(TC) SHINE BRIGHT LIKE A DIAMOND

L'étau se resserrait autour de toi. Tu avais l'impression de suffoquer alors que les corps se resserraient entre eux. Les gens se bousculaient, certains voulaient rester, d'autres fuir loin. Et, au loin, aux premières loges, les cris des policiers qui ordonnaient à la foule de reculer, pour sécuriser le plus large périmètre. Toi, tu commençais à avoir la tête qui tournait, le souffle court... Tu allais déchanter, lorsque tu ressentis sa présence. Ton père, tenant de ses mains délicates ton visage. T'étais tellement contente de le voir, que l'envie de pleurer et de rire en même temps te prit. C'était un vrai bordel dans ta tête, mais là, enfin, au creux de ses mains, tu t’apaisais. Il était là et tu pouvais enfin reprendre ton souffle. "Tu n'as rien ?", demanda-t-il. Dans un premier temps, tu te contentas d'un signe de tête. Il te scrutait de son regard clair. Ça aurait pu être impressionnant, au fond, c'était surtout rassurant. "Je vais bien", que tu répondis simplement. On vous poussait, et tu attrapais le bras de Ryan. Hors de question de t'en éloigner. "Carina... je... j'suis désolée p'pa...", tu ne savais pas trop quoi dire. Tu t'en voulais. De quoi, tu ne savais trop. Mais tu te détestais. Ta pauvre petite sœur se retrouvait dans ce merdier. C'était un cauchemar. Pas le temps de continuer qu'un bruit sourd vous coupa.

«Putain mais vous avez appris où à installer un périmètre de sécurité?!» T’avais fait claquer la portière pour indiquer ta présence au cas où on ne t’aurait pas entendu. C’était le genre de situations que tu détestais devoir gérer, il y avait du monde et même si une majorité devait être sous le choc, une minorité était curieuse et empêchait d’étendre le cordon de sécurité, à s'amasser contre le cordon. «Il faut qu’on les repousse sur le côté. Si ces types sortent, ils auront qu’à tirer dans le tas.» T’en doutais mais tu pouvais pas prendre le risque de laisser autant de monde à découvert. T’en savais pas énormément sur la situation en plus, juste le strict minimum et t’avais espéré qu’un des agents sur place puisse t’informer davantage. Mais rien pour l’instant, alors tu te contentais de ce que t’avais entendu à la radio en débarquant ici. Ce qui n’était pas rassurant, c’est que ces braqueurs devaient être des amateurs. Les pros n’avaient pas besoin de faire exploser une vitre pour s’imposer lors d’un braquage, ils avaient une méthodologie bien rôder, apparemment tout l'inverse des braqueurs du jour. Ça rendait la situation plutôt imprévisible et c’était pour cette raison que tu cherchais à tenir les gens dans cette rue le plus éloigné possible de la bijouterie. «Vous avez appelé une ambulance?» demandes-tu en attrapant par le bras un des agents qui passait à côté de toi. «Je m’en fous qu’il n’y ait pas de blessé. Je veux au moins une ambulance ici. On anticipe, compris?» Tu le fusilles de regard et le regardes s’exécuter quelques secondes plus tard pendant que tu sondais la foule qui semblait reculer peu à peu. Elle était à l’écoute des consignes qu'on lui donnait et ça relevait presque du miracle. Au milieu de tout ces gens, tu tentais de t’assurer que personne ne semblait blessé et t’ignorais ces questions que les gens te posaient lorsque tu passais devant eux. De un parce que tu doutais pouvoir y répondre et de deux, parce que ce n’était pas ta priorité. Mais malgré ta concentration, ton regard s’était arrêté une demi-seconde de plus sur @Nikki Reyes que t’avais repérée dans la foule. Elle semblait légèrement écorchée au niveau de la joue, mais pas suffisamment pour que tu cherches à t’enquérir de son état. Beaucoup trop focalisé, même tes lèvres n'avaient pas esquissé le moindre sourire, de toute façon la situation ne s'y prêtait pas aujourd'hui. T'étais presque impassible jusqu'à ce qu'une main se pose sur ton épaule pour attirer ton attention. Quelqu’un s’était enfin décider à te briefer un peu plus en détails sur la situation et vous vous étiez légèrement écartés afin que votre échange ne soit pas entendu par n'importe qui.

Ryan Withaker est quelqu’un qui peut être très sure de lui. Mais il a aussi une part de lui toujours anxieuse. Il ne le montre pas et c’est comme ça qu’il se retrouve enfermé dans le piège des médicaments ou des bastons dans les bars. Vous n’imaginez pas ce qu’il peut se passer dans sa tête poivre et sel quand ses filles sont en danger. Il a fait au plus vite pour venir retrouver Maya devant la bijouterie. Ça n’a pas été facile entre la circulation complètement bloquée et les imbéciles qui ne voulaient pas le laisser passer. Des gens qui n’avaient aucune raison d’être là mais pour oublier leurs vies tristes et monotones ont plaisir à sentir le danger derrière les lanières de sécurité. Dans la foule, il trouve rapidement sa première fille. Il ne peut faire autrement que de la regarder et lui demande si elle n’a rien. Il est heureux de la voir, qu’elle soit entre ses grandes mains. Une part de lui est rassurée. Il la laisse se tenir à son bras. T’en fais pas, ça va s’arranger … il ne peut pas se permettre de paniquer avec Maya à côté de lui. Il croit que ça va s’arranger. Ses yeux se posent alors sur un policier qui débarque en semble vouloir jouer au chef. Prenez votre temps surtout … je vous conseille de sortir rapidement ma fille de là ! Ryan est énervé, il est autoritaire. Il se radoucit en se retournant vers Maya. Je peux appeler Maman, pour qu’elle vienne te chercher … Il n’a pas envie qu’elle reste là à stresser et en danger.

Tu ne pensais pas te retrouver ainsi dans cette situation, comme si tout cette histoire devais te dissuader de l'épouser, un mauvais présage pour votre futur vie de couple. Superstitieuse ? peut être bien oui. Tu as eu tellement d'épreuve dans ta vie qu'aujourd'hui tu te méfie de tout ce qui se passe, tu as peur de faire des mauvais choix ou même finir par prendre un mauvais chemin. En ce moment tu t'inquiète surtout pour Carina qui te rejoint vite une fois contre le mur, tu la prend dans tes bras la serrant fort pour la ressuer. - Chut, ça va aller..je suis là ! dis-tu doucement, alors que la belle panique et d'un côté tu la comprends, les deux hommes, leurs armes et leurs voix qui éclatent en criant des ordres aux vendeuses. les paroles de Carina alors qu'elle dis ne pas vouloir mourir, tu prend son visage dans tes mains. - Il ne t'arrivera rien Carina, je ne laisserais rien t'arriver. ajoutes-tu en la reprenant dans tes bras alors qu'un jeune homme s'approche vers vous, tu ne le connais pas et il semble pourtant connaître la demoiselle. Tu observes les alentours et les deux hommes qui semble encore plus tendu maintenant que la police est arrivé, tu sors ton portable et le cache derrière le dos de Carina, un appel manqué de Ryan, tu prend le risque et lui envoie un sms, les mains tremblante tu écris rapidement et range vite ton portable.

@Carina Withaker @Ryan Withaker @Axel Dixon

Tu es contre Effie jamais tu aurais pu croire que tu serais si proche d'elle, tu la regarde dans les yeux et tu sais qu'elle dit vrai, mais aujourd'hui en face de vous c'est des hommes armés. Relevant le regard tu reconnais la voix d'Axel, tu fais un petit sourire avant de lui attraper la main, tu te redresses doucement quand tu sens Effie derrière toi tu espère ne pas être vu, tu regardes Axel avec un sourire essayant de te calmer "Que fais tu ici?". Dis-tu en chuchotant pour ne pas les provoquer, ton regard se porte dehors, tu vois ton père mais aussi ta soeur, tu as envie de te lever, de courir vers eux, de sentir les bras de ton père autour de toi, d'entendre ta soeur te hurler dessus avant de sentir ses main attraper ton visage pour regarder si tout allait bien. Effie se redresse enfin, tournant ton regard vers, tu essayes de voir si elle à réussi à envoyer ce texto, t'aurais voulu qu'elle lui dire que tu l'aimais, que c'était ton père malgré tout mais trop long. Y'a une jeune fille avec lui tu lui donnerais l'âge de ta soeur, tu essayes d'attirer son attention "Tu t’appelles comment?" . Demandes-tu en tremblant toujours autant, tu attrapes d'une main celle d'Axel puis de l'autre celle d'Effie pour te rassurer, tu regardes les hommes avec les armes espérant qu'ils puissent partir rapidement.

@Tess Allen @Maya Withaker @Ryan Withaker @Effie Gardner @Axel Dixon

Citation :

C'est quoi ce bordel ? Hurla un des braqueurs en voyant ses otages s'amuser, discuter comme s'ils étaient dans un putain de café. Fermez tous vos gueules ! Il est ferme, il est sérieux et braque son arme sur le blondinet qui s'amuse à dragueur la jeune femme. Il tire une nouvelle fois en l'air avant de pointer l'arme sur une jeune brune au sol. Jette ton portable, jetez les tous ! Ils sont très énervés. Pendant que celui-ci vise les otages, son compagnon s'assure que la vendeuse met bien les bijoux dans le sac. Ils commencent à paniquer. Ils entendent la foule et la police.

Attentif aux informations que l’on te transmettait, tu gardais toujours un regard sur les gens regroupés derrière le cordon de sécurité. Il pouvait toujours y avoir des gens qui pouvaient communiquer avec des proches dans la bijouterie ou même un complice qui les informait de la situation à l’extérieur. Malgré tout, ça t’aurait surpris, il ne s’agissait que d’une bijouterie et t’étais prêt à parier que ces mecs n’avaient rien prévu, raison pour laquelle ils semblait à cran. Un peu comme ce type qui venait de s’adresser à toi lorsque ton collègue avait fini de te briefer. T’étais à moitié étonné, c’était chose courante et puis n’importe quel père aurait réagi ainsi. «C’est votre fille?» Devant lui, tu le sondes longuement, jetant un bref coup d’œil à jeune fille brune à ses côtés. «Occupez-vous d’elle et laissez mes collègues et moi nous occuper des personnes dans cette bijouterie, compris?» Une façon de lui faire comprendre que sa priorité se tenait à ses côtés et que les tiennes, se trouvaient dans la bijouterie puisqu’en plus de son autre fille, d’autres personnes s’y trouvaient. C'est en revenant sur tes pas que t’avais rentré ta tête entre tes épaules à la détonation d’un coup de feu. Même d’où tu te tenais, t’arrivais à entendre la voix des braqueurs s’élever. La tension était bel et bien présente et ce n’était jamais bon signe. «Clay! On en est où de l’accès aux caméras de surveillance?» demandes-tu en disparaissant à l’intérieur d’un fourgon. T’avais l’impression que les choses n’avançaient pas et aucun contact n’avait été pris avec les braqueurs. En même temps, ils n’allaient sûrement pas être très bavards. Ils semblaient déjà à côté de la plaque, incapables de gérer la pression face à ce qu’il se passait à l’extérieur.

@Ryan Withaker @Maya Withaker

"T’en fais pas, ça va s’arranger …". Ton père semble sûr de lui, aucune faille dans son regard. Au fond, tu sais pertinemment que ce n'est qu'une carapace. Un moyen de te calmer, de garder la situation sous contrôle. Mais tu préfères te leurrer, croire aux paroles de ton cher paternel, à ce regard certain, ne pas céder à la panique, alors qu'il te calme fermement. Pourtant, tu le sens s'énerver contre un policier qui passe par là. Tu n'y fais pas vraiment attention. Toi, tu laisses ton regard parcourir les corps alentours. Des regards apeurés, d'autres juste curieux. Et puis, la voix de ton père qui te ramène auprès de lui. "Je peux appeler Maman, pour qu’elle vienne te chercher …". Tu hoches tout de suite ta tête. Non. Tu veux rester. Tu ne peux pas partir. Tu ne sers à rien, mais tu ne peux te résoudre à tourner tes talons et abandonner ta sœur... Tu ouvres ta bouche, prête à répondre, mais un coup de feu te coupe. Tu sursautes. Tous semblent retenir leurs souffles alors que quelques cris d'effrois percent au loin et qu'un mouvement de panique s'empare de la foule.


@ryan withaker, @carina withaker

Tu prend des risques, surement trop même mais tu n'as pas envie de rester sans rien faire, puis un SMS secret ne peut pas être si grave.. si peut être. tu sursautes quand l'un des deux braqueurs te cris dessus en pointant son armes près de ta tempe. Il t'ordonne de lâcher ton portable, à toi mais aussi aux autres, tremblante tu obéis. Carina toujours près de toi comme les deux autres jeunes qui sont arrivés, un certain Axel et une petite blonde, Tess. tu ne les connais pas mais dans ce genre de situation tu comprends que tout peux vous rapprocher, être soudé c'est le principal. Mais alors que tu observes la scènes du deuxième braqueur et le voix prendre ta bague de fiançailles sans savoir pourquoi tu te redresses en levant la main vers lui. - Non pas celle-ci. dis-tu soudainement, un comportement que tu ne comprend pas toi-même, tu t'en fiche de cette bague, tu t'en fiche totalement. Elle est juste là pour faire plaisir à ton fiancé, pour que tout ce mariage soit réel alors que pour toi ça raisonne faux. Un comportement qui effraye le braqueur, tu étais imprévisible pour tout le monde et dans la panique, dans ton cris un coup de feu retentit. Une, deux, trois seconde avant que tu ne sente la douleur dans ton épaule gauche, la chaleur de ton sang qui coule contre ton bras et ton décolleté, ton autre main qui vient instinctivement touché ta blessure alors que tu commences à reculer contre le mur pour te laisser tomber au sol. Non, ce n'est pas grave..

Tu panique totalement, Tess est bloqué dans cette bijouterie et tu ne peux rien faire pour l'aider. Tu ne sais pas comment garder ton calme, même si d'autres personnes ont peu être un proche dans le bâtiment, tu voudrais juste sortir ta petite amie. Égoïste certainement et pourtant si rare venant de toi. Une grande femme blonde cris son prénom, et pour avoir vu quelques photos tu la reconnais comme étant la mère de ta chère petite amie, hors elle n'est pas au courant de ton existence. Une double situation à risque. Tu restes assez loin de ta belle mère, tu essayes de voir Tess à l'intérieur alors que la foule restes derrière les barrières de sécurité, tu aperçois rapidement la chevelure blonde de ton ange, son visage et ses lèvres qui te murmure un " Je t'aime" tu sens ton coeur exploser, tu es près à bondir par dessus les barrière et les agents de sécurité quand Mme Allen commence à pleurer et à crier de sortir sa fille au plus vite, de sortir sa fille malade... Tu te fige un instant, sans comprendre, tu t'approches alors de cette femme que tu connais peu alors que tu aimes sa fille au de-là du réel. tu tente une approche délicate. - Mme Allen, je suis un ami de Tess. Comment ça malade ? demandes-tu sans vraiment prendre le temps de la rassurer, t'es aussi paniqué qu'elle voir même dans une situation que tu ne comprend pas. Elle te regarde et semble te reconnaître à moitié, tu l'avais rencontré une fois au bal de noël mais pas plus, elle sait que tu es bénévole avec sa fille. Un autre coup de feu retentit, des cris à l'intérieur, tu sursautes et passe un bras réconfortant autour des épaules de ta belle mère.

@Tess Allen

Tu es humaine comme tout le monde tu es curieuse. Tu as de la chance, beaucoup de chance. Tu aurais pu entrer dans cette boutique pour continuer de rêver. Tu t’en sors qu’avec une petite égratignure de rien du tout quand d’autres sont pris au piège. Tu as parlé rapidement à un jeune homme un peu paniqué mais tu comprends qu’il a quelqu’un à l’intérieur. Cela doit être tellement terrifiant. Avec la foule tu as été un peu déplacée. Tes yeux ce sont rapidement posés sur le lieutenant qui arrive. Vos regards se croisent mais rien ne se lit sur son visage. Egoïstement tu pourrais être bête mais tu sais que c’est un moment particulier. Et il ne te doit rien, il n’a pas à s’inquiéter juste parce que tu te trouves au mauvais endroit au mauvais moment. Il y a du monde autour de toi, le tout t’étouffe. Tu sursautes à chaque coup de feu et te couvre la tête et les oreilles comme tu peux. Tu essaies de te protéger. Le problème est à l’intérieur de la bijouterie mais on ne sait jamais. Petit à petit tu arrives à te sortir du groupe. Tu commences finalement à quitter cet endroit avant de te retourner. C’est à plusieurs mètres que tu t’arrête, espérant voir ces salopards se faire arrêter. Et peut être que tu t’inquiète pour ceux qui assurent la sécurité, comme ils peuvent.