you should mind your own business / jade

Même si tu vivrais avec la chaleur de l'été éternellement plutôt que le froid de l'hiver, l'automne est un entre deux que tu apprécies beaucoup. Les couleurs qui changent, même le ciel qui devient plus nuageux te rappelant les mois hivernaux. Dans une veste de laine trop longue pour rester bien au chaud, un café de ta boutique dans ta tasse réutilisable en main, tu fais ce que tu préfères faire sur ton heure de dîner. Tu vagabondes dans ta petite ville, traversant les parcs pour admirer les enfants qui jouent, les feuilles des arbres qui tombent doucement et la nature qui s'endorme aussi tranquillement pour laisser place au tapis blanc que tu aimes beaucoup malgré le froid qui l'accompagne. Il y avait toujours plus de tasses de café bouillantes pour compenser.  
Tu marches d'un pas rapide parce que le temps s'est écoulé plus rapidement qu'à ses habitudes. Tu risque d'être en retard. Un retard ironique puisque tu es ta propre patronne, ça ne changera pas grand chose pour personne que tu arrives pas à l'heure prévue. Mais tu ne veux pas faire attendre personne si des clients arrivent avant que tu ré-ouvres tes portes pour l'après-midi. Les rues que tu admirais même si tu les connais par coeur ne te distraient plus. Tu comptais plutôt tes pas, comme tu fais chaque fois que la nervosité te revient. Ça t'aide à ne pas penser à toutes les problèmes qui ne t'appartiennent pas, mais qui reposent quand même sur tes épaules.
Tu t'arrêtes quand une demoiselle sur le trottoir de l'autre côté de la rue échappe le contenue de son sac sur le coin de la rue. Tu voudrais de l'aide à sa place. Tu regardes ta montres anxieuse devant les minutes qui filent et pourtant tu traverses la rue rapidement puisque le trafic te le permet. Tu reconnaissais la demoiselle en plus. Impossible de resté là sans rien faire. Pencher, elle ne remarque peut-être pas ton arrivée, alors tu prends la parole pour ne pas la faire sursauter avant de t'installer au sol avec elle. Salut Jade, ça va? Commençant à prendre le contenue au ssol sans vraiment avoir conscience de ce que tu as entre les mains, tu l'aides à remplir son sac. Peut-être que tu aurais dû offrir ton aide avant de l'imposer, mais bon tu es Luna on peut pas te demander la lune. Aider c'est ta seconde nature.
@Jade Moriarty