Sortie en plein air dans le froid [pv Joyce]

Sortie en plein air dans le froid Denis & Joyce

J'avais beaucoup de temps libre en étant prêtre, ce qui me plaisait en fait. Je ne l'avais pas choisi par hasard, car j'avais toujours cru en Dieu. Étant un homme honnête et croyant, j'avais pu rapidement entrer dans les ordres. Ce jour-là, j'avais décidé d'aller faire une sortie accompagnée d'enfants. C'était une association qui s'appelait « rêves d'enfants », ça consistait à venir en aide à ces enfants qui n'avaient pas la chance de partir en vacances à la mer ou la montagne. J'en avais six avec moi, ils avaient entre neuf et douze ans. Ils étaient vraiment adorables et patients en plus de ça.

Bref, je m'étais dirigé près du lac de la ville pour qu'ils aient de quoi s'amuser, sans que je ne m'inquiète. Avec le froid qu'il faisait en ce moment, ils ne mettront pas le pied dans l'eau, pour éviter qu'ils tombent malades... Je souriais, les voir heureux me rendait heureux. Ouais, c'était vraiment top ! Alex et Tom n'avaient, malheureusement, pas eu la chance de voir un lac de leurs vies, donc ce fut l'occasion ce jour-là pour eux.

Ne vous éloignez pas trop, d’accord ? Que je garde un œil sur vous.

Disais-je en m’asseyant sur l’herbe froide en face du lac. On n’allait pas rester longtemps ici, surtout avec ce froid… Mais comme je n’étais pas frileux…

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Sortie en plein air dans le froid
@DENIS HAMILTON

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L'hiver était bien là, cela se voyait aux bonnets sur les têtes des habitants, aux échappes autour du cou des mamans et surtout sur le visage des enfants. Soyons sincère, personne n'aiment l'hiver, personne n'aime avoir froid et devoir porter une tonne de vêtements mais tu fais partie de ses personnes qui voient l'hiver derrière tout cela. Toi, tu vois la nature figée sous un manteau blanc, tu vois le lac. Ce lac qui tu connais depuis toujours, c'est ton berceau, c'est là que tu as osé croire en tes rêves et puis, pour une passionnée comme toi, c'est le plus beau décor de la ville. Aujourd'hui, tu ne travaillais pas avant la fin de la journée et tu avais vu un rayon de soleil comme un signe, comme une occasion d'aller sur le lac. Tu n'avais pas prévu que tu allais avoir de la compagnie. Parce que oui, il n'avait fallu quelques minutes pour que tu regardes les enfants qui courraient autour de toi. Tu voyais aussi un homme au loin que tu imaginais être leur père. Enfin d'un côté, tu n'avais pas tort même si dans ton esprit tu étais à des années lumières de la vérité. Naturellement, tu parlais à ses enfants qui voulaient aller sur le lac, comme tous les enfants, l'aspect aventure les attire mais tu te permets de les mettre en garde. Certes le lac est gelé, il n'y a aucun risque pour que la glace se brise, mais tu es bien placé pour savoir que la glace représente de nombreux dangers et qu'une chute pourrait rapidement devenir dramatique.

Sortie en plein air dans le froid Denis & Joyce

Je regardais les enfants jouer comme des fous près du lac, ça me rappelait mon enfance… Quand je jouais avec mes parents et mes amis ici… C’était loin tout ça, mais je n’avais pas le temps de penser à ça qu’un cri me fit sursauter. Je me retournais pour voir d’où il provenait et je fut rapidement soulagé en voyant qu’en fait, un enfant s’était cassé la figure en marchant sur une plaque de verglas. Je me levais et dirigeai vers lui avec un sourire.

Est-ce que ça va, Louis ? Tu ne t’es pas fait mal ? Tu as fait une belle chute...

Demandais-je au jeune garçon. Celui-ci me fit non de la tête tout en se massant les fesses. Ah ben oui, il aura un beau bleu, forcément… Je leurs avait pourtant bien dit de faire attention ou marcher… Mais vous connaissez les enfants, ils n’en font qu’à leurs têtes.. Je vis alors une jeune femme parler aux enfants et je me dirigeai vers elle. Je ne l’avais jamais vu et ça me faisait plaisir qu’elle avertisse les enfants de ne pas aller sur le lac gelé.

Bonjour. C’est très gentil à vous de prendre soin d’eux. Ne vous inquiétez pas, ils sont sous ma responsabilité. Je ne vous dérange pas plus longtemps.

Disais-je en jetant un coup d’œil aux autres enfants. Je ne voulais pas déranger quelqu’un que je ne connaissait pas. Même si j’étais prêtre, ça ne se faisait pas de parler à quiconque comme ça. Elle me prendrait pour un fou !

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