tu aimes les mots. Tu n’as jamais pu l’expliquer, mais au moins ils vont pas se réveiller et venir te faire chier.. quoique, tu as bien vu la série True Calling.. et tu n’as pas envie qu’un cadavre te demande de l’aide. Toute façon tu étais assez obstiné pour changer. Tu restes dans la morgue, mais plus dans les bureaux à présent, analysant le sang. Oui tu es étrange, mais tu le vis bien.. tout ça pour dire qu’aujourd’hui tu as une autre version de l’hôpital.. ces mois où tu errais dans les couloirs tel un zombie. Espérant qu’elle se réveille… qu’elle revienne à la vie. Qu’elle revienne parmi les humains. Ces mois ont été difficile.. toi qui a l’habitude de jongler entre la vie et la mort.. là c’était autre. Ce sentiment de culpabilité qui te rongeait.. et qui est toujours au fond de toi. Dès que Charlie te dit qu’elle va pas bien, tu as peur. Peur que ça soit ta faute. Peur que ça doit une conséquence de l’accident.. alors que non, mais c’est plus fort que toi. Charlie, c’est ta petite sœur, ton devoir a toujours été de la protéger et là.. ce soir là tu as totalement merdé.. soufflant et tentant par tous les moyens de balader ce souvenir de ta tête. Enfin ces souvenirs.. tu as mis tout cela derrière toi. Aujourd’hui elle est là, bien sur ces deux jambes et gambade en Australie, dernier pays qu’elle visite. Carton en mains, tu souris à la remarque d’Elys, lui aussi connaît bien ce lieu.. et tu peux le comprendre entièrement sur le café… à force tu es devenu un peu immunisé à ce café si infecte. « elle est entre de bonnes mains, je m’en fais pas. Il était devenu dingue lorsque Charlie était là-bas.. » tu te racles la gorge.. souvenir qui revient. c’est plus fort que toi, mais bon tu sais que Julien est compétent. Ce n’est pas ton cousin pour rien.

Et c’est parti pour les aller retour en direction de ta voiture. Il faut bien que ses bras te servent à quelque chose. Tu lui as pas demandé de venir juste pour parler café ou autre.. toute façon tu savais qu’en lui demandant de l’aide : il viendrait. Tu le connais ce con. Et puis c’est un moyen comme un autre de vous retrouver, de mettre les sujets à jour. Sujet comme ton partenaire. Ton Ralph.. qui n’est pas là. Qui doit venir et que tu finiras par lui présenter.. un jour. Tu ne sais juste pas quand. Sa petite remarque te fait rire.. Effectivement tu n’es pas le mec le plus connu pour sa stabilité.. oh que non.. toi tu as toujours.. vogué en fonction de tes envies. Électron libre, tu t’en faisais pas pour l’avenir. Pas que le fait de tomber amoureux te rebuter.. juste que tu n’avais jamais trouvé la personne avant.. cette blonde d’Abby et puis à présent Ralph. Découvrant par la même occasion une partie de toi dont tu ignorais tout.. pas que tu sois gay. Oh non. Tu n’as contre cette ‘étiquette’, mais ce n’est pas le cas. Tu aimes juste l’humain pour ce qu’il est et non ce qu’il a entre les cuisses. « Faut croire que ça l’est à présent et on va même vivre ensemble.. t’as vu ça, j’ai grandi.. » ça te fait étrange à toi aussi. La blonde était venue vivre chez toi. Tu avais gardé ta garçonnière.. là.. là c’est totalement différent. Vous avez pris ce petit truc ensemble… vous avez décidé de changer de vie ensemble.. gros changement et avancement, pour toi, comme pour lui. Alors ouais, tu grandis et il peut se foutre de toi.

Tu l’écoutes tout en rangeant un carton vers la cuisine. C’est toi qui a le plus gros, vos affaires à vous deux et pas mal de meuble.. lui.. lui se ramène avec ses affaires, mais en soit, tu as pris le plus gros. T’as envie qu’il trouve un appartement cool, chaleureux.. et non un bordel.. tu ne sais pas pourquoi, juste que tu ne veux pas le perturber un peu plus. Parce que toi aussi tu t’inquiètes pour lui. Tout comme Elys s’en fait pour Luna.. ce couple mythique. Tu reconnais bien sa petite fiancée dans les mots qu’il te dit.. tu te revois.. la colère dans ses traits.. les mots que vous avez tous les deux laisser échapper. Ça lui a fait du bien. Tu le sais. Elle le sait. Ça te faisait rien à l’époque d’être le punching-ball. Parce qu’elle avait besoin d’évacuer la petite brune et que toi.. toi tu ne voulais pas croire à la mort de celui qui se trouve face à toi. Tu refusais de laisser ce cercueil.. vide aller en terre. Non tu refusais cette mort et tu as eu raison. Raison d’y croire et d’espérer qu’un malheur n’arrivait pas encore. Égoïstement tu n’étais pas prêt. Tu approuves la suite de ses mots par rapport à Ralph. Tout en continuant à décharger la voiture. Arthur a fini par se poser sur le canapé, parce que pourquoi se priver ? Là où il y a de la gêne, y a pas de plaisir.. et lui. Lui il sait se faire plaisir.

Encore un retour et tu décides de poser ce carton sur le bar. Elys ne tarde pas à te rejoindre. « eh bien écoute, ils vont bien.. enfin elle montre qu’elle va bien. Ça m’a .. » tu ne sais pas comment dire.. comment décrire ce que tu as ressenti lorsque tu as entendu la voix brisée de Lenny au téléphone. Lorsqu’elle t’a demandé en pleure de venir, de venir l’aider à remonter cette pente. Parce que tu n’es pas habitué à parler de tes émotions. « bière ? » que tu finis par lâcher, partant en direction du petit pack et en lui en tendant une. Ça ne peut pas vous faire de mal et puis vous avez déjà fait la moitié du chargement… « c’est dur.. je.. » tu te rends compte que depuis son retour.. depuis tout ce bordel.. eh bien tous les deux vous avez jamais discuté de tout ça. De tes sentiments qui se sont enfuis au profond de ton âme. Et des siens. Parce que vous êtes des hommes et que vous ne parlez pas de ça.. pourtant .. « ça va faire un an dans quelques mois et j’arrive pas à m’dire qu’il sera pas là.. j’ai encore ce besoin de lui parler .. J’pense que Charlie a pris la décision de vivre pour lui à travers les voyages et puis.. puis j’arrête pas de le voir à travers le regard de Mattie.. ça me fend le cœur de savoir qu’il n’aura pas le plaisir de grandir avec lui.. comme j’ai eu ce privilège, mais je serais là. Je serais là pour lui rappeler et lui parler du héro qu’était son père. Quant à Lenny.. eh bien elle est un peu comme ta moitié. Forte, mais blessée à l’intérieur, alors je suis là.. du mieux que je peux.. j’peux pas faire plus.. parce que bon vivre ensemble ce n’est pas la solution. » pointe d’humour qui apparaît à la fin de ta phase. Si tu es là, c’est pour elle. Elle le sait. Assis face à ton ami, tu souffles un peu.. déballage de sentiment, ce n’est pas ton fort. « et toi ? » deux mots et beaucoup de signification .. tu lui demandes pas de s’ouvrir à toi. Tu prétendras pas comprendre car ce n’est pas le cas.. mais il sait. Il sait que t’es en cas de besoin, que tu es bel et bien là pour ton ami. Prêt à l’aider, même si tu le connais assez pour savoir qu’il agit tel un robot.. mais tu es là. Tu es bien là à présent, prêt et ancré dans le réel pour tes proches.  
(c) nightgaunt @Elys Gardner
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyVen 25 Jan - 1:29


i've been with you such a long time
Elys & Randy

« You can always tell a real friend: when you’ve made a fool of yourself he doesn’t feel you’ve done a permanent job.      »
Personne n’aime les déménagements. Charrier des meubles, des cartons, vider, ranger, faire le ménage… Ca ne passionne personne. Ca ne passionnait pas Elys, honnêtement, mais il le faisait de bon cœur. Ca sert à ça les amis, ça aide à charrier des cartons quand vous arrivez tout seul en ville sans rien d’autre que votre propre paire de bras pour vous aider à décharger le coffre de votre voiture. Elys s’en moquait bien. Il n’avait jamais été du genre à refuser de donner un coup de main, ou à reculer devant des tâches pas très drôles. L’armée, ce n’était pas amusant tous les jours. C’était rarement amusant, les seuls moments où ça l’était, c’était quand il était perché tout là haut, dans son avion. Et même là, ce n’était pas toujours drôle. Au moins, avec Randy, la compagnie était bonne. Ca compensait un peu.

Un aller retour, puis un autre, le coffre se vidait à mesure que l’appartement, lui, se remplissait.  Le chien de Randy avait abandonné, tranquillement installé sur le canapé à les regarder bosser. Une vie de chien… qui s’en plaindrait ? Quelques uns dans la cuisine, d’autre au salon, la chambre. Le nouveau foyer de Randy – et sa moitié, miracle qu’il n’avait pas manqué de faire remarquer – se remplissait peu à peu. Elys n’avait pu retenir un rire quand son ami avait fait remarquer qu’il grandissait. Il était temps, à son âge. Il était parfois difficile de s’imaginer que d’eux deux, Elys était le plus jeune. La maturité n’avait pas toujours été le point fort de Randy.

Ils avançaient tranquillement, jusqu’à ce que Randy décide qu’il était temps de faire une pause, suite à une question sur sa belle-sœur. Une bière plus tard, une conversation bien moins légère qu’elle ne l’avait été jusque là se lançait. Lenny, la belle-sœur de Randy. La mort d’Alaric, qu’Elys n’avait apprise qu’à son retour, et le séisme qu’elle avait provoqué dans la vie de ses proches, de son fils auquel Randy semblait beaucoup tenir, à voir la manière dont il en parlait – et pourtant, Elys savait combien il n’était pas friand de ces mini-humains. Une pointe d’humour aussi, pour conclure, parce que c’était Randy et que, un peu comme lui, il n’aimait pas s’apitoyer sur son sort trop longtemps. J’suis désolé de pas avoir été là, s’excusa le soldat, quand bien même son absence face à cette épreuve n’avait rien de volontaire. Il aurait donné n’importe quoi pour échapper à ses tourments plus tôt, pour retrouver ses proches, être là, ne pas leur infliger plus de malheur en disparaissant soudainement de leurs vies. Je la comprends cela dit. Vivre avec toi… je souhaite bien du courage à Ralph, ajouta-t-il, essayant de faire en sorte que cette conversation déprimante ne plombe pas trop leur journée. Il aurait voulu être là, d’autant qu’il avait connu Alaric, mais son ami avait dû traverser son deuil sans lui, et il en avait même rajouté une couche en disparaissant. Mais pendant que Randy essayait de se remettre de la mort de son frère, lui vivait un tout autre enfer duquel il se serait bien passé et que Randy ne manqua pas de ramener sur le tapis.

Il ne le fit pas directement. Pas de question indiscrète à laquelle il était incapable de répondre peu importe combien il le voulait. Il devait bien se douter que ce genre de question serait vaine. Même s’il l’avait voulu, Elys n’arrivait toujours pas à mettre des mots sur tout ça. Essayer, c’était un aller simple vers une énième crise de panique, un énième flashback bien trop réaliste qui lui donner l’impression de faire un voyage tous frais payés vers son enfer personnel. Je… commença-t-il, cherchant ses mots comme chaque fois que le sujet était abordé, de près ou de loin. Histoire de s’occuper, il porta sa bière à ses lèvres et en avala quelques gorgées. Je gère… à peu près. Ca dépend des jours. J’essaye de me trouver des occupations, du genre aider des amis à déménager, c’est distrayant, essaya-t-il de plaisanter avant de soupirer. Faisant tourner sa bière entre ses doigts d’un air distrait. Je fais de mon mieux pour éviter d’être un poids pour Luna, même si elle en voit déjà bien de trop à mon goût. Tu la connais, elle passe bien trop de temps à s’inquiéter pour tout le monde, j’ai pas envie d’en rajouter une couche. Pas après l’année que je lui ai fait passer. Ce n’était pas de sa faute, encore une fois, mais ça ne changeait rien au fait qu’il s’en voulait de ce qu’il avait pu faire endurer à Luna, à sa famille. Maintenant qu’il était de retour, il essayait de ne pas en rajouter, quitte à porter bien trop de problèmes sur ses épaules, et à en ajouter en cours de route. La vie à Wauwatosa n’était pas aussi calme que dans ses souvenirs.

(c) DΛNDELION
@Randy Fisher
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyVen 1 Fév - 16:27

I've been with you such a long time
Oh you're my best friend
Elys ✧ Randy
Ce qu'il y a de bien avec les amitiés de longue dates, c'est qu'ils vous connaissent sur le bout des doigts, mais que vous pouvez encore les surprendre. Et tu arrives encore à le surprendre ton Elys. La preuve lorsque tu lui as annoncé que tu étais en couple.. bon avec un homme, ça il s'en fiche. Il fut juste surpris que tu sois en couple.. toi. Eh oui, tout peut arriver. Alors oui la surprise peut encore arriver, mais c'est bien. C'est bien de savoir que tu n'as pas vraiment à cacher qui tu es. Qu'il te comprend, qu'il te connaît et inversement. Tu savais qu'il était la bonne personne pour ce déménagement. Puis on va pas se mentir tu préfères ses bras, que ceux de ta belle sœur. Tu n'es pas macho, tu reconnais juste que tu vas plus vite avec ton soldat que l'autre chieuse. Oui tu l'aimes, sinon tu ne serais pas là. Enfin bref, la voiture se vide, l'appartement se remplit… de quoi te mettre en joie ? Éventuellement, mais tu n'aimes pas la prochaine étape : le rangement. Et là, là tu sais que tu vas faire appel aux doigts de fée de ta belle sœur. Ou alors tu laisses tout en plan et Ralph s'en occupera.. t'en sais rien. Pour l'heure, tu invites Elys à prendre place à tes côtés. C'est l'instant bière, l'instant pause.. l'instant on remet les pendules à l'heure et on se décompresse. Pourquoi se tuer à la tâche ? Personne ne vous attend et puis les sujets sensibles s'amènent .. alors c'est mieux d'être assis pour ça.. tu te vois pas lui parler entre deux aller, retour. Non sans façon. Et c'est aussi un moyen pour qu'il ne t'échappe pas. Il ne peut pas se cacher ou mentir et inversement. T'as l'impression de songer comme une nana, mais il faut ce qu'il faut.. pas de bruit de fond. Juste vous et une bière.. parce qu'on reste un peu virile, mine de rien.. tu te rends compte que tu as de ces clichés par moment.. ça te fait doucement rire. Ton chien qui ronfle sur le canapé, lui a déjà bien trouvé sa place. À croire que le déménagement ne l'a pas perturbé. Bonne chose.

Des excuses que tu salues. Tu lui en veux pas. Pourquoi lui en voudrais-tu ? Chacun à sa vie à gérer, lui avait d'autres soucis à s'occuper.. comme revenir à la vie si on se fit aux propos de votre entourage. Toi tu étais pourtant persuadé qu'il n'a jamais eu besoin de ressusciter. Parce que tu n'as jamais cru à sa mort. Et quand bien même, tu serais parti le chercher toi même s'il le fallait.. enfin bref ce n'est pas le sujet du moment, pas encore. Tu souris à ses mots. Toi difficile à vivre ? «  xcuse de pas être le gendre idéal comme toi, » que tu dis en lui faisant un clin d’œil. Lui qui n'a connu qu'un amour.. toi qui a enchaîné les conquêtes. Brisant pas mal de cœur au passage, mais le tien ? Le tien, il a toujours été solidement attacher. Incapable de donner ce qu'on voulait de toi. Une relation mâture, posée, du sérieux et surtout.. De l'amour. Sentiments que tu as été incapable de donner avant elle et lui.. deux relations qui se succèdent. Deux relations différentes. Tu bois ta bière en songeant à tout ça.. souvenirs de ton passés qui refont surface. Tu revois la tête d'Elys lorsqu'il t'a annoncé sortir avec Luna. Lui déjà amoureux et toi ? Toi comme un con, pour ne rien changer. Pas prêt pour tout ça. Pas prêt pour t'enchaîner et pourtant.. pourtant aujourd'hui tu viens de prendre un appartement avec ton compagnon. Lui qui parlait de projet avant tous ces drames et qui là.. là va venir te rejoindre et tu espères.. c'est malheureux à dire, mais tu espère qu'il ait fait une croix sur tout ça. Parce que toi avoir des enfants ? Toujours pas ton délire. Le mariage non plus. Une vie simple, voilà ce que tu demandes.. soupirant intérieurement.. tu n'es pas sûr que tout ça plaise à Ralph.. parce que lui il a toujours rêvé de cette vie de famille. Pas toi. Non tu n'es pas le gendre idéal, tu es toi, et ça te va.

Les langues se délient.. il finit par causer ton soldat d'ami, ton crétin à toi. Tu l'écoutes, souris à sa plaisanterie. Tu savais que tu pouvais compter sur lui et que c'était une bonne idée. Tu lui diras pas, il va encore penser que tu te la racontes. Tel un chien sur la plage arrière, ta tête avance. «  vous vous êtes bien trouvés. » que tu lui sors, approuvant ses propos. Tu ne peux pas dire le contraire, tu as servi de punching-ball à Luna. Que ses émotions sortent, qu'elle arrête de tout pendre sur elle. «  tu sais que t'es pas un poids ? Bon certes tu pèses ton poids, surtout quand tu bouffes un steak mais sinon .. j'pense que t'es plus une plume qu'autre chose. » tu sais qu'il est formé pour subir et gérer. Tu le pousses pas à parler, tu n'aimerais pas qu'on te fasse la même chose. «  tu sais que j'suis là, toujours prêt à t'occuper les méninges. D'ailleurs je songeais refaire de la peinture, t'aurais pas ça sur ton cv ? » que tu lui sors, trinquant dans sa bière. Il sait que tu es là et inversement. «  j'ai bien fait de revenir, qui va t'emmener à la salle de sport ? Pas ta brindille. » tape sur l'épaule, tu attrapes ton téléphone histoire de vous commandez quelque chose. Oui tu as bien fait de revenir.
(c) nightgaunt @Elys Gardner
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) EmptyLun 11 Fév - 23:15


i've been with you such a long time
Elys & Randy

« You can always tell a real friend: when you’ve made a fool of yourself he doesn’t feel you’ve done a permanent job.      »
Donner un coup de main et être là pour ses proches était quelque chose qu’Elys avait l’habitude de faire. Ca lui venait naturellement. Parce que c’était dans son tempérament d’une part, mais aussi parce que ses parents l’avaient élevé ainsi, et sûrement pour tout un tas d’autres raisons. Ca expliquait son engagement dans l’armée tout autant que sa présence à charrier des cartons. Les enjeux n’étaient pas les mêmes évidemment mais s’il fallait un volontaire, Elys en était généralement. C’était tout autre chose quand c’était lui qui avait besoin d’aide. Lui, qui n’allait pas bien. Lui, qui luttait avec des démons dont il peinait à se débarrasser, qu’il peinait simplement à garder tranquilles pour qu’ils ne ruinent pas chacune de ses journées, les unes après les autres. En choisissant de rejoindre l’armée, Elys avait toujours été déterminé à ce que son choix de carrière ne soit pas un poids pour ses proches. Certes, il ne pouvait leur épargner l’inquiétude durant ses longues absences, ni le risque qu’un jour il ne reviendrait pas. Ca avait failli arriver, et ça les avait tous ébranlés, lui le premier. Mais il pouvait leur éviter d’avoir à gérer avec lui les fantômes qu’il traînait, les ténèbres qu’il ramenait avec lui d’avoir vu trop d’horreurs, vécu trop de drames au milieu du désert, plus qu’une personne lambda n’en verrait certainement en une vie et ce avant même que l’on fasse de sa vie un Enfer pendant onze interminables mois.

Il était de retour. Et il n’avait jamais voulu que ce retour soit source d’inquiétudes pour ses proches. Il était là, entier, il allait bien. C’est ce qu’il disait en tout cas, se confortant dans l’idée que ça pourrait être pire. C’était facile de prétendre devant ses amis. Il pouvait faire bonne figure devant ses parents - même s’il doutait qu’ils soient totalement dupes. Mais il ne pouvait pas le cacher à Luna, pas quand elle était un témoin privilégié de ses cauchemars et de ses insomnies, de moments d’absence durant lesquels les souvenirs se faisaient trop réels, à tel point qu’il s’en voyait déconnecté de la réalité. Et dans le fond, il s’inquiétait sûrement autant pour elle qu’elle s’inquiétait pour lui, ce qu’il venait d’avouer à Randy. Il ne voulait pas être un poids, il ne l’avait jamais voulu, et il faisait de son mieux pour ne pas l’être… Sans grand succès, selon lui, mais Randy ne semblait pas partager son avis. Avec une pointe d’humour, il lui assura qu’il était loin d’être un fardeau. C’était bon de se l’entendre dire, même si Elys peinait un peu à en être vraiment convaincu. Son ADN de soldat n’était pas faite pour laisser place à la faiblesse, et ce même s’il n’avait aucun mal à la pardonner chez les autres. Il était fait pour encaisser, subir, la fermer et continuer à avancer. Et c’était ce qu’il faisait depuis son retour, aussi usant cela puisse-t-il être. Au moins maintenant que Randy était là, il aurait quelqu’un avec qui s’occuper. Quand Effie n’était pas à l’hôpital, il ne la voyait pas tant que ça, au prises avec ses histoires de coeurs avec un homme qu’il n’approuverait certainement jamais. Eloy… c’était l’homme invisible. Il y avait bien son père, qui allait finir par refaire la maison du sol au plafond à force de l’appeler à l’aide pour de nouveaux travaux.

Elys devait avoir une tête d’homme à tout faire puisqu’après lui avoir demandé de faire les déménageur, Randy lui demanda si la peinture figurait sur son CV. Ca doit pouvoir se faire. Mais faut que je vérifie mon agenda, Bob le Bricoleur est très demandé, plaisanta-t-il. Son agenda - qu’il ne possédait pas - était désespérément vide. Alors il ne devrait pas avoir grand mal à y caser les travaux de Randy, quelque part entre un jogging avec le chien et une visite à ses parents, il devrait bien lui trouver un créneau. Elys cherchait toujours de nouvelles occupations alors il y avait de toute façon peu de chances qu’il refuse, qu’il s’agisse de travaux… ou de séances de sport. Non, c’est sûr que c’est pas Luna que je vais emmener boxer, approuva Elys, buvant la dernière gorgée de sa bière avant de la poser sur le comptoir. Déjà présent dans l’appartement, et donc seul meuble disponible pour le moment. Enfin, dans tous les cas je vais m’en tenir au punching-ball pour le moment. Je m’en voudrais de te refaire le portrait parce que j’ai pété un plomb. Il ne doutait pas que Randy sache se défendre. Le souci, c’était plutôt lui et sa capacité à se contrôler s’il commençait à prendre des coups. Sa dernière rencontre avec son sac de sable avait été plutôt mouvementée, il n’était donc pas pressé de tenter l’expérience sur une vraie personne.

Pas du genre à rester à rien faire bien longtemps alors qu’il restait encore une tonne de boulot, Elys ne tarda pas à s’y remettre, rapidement rejoint par Randy qui en avait fini de sa commande et en attendant de quoi se remplir l’estomac, il s’attelèrent à terminer de vider l’arrière de la voiture du blond. Les circonstances de l’arrivée en ville de Randy étaient tragiques, certes, mais Elys ne pouvait s’empêcher de se réjouir de ce déménagement. Lui et Randy n’avaient jamais vécu dans la même ville, mais vu les circonstances, être entouré d’ami ne pouvait pas être une mauvaise chose.

(c) DΛNDELION
@Randy Fisher
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


I've been with you such a long time (elys) Empty
MessageSujet: Re: I've been with you such a long time (elys) I've been with you such a long time (elys) Empty

Revenir en haut Aller en bas
I've been with you such a long time (elys)
Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EVERYTHING IS FINE :: LAST JUDGEMENT :: archives :: saison 1-
Sauter vers: