(TC) OUTSIDE

Tu n'as pas pris la peine d'allumer la télé aujourd'hui, tu ne voulais pas perdre ton temps, la maison qui se retrouve pratiquement délaissé depuis un certain temps tu as décidé de faire un bon coup de ménage ce matin. C'était plutôt libérateur, ça t'aide à t'occuper l'esprit et oublier tes soucis avec Kahoni qui est déjà parti bosser. Tu ne sais plus quoi penser, cet homme te rend folle et ça devient même une situation délicate qui te fait douter de ton couple. La journée continue très bien, tu essayes de profiter de ta solitude avant de prendre ta garde de nuit. 17h, tu n'as aucune idée de ce qui ce passe en ville, loin d'imaginer l'horreur qui se déroule au supermarché. Ton sac à l'épaule, tu prend la route à pieds jusque l'hôpital, un chemin que tu connais très bien maintenant que tu l'empruntes chaque jours. Cependant ça ne se passe pas comme d'habitude, l'attroupement autour du supermarché attire ton attention, les camionnettes de flics, les caméras de télé, les journalistes, un dispositif assez lourds qui annonce une mauvaise nouvelle. Non tu n'es pas curieuse, tu es juste attiré par ce qui ce passe, la foules qui marmonnes, quelques cries, des engueulades et à peine la rue traversé qu'un coup de feu retentit, instinctivement tu te baisses pour te protéger alors que le coup provient du grand bâtiment d'alimentation. - Bon dieu.. murmures-tu alors que tu te rapproches plus vite de la foule, ton regard qui parcours les visages apeurés puis tu découvres Magnolia, une de tes patiente à l’hôpital, tu l'as connais assez bien. Tu t'approches alors rapidement de la demoiselle. - Magnolia ! dis-tu assez fort pour attiré son attention, son visage qui se tourne vers toi, tu lis dans son regard sa détresse, elle a peur, tu le sens. Tu attends pas et la prend directement dans tes bras. - Tout vas bien ? Tu n'as rien ? Dis moi ce qui se passe là ? trop de questions qui envahis ton cerveau. Tu comprends peut être un peu ce qui arrive, un coup de feu, un personne armé, un attentat, un civil qui perd la boule en tout cas c'est dangereux, tu espères profondément qu'aucune personne que tu connais ce trouve encore à l'intérieur. Ton coeur explose dans ta poitrine.

@Magnolia Belkhïr

Il y a des habitudes qui au fil de temps s'étiolent, et puis d'autres qui au contraire persistent. Aujourd'hui n'a pas échappé à la règle, les oreillettes de glissées aux oreilles, la musique à fond - bien qu'à un débit sonore raisonnable toutefois - chaussée d'une paire de running, Daisy s'en était allé courir. Petit rituel qu'elle exerçait chaque jours depuis de nombreuses années maintenant, ce n'est pas parce qu'elle faisait une pause dans sa carrière de danseuse qu'il fallait pour autant se reposer sur ses lauriers. Hors de question. Ce n'est qu'après quelques minutes d'exercice et quelques foulées qu'elle reçu sur l'iPhone un flash info spécial. Elle fronça les sourcils en lisant, pensant à une drôle de blague dans un premier temps; ce n'était pas possible, pas à Wauwatosa. Aussi, prit-elle alors le risque de se rendre sur place tout en vérifiant et cherchant d'autres informations. Arrivée sur place, nombreuses personnes et force de l'ordre sont déjà présent, un poil agité aussi. Daisy, elle déglutit doucement, sentant les battements de son cœur s'accélérer davantage à chaque seconde dans sa poitrine. Instinctivement, elle compose le numéro d'Eryk, mais en vain. Même chose pour Julian et Ivy. Et puis, la silhouette familière de Frankie, une amie d'enfance, qui s'approche. "Frankie." Souffle t-elle tout en prenant son amie dans les bras. "Je n'en ai aucune idée, je viens d'arriver sur les lieux. Je n'arrive ni à joindre Eryk, ni mon frère, ni ma sœur.." Inquiète ? Le mot est faible.

@Frankie Falkenhausen

Garder son sang froid. Plus facile à dire qu’à faire, comme toujours, mais il fallait bien que quelqu’un y parvienne. Il en serait sûrement autrement qu’il était à l’intérieur mais ici, dehors, il se sentait plus soldat que prisonnier. Un soldat frustré d’être si inutile, mais un soldat quand même. Tout comme Dani, même enceinte, restait membre de la police. Elle ne devrait pas être là, mais c’était plus fort qu’elle. Luna avait enfin répondu à son message, ce qui lui facilitait les choses, même si elle lui avait appris que sa cousine et sa collègue Merri étaient à l’intérieur. Ryan, lui, n’avait aucune nouvelle de sa fille. Aucune information, si ce n’est ce coup de feu qui n’augurait rien de bon. Après Dani, que son fiancé avait emmenée à l’écart, c’est Ryan qui s’éloigna pour aller les retrouver. Effie voudrait qu’il garde Ryan à l’œil, et même s’il n’avait pas la moindre envie de jouer les baby-sitters, Elys lui emboita donc le pas, arrivant près du petit groupe juste à temps pour entendre Ryan dire qu’il voulait l’aider. J’veux aider aussi. Il n’avait pas été sur le terrain depuis un moment mais si l’armée leur faisait répéter encore et encore tout ce qu’ils avaient à savoir, ce n’était pas un hasard. Tous ces entraînements étaient ancrés en lui. Et puis, qui sait combien de temps les renforts mettraient à arriver ? Les forces de police de Wauwatosa, c'était pas la police de New York. Petite ville signifiait plus petits effectifs.Vous avez besoin de toute l’aide que vous pourrez trouver, et je suis pas un civil. Je peux vous aider. Et puis, qui mieux que lui pouvait comprendre ce que pouvaient être en train de vivre les otages, en ce moment même ? Quatre heures, ce n’est peut être pas énorme dans toute une vie, mais ça peut être très long quand on se retrouve à la merci d’une bande de fous. S’il pouvait aider à abréger leur calvaire, il le ferait sans hésiter.
@Ryan Withaker @Clive Milligan @Dani Brock

Je n’étais pas un petit flic de village, j’étais un flic de l’Alberta et Dani me connaissait assez bien pour comprendre qu’un plan mijotait dans ma tête à ce moment même, en observant Ryan que, je savais utile pour les négociations sans aucun doute puisqu’il est aussi avocat, puis Elys, cet homme qui semblait vouloir à tout pris aider me semblait si courageux et déterminer que, dans mon esprit s’était évident qu’il avait du vécu… Un policier ? Un homme qui a fait la guerre ? Un soldat… Je le détaille un petit instant silencieux et Ryan pour finalement être mitigé… Je savais que Dani ne serait pas contente, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés devant tout cela. Aucune nouvelle de @Melvin Brock, donc je ne pouvais pas lui demander de venir chercher sa sœur, alors je m’approche de Dani et je viens l’embrasser une dernière fois en posant ma main sur son ventre pour que mon fils sent la présence de son père... L’amour que je lui transmettais était peut-être beau, mais s’était un message… inquiétant même, parce que voilà, j’avais pris une décision. Je recule pour caresser la joue de ma fiancée, mes yeux dans les siens, je me veux rassurant, mais sincère dans un simple, -Je vous aime… quittant l’océan de ses yeux, je les pose sur le soldat qui se tien derrière elle et un de mes coéquipiers, je fais monter Dani dans la camionnette, -vous garder un œil sur elle et vous vous préparer pour d’éventuelles négociations… et donner moi deux autres gilets pare-balles dans le coffre Eastwood. Sur ce, le policier m’en sorti deux en hésitant, mais il savait très bien que je les prendrais de toute façon s’il ne le faisait pas, je me retourne vers Ryan et Elys, -venez… Puis, sans attendre, je me fraye un chemin à travers tous ses gens qui deviennent complètement fous pour les guider vers les policiers qui gardent l’entrée. Mais on doit réfléchir avant à un plan… entrer par derrière ? Ou bien directement là. - On ne va pas entrer tous les trois pour commencer... c’est risqué. Voilà j’avais déjà commencer à parler d’entrer dans le bâtiment en leur tendant leur gilet. -Un seul pour commencer et si c’est trop long, un autre suivra pour aider…aider-moi à trouver un plan. Bref, fallait faire quelque chose c’est vrai… si ont restait les bras croiser, les choses n’allaient pas bouger. Tous ceux qui me connaissent savent que j’ai souvent risqué ma vie et frôlé la mort plus d’une fois… Dani sait que, je suis un homme qui fonce et qui prend des risques... En Alberta, ça brassait beaucoup plus qu’ici et j’ai vu bien des horreurs, donc ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer, on doit faire quelque chose.

@Elys Gardner @Ryan Withaker @Dani Brock

La belle poupée sursauta lorsqu'un coup de feu retentit. Elle avait beau être en colère contre la vie, le monde ce bruit lui glaça le sang. Elle, qui était encore à l'intérieur quelques minutes plus tôt semblait tétanisée. Magnolia observait les alentours, la foule agglutinée autour du supermarché, les regards perdues des policiers, les pleurs des enfants aux alentours puis Monsieur Withaker agité, colérique au milieu de la foule. Elle ne l'avait jamais vu ainsi, aussi dévasté, aussi apeuré. Elle prit conscience que peut-être une personne de son entourage était parmi les otages. Un sentiment de tristesse l'envahit aussitôt, pauvre homme, la vie lui imposait cette souffrance néfaste lui qui avait été aussi compatissant, aussi conciliant. A vrai dire, tous ces otages ne méritaient guère ce châtiment. Soudain, son prénom fit écho parmi la foule, la belle poupée se retourna hâtivement, intriguée, cherchant cette voix si familière. Des bras fins, protecteurs s'enroulèrent autour d'elle. Magnolia fut rapidement envahit par une bulle bienfaitrice, un parfum vanillé lui chatouillait les narines. Wanda... Elle s'effondra aussitôt en larme, comme-ci toutes ces émotions lui grillaient le cerveau. "Pardon...Je ne sais pas ce qui m'arrive. Ce n'est pas moi qui suis enfermée." Elle s'écarta légèrement de sa soignante préférée, pour sécher ses larmes et l'a remercier d'un sourire qui se voulait rassurant. "Il y a une prise d'otage, je ne sais pas tout ce qui peux bien se passer à l'intérieur mais ce coup de feu..."

@Wanda Escobar @Ryan Withaker

Jules calma ses ardeurs de conquistador rapidement lorsqu'un coup de feu résonna. Que pouvait-il bien se passer à l'intérieur ? Elle regarda autour d'elle pour obtenir le moindre indice mais l'agitation qui régnait autour de cette foule et des policiers lui donnait mal au crâne. Pourvu que personne ne soit blessé, se disait-elle machinalement, méthodiquement. Elle frissonna aussitôt de peur lorsqu'elle repensa à Owen. Elle n'avait pas eut de nouvelles de lui depuis ce matin houleux. Owen Owen, Owen, se répéta t-elle sans cesse, comme un rituel en cherchant avec précipitation son téléphone. Bordel, pourquoi son sac était-il si mal rangé ? Elle le secoua dans tous les sens, sans résultats. Elle chercha autour d'elle une quelconque alternative avant de réellement exploser sous la pression. Elle plissa légèrement des yeux lorsqu'elle reconnut vaguement une silhouette d'un âge d'un certaine âge, barbu. Elle était certaine de l'avoir déjà vu en compagnie de Owen lors de la soirée Saint-Patrick. Elle s'avança rapidement vers lui, sans gêne elle tapota l'épaule de cet homme. "Monsieur, on se connait pas, mais je crois me souvenir que vous êtes un ami d'Owen. Je ne retrouve plus mon téléphone, avez-vous des nouvelles de lui ? Je commence à m'inquiéter et je ne tiens plus en place." C'est en sentant une vibration dans la poche arrière de son jean qu'elle prit conscience de sa stupidité. Foutu téléphone. Perchée, hyperactive, nerveuse, jouer au héros pouvait lui convenir à la perfection à condition de garder son calme et sa diplomatie. Tout le contraire de cette Saint-Val. Elle n'osa regarder son téléphone de peur de passer pour une cruche.

@Ryan Withaker

Tu le connais trop bien pour savoir qu’une idée germe dans son esprit, mais tu sais par avance que c’est probablement pas très brillant. Loin de là, l’envie de le voir comme un inconscient. Ce n’est pas ça, tu le respectes bien trop lui et ses choix pour le juger là-dessus. Tu sais surtout que ce n’est pas bon d’agir impulsivement. Et Clive saura reconnaître sa précipitation quand tu lui auras démontrer. Ton avis compte beaucoup pour lui et votre écoute fait partie des points important dans votre vision du couple. C’est ce qui fait que vous, vous entendez si bien. Tu n’as souvenir de trop grosses disputes, si ce n’est la fois, après sa chute sur la tête quand il a perdu patience et que tu as préféré rester dans ton coin le temps que ça se calme. Qu’importe…tu n’as pas le temps de te replonger dans ces souvenirs. Le temps est précieux là. Et la voix de ton fiancé te revient plus distinctement. ’’…tu envois quelqu’un me chercher…je serais proche de l’entrée là-bas, tu as compris ?’’ ’’Clive…’’ Le ton de ta voix n’est pas assez élevé pour qu’il t’entend au milieu de ce brouhaha environnant. Son baiser sur le front n’est que pure frustration qui nourrit un peu plus ce sentiment étrange qui te pousse à le freiner dans ses idées. ’’Je veux y aller aussi, je peux pas laisser ma fille sans rien faire, laisse moi t’aider…’’ La voix de Ryan se projette aussi dans ton esprit, ses mots assez révélateurs pour attirer un peu plus ton attention. Il faut vraiment qu’ils se calment tous les deux. Ca va crescendo… Elys a aussi des envies de se jeter dans l’action. Tu te pinces les lèvres pour contenir le flot des mots qui brûlent tes lèvres. Lèvres que Clive kidnappe dans un élan fougueux. ’’Je vous aime…’’ souffle t-il avant de commencer à s’écarter et d’embarquer avec lui tes deux amis. Les mains sur les hanches, tu secoues la tête en les regardant faire, ignorant la voix de l’autre agent de police derrière toi qui veut te presser jusqu’à la camionnette. ’’Agent Brock !’’ Tu lui fais signe de se taire alors que tu te précipite en avant, à pas décidé pour barrer la route à ton fiancé, ton regard bleu déterminé s’ancrant dans le sien. T’excusant silencieusement auprès de Elys et Ryan avant de dire, sans te cacher - ryan étant accosté à ce moment là par une jeune femme. ’’Clive, regardes-moi.’’ Tu l’attires finalement à l’écart. ’’Je sais combien ça te tiens à coeur de sortir tous les otages sains et saufs mais ce n’est pas une raison pour prendre une décision hâtive… C’est du suicide d’y aller comme ça, sans un plan, qui plus est en voulant embarquer Ryan et le frère de Effie. Loin de là le fait de remettre en question ton talent, mais…’’ Tu marques une pause, caressant ses mains. De la tendresse dans la voix. ’’Faut que tu acceptes de prendre quelques instants pour mettre les choses à plat et avoir une vue d’ensemble pour agir. On ne sait pas encore ce que veulent les preneurs d’otages, on n’en sait trop peu pour y aller comme ça, sans ressources. Il faut prendre une longueur d’avance sur eux afin d’anticiper leurs rebonds…’’ Cette fois ci tes mains glissent jusqu’à ses joues, lui faisant aussi comprendre avec ton regard que les souvenirs de son propre statut d’otage est bien trop fait et qu’il agit avec l’émotion et la peur de ce qu’il a connu. ’’Le chef serait le premier à te le dire, tu le sais. Tu n’as pas le droit de t’infliger un stress aussi grand. Pas tout seul. Je suis là, les autres aussi. On va y aller ensemble, en suivant un mode opératoire. Apprends à souffler, surtout aujourd’hui…’’ Tu parles pas directement de cette dure semaine qu’il a connu mais tu sais qu’il comprendra facilement tes sous-entendus.

@Clive Milligan @Ryan Withaker @Elys Gardner

C’était peut-être stupide de ma part… M’engager impulsivement dans le tas et prendre des risques aussi. Dans ma tête, je revoyais exactement cette scène de prise d’otage que j’ai vécu, il y a un petit moment. Mutilé, enfermer, attacher, torturer et même battu presque à mort… une véritable histoire d’horreur qui sans aucun doute m’a laissé des séquelles grave aujourd’hui. Je revois encore le corps de mon coéquipier pourrir à mes pieds et j’ai de la difficulté à avaler lorsque Dani vient me bloquer le chemin pour m’observer avec ses yeux bleus. Ma fiancée me connaît trop bien, elle comprend... Elle veut simplement m’aider. J’écoute attentivement ses paroles, détourne les yeux pour observer le bâtiment, mais elle repose ses mains sur mes joues pour me forcer à garder ce contacte visuel... Revient sur terre Clive, Dani a raison, vous ne savez pas ce que veulent ces malfaiteurs et vous devez être plus intelligent et rusé qu’eux. Puis, il est vrai que si mon grand chef, lui qui est comme mon deuxième père, était là, il me dirait « Mon garçon, tu n’es pas con à ce point... réfléchi. » Pour commencer, j’offre tout de même les deux gilets pare-balles à Elys et Ryan… En cas d’émeute ou de coup de feu à l’extérieur, cela leur servira tout de même et sachant qu’ils ont une place importante dans la vie de ceux de mon entourage, je préfère leur laisser une sécurité de plus. « J’suis désolé bébé, je voulais pas te faire peur... » Mes yeux l’observent un peu perdu et confus, « aide-moi à trouver une solution Dani, je réfléchis mal... » Je prends une profonde respiration en tournant mon regard vers le bâtiment du supermarché et puis je pose mon regard sur mes coéquipiers qui barre l’entrer. « Tenez à l’écart tous ceux qui veulent passer, peu importe la façon qu’il faut… Je préviens ceux qui veillent sur la sortie d’urgence et tout autour du bâtiment, je dois revoir mes plans et trouver une autre solution. » Je suis extrêmement sérieux en ce moment, ils sont des agents, certain viennent de cette petite ville, mais d’autre on tous été transférer comme moi au commissariat de Wauwatosa. Ce n’est pas parce que nous sommes dans une petite ville que nous sommes faibles et incompétents, ces hommes et femmes ont tous un vécu différent. Sur ce, je prends Dani par la taille pour l’attirer avec moi dans la foule hystérique, je dois l’éloigner d’ici surtout en voyant que la foule se bouscule de plus en plus… Est-ce que j’ai peur ? Bien sûr que oui, je n’ai pas envie que ces victimes vivent une telle torture ou pire... la mort.

@Dani Brock @Ryan Withaker @Elys Gardner

Ryan abordé par une jeune femme qu’Elys ne connaissait pas, Clive stoppé par Dani, clairement venue pour lui remettre les idées en place, Elys resta planté là à observer la supérette. Clive était déterminé à entrer, quitte à être bien trop téméraire. Elys n’avait même pas eu le temps de lui faire remarquer que jouer les cow-boys ne ferait que mettre tout le monde en danger. Force de l’ordre, otages, passants… Il allait trop vite. Vu l’expression du visage de Dani, elle était clairement déjà en train de s’en charger. Alors en silence, Elys observait les lieux, le gilet pare-balle donné par Clive toujours dans la main. D’une part parce que ça lui évitait de prêter attention à des conversations qui ne le regardaient pas, et d’autre part parce qu’avant de faire quoi que ce soit, ils devaient avoir plus d’informations sur ce qui se passait exactement à l’intérieur. Partir en reconnaissance, ça faisait partie de son boulot. Perché dans son avion, il avait une vue imprenable sur les lieux. Là, avec les rideaux métalliques fermés, ils ne voyaient rien de ce qu’il se passait. Combien étaient-ils ? Quelles armes possédaient-ils ? Combien d’otages restait-il à l’intérieur, maintenant qu’ils en avaient fait sortir ? Où se trouvaient-ils ? Des vies étaient en jeu, ils n’avaient pas le droit à l’erreur. Et puis égoïstement, il avait lui aussi envie de rentrer chez lui en un seul morceau. Après ces onze mois d’enfermement, et les suivants passés à remonter la pente – de ce côté-là, il avait encore du boulot à faire – il n’avait pas envie de repartir à zéro. Et puis pour Luna, pour Effie, ses parents, il n’avait pas le droit de foncer tête baissée comme un crétin.

Comme on dit, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Voyant Clive commencer à tourner les talons en compagnie de Dani, après s’être adressé à ses hommes, Elys fendit la foule pour se diriger vers eux. Même si se ruer à l’intérieur n’était pas une bonne stratégie, ce que Dani semblait avoir fait comprendre à son fiancé, Elys voulait toujours aider du mieux possible à libérer ces otages le plus vite possibel et surtout, en un seul morceau. Dani ! Clive ! Il faut savoir ce qu’il se passe à l’intérieur. On voit rien d’ici, mais je crois qu’il y a des fenêtre sur le toit. Après des années dans un cockpit, évidemment, son premier réflexe était de prendre de la hauteur. Eux, par contre, vont vite savoir tout ce que vous faites, ajouta-t-il désignant les journalistes qui, comme toujours dans ce genre de situations, se pressaient derrière le cordon de sécurité en quête d’images choc.
@Ryan Withaker @Clive Milligan @Dani Brock

Complètement sonnée, tu fixes le vide pendant quelques secondes avant de sentir la panique monter en toi. Peu à peu, l’air hagard, tu commences à hyperventiler. Un sac, il te faut un sac. Tu vides par terre sans la moindre hésitation le sac en papier qui contenait tes légumes et respires à l'intérieur aussi lentement que ta panique te le permet. Tu n’arrives pas à croire que quelques minutes plus tôt à peine, tu étais encore dans le supermarché désormais fermé, pris en otage par un forcené. Ou plusieurs, qui sait. À quelques minutes près, tu aurais fait partie de ces pauvres gens coincés à l’intérieur. Cette simple pensée suffit à faire la peur remonter et bientôt, tu as l’impression que ton sac en papier ne te suffit plus. Tu continues toutefois à respirer à l’intérieur, sachant pertinemment que l’enlever ne t’aiderait pas plus. Soudain, un coup de feu retentit et tu entends des cris à droite et à gauche. Les larmes te viennent alors aux yeux. Tu es seule, là où beaucoup se connaissent et se soutiennent. Ta famille est à des milliers de kilomètres de là, ton cousin à son travail. Tu ne peux compter sur personne. Tu sens une larme ruisseler le long de ta joue, mais n’en as que faire. Tu viens miraculeusement d’échapper à un événement qui, s’il tournait mal, aurait pu t’ôter la vie.

(@Liam McKinley)

Léonard avait pour habitude de passer devant le supermarché durant son chemin vers l’hôpital. Quand il prenait le temps de s’y arrêter, il achetait certaines provisions, comme des boissons énergisantes, qu’il laissait trainer dans son casier pour les quelques journées à venir. Aujourd’hui, il était venu remplir son stock. En se garant sur le parking, Léo se demandait ce qui pouvait bien rameuter autant de monde. Une promo peut-être ? Plus il s’avançait, plus il comprenait qu’une catastrophe était en train de se produire. La première ambulance qu’il vu filer venait de confirmer sa théorie. Il ne mit pas longtemps avant de sortir de son véhicule pour rejoindre la foule.

Le jeune docteur n’était pas natif de Wauwatosa, pour autant, il reconnut certains visages comme celui de Frankie au loin. Il s’approcha d’elle afin de prendre la température.
« Salut Frankie, il se passe quoi par ici ? Ca va toi ? » Questionna-t-il inquiet quand il vit ses yeux chargés de peur.

@Frankie Falkenhausen

**Inscription** : 01/10/2017

Comme on peut s’y attendre, absolument tout le monde est sur les nerfs autour de ce supermarché. Chaque est esprit devient une bombe à retardement. C’est sans doute aussi pour ça que les trois hommes cherchent par n’importe quel moyen d’aider, de faire quelque chose pour arrêter tout ça. Le coup de feu qui a retentit a aussi un choc pour l’extérieur. Personne ne sait ce qu’il se passe, si tout le monde va bien. Et pour Ryan l’idée que sa fille soit toute seule, voire blessée dans cette situation le rend fou. Si une seule personne n’ose toucher qu’à un seul de ses cheveux il va certainement devenir très méchant. Lui qui est si calme, doux il peut devenir dangereux lorsque les vies de ceux qu’il aime sont en danger. Il a de nouveau aperçu Magnolia, il essaiera d’aller la voir plus tard, là elle semble bien accompagnée et donc en sécurité. Finalement c’est une autre jeune femme qui l’aborde, il plisse les yeux. Il sait très bien qui elle est mais le stress font qu’il a besoin de se concentrer. Jules, la douceur du beau Owen. Je ne sais pas où il est, mais il va bien … se contente-t-il de lui dire avant de fouiner dans sa poche et lui donner son portable … appelez-le, puis il repart donc sans téléphone. Il n’en a pas besoin, et si ça peut rassurer au moins une personne autant que ce soit le cas.

Ryan se retrouve alors avec Dani, Clive, Elys et Dani. La tension est palpable au milieu de ces quatre là. Dani est inquiète et c’est normal, elle parle à son fiancé. Ryan commence à perdre patience mais reste calme. Il n’y a pas le temps de faire des discussions là, il faut agir et faire des choix. Clive semble vouloir intervenir à l’intérieur du bâtiment, les mos d’Elys sont aussi censés, il faut qu’on trouve une solution … dit Ryan d’un ton sec. Un peu pour que tout le monde soit concentré. Dani, prends contact avec eux, il faut qu’on sache si tout le monde va bien, ce qu’ils veulent … Ryan essaie de respirer … je veux y aller avec Clive, je veux sortir ma fille et les otages de là … il réfléchit quelques instants, s’il le faut propose un échange … il veut prendre la place de sa fille, en plus il parle, il essaiera de parler aux ravisseurs. Il peut y arriver, comme ne pas en revenir, il le sait. Il ne voit pas quoi faire d’autre …

@"Magnolia Belkhîr" @Jules Saint-Val @Elys Gardner @Dani Brock @Clive Milligan

Il a suffit de quelques instants pour rendre à ses idées, une vision plus claire. Tes yeux ancrés dans les siens, tu lis peu à peu le retour à la raison, à la sagesse. D’un fin sourire, tu termines de le rassurer quant à la situation qui reste malgré tout inquiétante et c’est ainsi que tu te laisses cette fois-ci, attirer loin de la foule qui commence à bien s’agiter. Des agents de police mettent tout en oeuvre pour maintenir leur mouvement, osant hausser le ton pour les assagir. Céder à la panique est sans aucun doute, la dernière chose dont tout le monde a besoin. Les gens dehors, les otages…ils ont surtout besoin de savoir qu’on est avec eux, prêt à leur porter secours. N’oubliant pas aussi la remarque intéressante de Elys, d’autres agents ont été mobiliser pour étudier cette éventuelle observation.
(…)
Et c’est ainsi que tu te retrouves à bord de ce fourgon, prête à tenter le contact avec l’intérieur du supermarché. Prenant en compte les propos de Ryan, tu t’accroches à l’espoir que les preneurs d’otages finiront bien par répondre en vue de ton quatrième essai de communication.
Finalement c’est ce qu’il se produit, et tu sens ton coeur accélérer un peu plus en entendant la respiration de ton interlocuteur. ’’Bonjour…merci d’avoir répondu. Je suis l’agent Brock. Pouvons nous parler ?’’

@Clive Milligan @Elys Gardner @Ryan Withaker

**Inscription** : 01/10/2017

Les journalistes sont nombreux dehors, les forces de l'ordre aussi. La télévision américaine annonce que la police tente de rentrer en communication avec les preneurs d'otages. Les noms des otages ne sont pour l'instant pas communiqués pour ne pas affoler les familles.

LE CONTACT EST ETABLI ENTRE LA POLICE, L'AGENT @DANI BROCK ET LES RAVISSEURS.

Les mots de Ryan résonnent à mon esprit, j’aimerais sincèrement aider Ryan à sortir sa fille de là et tous les autres otages... J’étais sérieux en voulant les faire entrer là dedans. C’est Clive qui pense ainsi, j’avoue moi-même qu’il faudrait que j’entre pour savoir de mes yeux ce qui se passe là-bas, il en faut au moins un ou deux policiers, sur ce, je me demande justement où est Eloy… Si j’étais à la place de Ryan, je ferais la même chose et c’est normal, je ne voudrais qu’une chose, sortir mon enfant du supermarché. – T’inquiète pas Ryan, on va établir un plan… Je pose une main sur son l'épaule pour le rassurer attendant que Dani ait un contact avec les ravisseurs du supermarché. Lorsqu’on décroche le combiné, mon cœur s’accélère et je me rapproche de ma fiancée en entendant celle-ci prendre la parole… Mes yeux l’observent attentivement et refermant la porte de la camionnette pour mettre la conversation hors de portée des journalistes, je fais signe à Dani de mettre la ligne sur main libre. Moi, Ryan, Dani, Elys et les deux autres agents sommes prêts à entendre ce qu’ils ont à nous dire... Alors que, mon regard curieux et sérieux observe le téléphone, je fais signe à tout le monde de se taire et rester silencieux pour que Dani poursuive la communication...

@Dani Brock @Eloy Gardner @Ryan Withaker @Elys Gardner