(TC) DISPENSARY

**Inscription** : 01/10/2017

dispensary

Suite à la prise d'otage, le dispensaire de l'hopital a rapidement été aménagé pour accueillir les différentes victimes. Une poignée d'otages a réussi à sortir, échangés avec les autorités. Certains se retrouvent là, seuls, avec leurs proches restés sur place. D'autres sont des dommages collatéraux, blessés par la foule. Encore d'autres viennent voir si leurs proches sont là, sans nouvelles ils paniquent. Et bien évidemment les médecins sont là pour que tout se passe au mieux. En plus de leur travail hallucinant au quotidien, ils se retrouvent à gérer cette crise. Ce n'est pas facile, certains attendent leurs soins, ils font au plus urgent. Soyez patients et restez forts.

membres inscrits :
[@Nikki Reyes, @Owen Grahms, @Max Evans, @Veronika Faure, @Elena Westerfield, @Andrew Harris, @Auden Serritzlew, @Julian Parker, @Melvin Brock, @Klaus Falkenhausen, @Eryk Mills, "Sofia Sullivan"]
- Favorisez des posts courts pour faire avancer rapidement le sujet.
- Taguez les personnes avec qui vous jouez pour plus de facilité.
- Il n'y a pas d'ordre de passage, postez quand vous voulez pour répondre à vos camarades.
incruste autorisée

La journée n'était pas censé être ce qu'elle était devenue. Comment une simple virée au supermarché en famille peut tourner au drame ? Une prise d'otage, à Wauwatosa personne ne l'aurait cru. Tout c'était passé tellement vite que je réalisais encore à peine ce qui se passait.Ou alors je voulais refouler tout ceci pour ne pas être prit de panique et rester fort et conscient jusqu'au bout. J'avais été séparé de ma femme et de ma soeur et seulement une minute de temps, simplement parce que je faisais parti du groupe de chanceux qu'on a pu évacuer tout de suite. Il n'y avait pas de bonnes nouvelles à tout ceci ou si une : Mia ne serait pas orpheline. Elle avait absolument voulu me suivre au rayon gâteau et c'est ce qui nous a sans doute permis de sortir. J'étais avec Mia qui ne s'arrêtait pas de pleurer. Au dispensaire elle a été prise en charge rapidement car c'était une enfant. A priori elle n'avait rien de grave. Moi je n'avais pas vraiment eu le temps de m'examiner, une légère douleur à la jambe mais sans doute rien de grave par rapport à ce que je pouvais voir. Je n'étais pas seul, et je connaissais pas mal de monde ici : Nikki, Max, Elena, Melvin ....si on nous aviez dit étant jeunes qu'on vivrait cela ensemble, nous aurions tous rit. Je me sentais perdu, impuissant, je ne pouvais rien faire ci ce n'est aller voir comment aller les autres, aider peut-être. Je pensais évidemment à Merri et à Sarah mais je ne voulais pas être triste, Mia l'était suffisamment, traumatisée par ce qui se passait. Je m'approchais de la personne la plus proche de moi, Elena. " Tu vas bien ?" demandais-je simplement, sentant qu'elle aussi était perdue.

@Elena Westerfield

Comme la plupart des personnes ici, ton humeur est maussade. Tu es en colère, triste, apeurée. Tu as été sortie du supermarché pas ta sœur, tu es très inquiète. Vous êtes allées ensemble au supermarché pour vous faire un petit repas toutes les deux. Vous vous êtes séparées dans les rayons pour aller plus vite et tu as l'impression que tout est de ta faute. Que sans toi elle ne serait pas coincée là bas. Tu ne sais pas comment tu fais pour ne pas fondre en larmes, comme d'autres personnes ici. Toi tu fais partie des chanceux qui ont pu s'en sortir, tu n'as rien. Tu es assise sur ta petite chaise, Klaus n'est pas très loin, tu tiens ton poignet avec ton autre main. Ce n'est rien, simplement une foulure ou une entorse dans les mouvements forts de la foule, tu es tombée, tu t'es cognée à d'autres personnes. Tu grimaces parce que ça te fait mal, mais tu t'en fiches, ton cœur te fait bien plus mal. Tu aperçois rapidement Andrew un peu plus loin, mais tu ne vas pas l'embêter, tu te contentes de lui adresser un sourire timide, pas immense car toi même tu n'as pas le cœur à ça. C'est simplement pour lui montrer qu'il n'est pas seul. Tes yeux se lèvent alors vers Klaus, tu lâches quelques secondes ton poignet pour attraper le bras de Klaus et faire en sorte qu'il s'assoit à côté de toi, qu'est ce que je vais faire ? Lui dis-tu doucement, tu as des sanglots dans la gorge. Heureusement tu as laissé Aaron avec ton autre sœur, mais tu paniques, par chance il est là, avec toi.

@Andrew Harris @Klaus Falkenhausen

**Inscription** : 01/10/2017

UNE TELE EST ALLUMEE AVEC LES INFO EN CONTINUE, LE COUP DE FEU EST ANNONCE !

C'était le pire jour de ma vie. J'avais passé l'après midi avec Luna et j'avais décidé d'aller faire les courses. Je devais faire des commissions, le réfrigérateur était vide et les placards faisaient peine. Je n'étais pas à mon aise ces temps-ci. Rey avait préféré couper les ponts et Ezekiel avait déménagé avec Aislinn loin de Wauwatosa. J'avais l'impression d'avoir une vie de merde ces temps-ci. Je n'avais plus goût à rien d'ailleurs.
Au supermarché, j'avais rencontré quelques amis là bas mais l'ambiance familiale qui avait toujours été présente dans ce supermarché avait laissé place à un cauchemar. Des gens cagoulés, violents étaient rentrés. Tout s'est passé tellement vite. Je me souviens avoir été bousculé par une foule en panique et m'être fait extrémement mal au bras ainsi qu'à l'arcade. Rien de bien grave je pense. J'ai réussi à me faufiler à l'extérieur où des ambulances nous attendaient. Me retrouvant rapidement à l'hôpital , je suis vite pris en charge et je sors rapidement du box où l'interne m'a recousue. Je vais bien, j'ai croisé Klaus et son fils. Il est apeuré à l'idée de ne pas savoir où est Frankie, sa femme. j'ai décidé de rester auprès de mon ami. Nikki arrive alors en voyant Klaus, je suppose qu'elle doit le connaître. Je souris en la sachant là en sécurité. Klaus a toujours été là pour moi. Je caresse les cheveux du petit Falkenhausen quand je vois Andrew arriver vers moi.

Je reviens.

Dis-je en posant ma main dans le dos de Klaus. Je pose ensuite une main sur l'épaule de Nikki, mon amie. Je me dirige vers Andrew et je le sers dans mes bras voyant Mia mais Merri manquait à l'appel.

Andrew ! Je suis contente de te voir avec la petite, moi ça va à peu près, je n'ai que quelques égratinures et vous deux? Et...

Je regarde la petite qui pleure toujours, je suis terriblement blessée au coeur de voir Nolan, Mia, tous ces enfants qui pleurent, privés momentanément de leur maman.

Et Merri?

Dis-je à voix basse pour ne pas que Mia m'entende. Je regardais autour de moi, tellement de visages familiers, Nikki, Melvin... J'espérais que Dani soit saine et sauve elle aussi bien au chaud. Interrompant notre discussion, nous nous approchons tous de la télévision, un coup est donné. J'ai le sang glacé. Je pense à Frankie, à Sarah et Merri que j'avais croisé plus tôt dans le supermarché. Je ne peux pas y croire. Ce n'est tout bonnement pas possible... Je regarde Andrew en lui prenant la main.

Je suis sûre que ça va aller Andrew, ça va aller..

@Andrew Harris @Klaus Falkenhausen @Nikki Reyes

Tu étais passé à l’hôpital que pour tenir compagnie à ton ami Julian pendant la petite pause qu'il avait pu s'accorder. Comment aurait tu pu savoir que les heures qui suivraient il n'aurait plus une minute à lui. Comment aurais tu pu savoir que ton cœur et ton esprit serait lui même dans un étau insupportable. Julian avait très vite disparut, il pouvait être utile et tu l'enviais tandis que ton premier réflexe fût de te t'inquiéter pour tes gens qui t'était cher... Charlie et les filles. Ta famille, ta sœur enceinte et son fiancé flic, Wanda, Leo et Beth … Putain tu avais peur pour plus de gens encore alors que tu envoyais sms sur sms .

Tu ne pouvais pas rester inerte et quand Julian était réapparu en train d'essayer de gérer un grand homme costaud en pleine crise de nerf, tu lui avais prêter main forte. Vous ne pouviez pas être deux balaises à Wauwatosa qui craquait. Et merde, tu avais bien plus de self control que ça. Une chose à la fois. Tu aida le grand métisse aux yeux bleus à obliger l''autre à s'asseoir et glissa pendant l'effort une question importante. « Ta femme ? » Il avait du avoir la même réaction que lui. Le coup de feu retransmis aux info attira ton attention. Tu n'avais pas pris le temps de regarder autour de toi, pourtant tu fixais l'écran, craignant de voir parmis les passants un visage connu et aimé.

@Julian Parker

Sofia ne gardait pas que de bons souvenirs de cette petite ville. Pourtant, ça lui avait semblé tout naturel d’y revenir lorsque l’idée de se lancer dans ce projet de livre avait germé dans son esprit. Malgré les mauvais souvenirs, elle était revenue avec l’esprit à peu près tranquille. Elle avait changé, elle n’était plus l’adolescente paumée qui avait quitté la ville sans prévenir. Et pourtant, c’était à croire qu’elle et cette ville ne faisaient pas bon ménage. En ville depuis peu de temps, son nouveau chez elle ressemblait davantage à un camping qu’à un logement chaleureux. Peu de meubles, un matelas sur le sol et des cartons pas encore déballés, faute d’endroits où ranger ses affaires… Et un frigo tout neuf, qu’il lui fallait à présent remplir. Et pour remplir son frigo, il faut faire des courses, logique, non ?

La ville n’avait pas beaucoup changé depuis son départ, et elle avait sans grand mal repéré la superette la plus proche. Après tout, si elle s’y retrouvait à Chicago et New York, elle pouvait bien s’y retrouver dans une ville aussi petite que Wauwatosa. Cette corvée de courses tout ce qu’il y a de plus anodine avait vite tourné au drame. Une bande d’hommes et de femmes masqués, des armes, des coups de feu… Les rideaux de fer baissés, ils étaient pris au piège. Chutant, bousculée par la foule en manique, Sofia s’était méchamment ouvert le bras, mais elle n’avait pas paniqué pour autant. La journaliste d’investigation qu’elle était avait l’habitude de mettre son nez là où il ne fallait pas, elle avait depuis longtemps appris à garder son sang froid lorsque la situation dégénérait. Malgré sa blessure, qu’elle avait comprimée tant bien que mal afin de limiter l’écoulement du sang, elle aurait volontiers échangé sa place contre celle d’un autre otage. Quand ils avaient accepté de libérer des otages, elle avait même essayé de négocier sa place contre celle d’un autre, comme ce garçon totalement paniqué, ou un de ces jeunes gens avec la vie devant eux qui n’avaient pas besoin de commencer leurs vies d’adulte avec un tel traumatisme.

Mais non. On ne lui avait pas laissé le choix, et elle avait été évacuée avec d’autres otages, rapidement prise en charge dans le dispensaire avec les autres blessés. Je vais bien ! Occupez vous des autres d’abord ! ne cessait-elle de répéter. Sa plaie soignait toujours, elle aurait certainement besoin de points de suture, mais ils avaient certainement des patients plus graves à s’occuper, des gens plus paniqués qu’elle à rassurer. Et plutôt que de rester assise là, elle préfèrerait nettement se rendre utile.

J'aurais pu tout simplement aller au restaurant commander quelque chose de bien au lieu de venir dans ce foutu super marché... Mais j'avais eu l'idée de faire des pâtes comme Nolan les aimes, j'avais voulu lui faire plaisir et Frankie semblait heureuse de nous voir tous les deux, papa et fils réunis. Lorsque nous avons commencé à parler moi et lui de gâteaux, j'ai vu dans ce miroir au-dessus de nous, ces personnes entrer. J'ai pas aimé voir ces masques, j'ai pas aimé voir ces armes qu'ils avaient entre les mains et la panique s'est emparé de moi parce que j'ai tout de suite pensé à mon fils... Je lui ai pris la main et rapidement, je lui ai dit de me suivre... mais lorsque nous avons réussi à sortir par la porte de secours, un espèce d'imbécile à eu la même idée que moi, il nous a suivi et lorsque j'ai ouvert la porte, il nous a bousculé pour se précipiter dans les escaliers et par la même occasion, il a fait tomber Nolan dans les escaliers que j'ai échappé sous l'impact....Résultat ? Moi je vais bien, mon petit homme est en hystérie parce qu'il s'est casser le bras ou fracturé, je sais pas trop et l'autre con à fuit comme un voleur. Un ambulancier à finalement croiser mon chemin pour m'aider avec Nolan et nous a transféré à l'hôpital. Donc, me voilà sur place sur les nerfs à vif... Elena qui a réussi à me calmer un peu, je respire calmement mais ma est mâchoire serrer au point de me faire mal. Une main m'agrippe le bras, je sursaute sur le coup à cause de cette ambiance pesante, mais en voyant Nikki au bord des larmes en me demandant ce qu'elle allait faire, je me calme un peu plus... - Elle est toujours là-bas ? Je suis inquiet car, j'ai entrevu Nikki avec sa soeur au super marché...voyant Nikki seule, j'ai peur maintenant mais, je serais près à aider Nikki pour la retrouver. -papa ? J'ai mal... Je tourne les yeux vers mon fils qui m'observe avec sa petite moue. Je l'approche un peu de moi - t'inquiète pas Nolan, on va s'occuper de toi dans un instant... Depuis tout à l'heure que j'attends qu'on prenne soin de mon fils, je suis fou de rage à l'intérieur de moi même si je suis calme pour rassurer mon fils. Je le rapproche de Nikki en sachant qu'elle et lui sont blessés, -rester ici tous les deux, j'vais chercher un putain de médecin. je vais commencer à m'énerver, trop de stresse... C'est dernier jours ont été dur et là, s'est la goutte qui fait déborder le vase... Je me sens quelque peu agressif et Nikki peut le sentir, Elena...Owen qui n'est pas trop loin.

@Nikki Reyes @Elena Westerfield @Owen Grahms

Tu te contentes de sourire légèrement à Elena, avant de la voir foncer vers ton ex pour le prendre dans ses bras. En le regardant, tu aimerais peut être faire la même chose, mais ce n'est pas raisonnable. Ou dans ceux de Klaus mais ce n'est pas le moment, tu dois être forte. Tu fais un signe de la tête à Klaus pour lui confirmer que Megan est bien là bas. Tu devrais te calmer Klaus, dis tu doucement, même s'il peut clairement t'entendre. Tu n'aimes pas le voir dans cet état, tu commences à le connaître, tu sais des choses. Tu sais que sa colère peut le pousser à faire des choses irréversibles, c'est pareil pour tout le monde. Il doit rester tranquille pour lui et surtout pour son fils. Il a raison d'aller s'énerver contre les médecins pour qu'ils soignent rapidement son fils. Tu tournes le regard vers le petit garçon qui s'assoit à côté de toi, et forcément tout de suite tu es attendrie par ce petit bonhomme qui s'assoit sur la chaise à côté, je m'appelle Nikki, lui dis-tu. Tu te présentes, et tu essaies de le distraire et te distraire toi aussi. Klaus t'a souvent parlé de son enfant et tu es heureuse de le voir avec lui malgré la situation très compliquée. Tu ressembles beaucoup à ton papa … lui dis-tu, tout en lui souriant sincèrement avant de rajouter, je suis sure que comme lui tu es très courageux, tu dis ça pour rassurer le petit, mais aussi Klaus à côté. Et ça semble marcher, Nolan te sourit, mais c'est vrai qu'il a mal, son cas est beaucoup plus compliqué que le tien. Tu montres ton bras aussi à Nolan pour lui montrer que tu es dans la même situation que lui, et évidemment tu es là pour lui. Le courant semble passer, et il te permet aussi de penser à autre chose, de t'étourdir même si ta soeur reste dans ta tête.

@Klaus Falkenhausen @Elena Westerfield @Andrew Harris

**Inscription** : 01/10/2017

TOUS LES TÉLÉPHONES DES OTAGES SONT ÉTEINTS, LA COMMUNICATION AVEC L'EXTÉRIEUR EST MAINTENANT TOTALEMENT COUPÉE.

Tu n'imaginais pas ce genre d'histoire ici. Personne imagine ce genre de cauchemar dans leur ville. Dans leur petit chez soi tranquille avec si peu d'habitant que vous vous connaissez tous ou presque au moins du visage. Le chef de ton étage vous avait tous envoyer aux urgences aujourd'hui. Toutes les chirurgies prévues aujourd'hui était remis. Une prise d'otage avait causé des blessés. Des membres de familles alarmés les accompagnaient, certaines personnes cherchaient leur proches. D'un mouvement presque automatique, tu avais envoyé le même message à toutes tes proches. Je suis à l'hôpital. Y'a un otage au supermarché. Dites moi que vous êtes tous en sécurité. Tu avais eu des réponses concluantes de la plupart des gens. Ivy et Hayley restait introuvables. Ton père t'avait appeler et n'avait pas voulu rester è rien faire. Il était passé chez toi, il savait que sa plus jeune n'était pas à la maison. Il se retrouvait dans la foule dans les rue à regarder le drame rapidement.
Tu avais du raccrocher le téléphone pour aider les gens qui arrivaient. Un homme pas très heureux qu'on ne répond pas à ses questions étaient furieux. Il voulait passé et te tasserait rapidement. Par chance que Melvin était ici. Dans tout ces folies, tu avais oublié ce rendez-vous prévu depuis longtemps. Elle est introuvable. Ma petite soeur aussi. Tu avais perdu ta fille dans cette hôpital quelques semaines plus tôt, tu ne voulais pas les perdre elles aussi. Tu n'y survivrais pas. Chaque brut te laissant imaginer l'ambulance arrivé avec un de tes coeurs sur une civière.
Un homme à la recherche d'un médecin t'avait interpeller. Ton habit bleu te rendait facile à différenciez des autres. Qu'est-ce que je peux faire pour vous? Tu donnes ton portable à Melvin avant de suivre l'homme. Dis moi que tous les tiens sont en sécurité? Et s'il te plait, répond si mon père te rappelle, fais moi signe si tu apprends quoi que ce soit. Je ne peux pas penser au pire présentement. C'était ton devoir de médecin de mettre tous tes émotions de côté même dans un moment aussi tragique, mais ça t'aiderait d'avoir un ami qui garde un oeil sur la situation pour toi. Tu mettais tout ton attention sur l'homme impatient de recevoir l'aide qu'il mérite.
@Melvin Brock @Klaus Falkenhausen

Lorsque j’avais quitté les urgences pour prendre définitivement mon poste dans le secteur des naissances et de la prénatale, je ne pensais plus jamais mettre les pieds ici. J’y avais pourtant fais mes marques et je connaissais chacun des infirmiers qui pouvait y travailler, j’en connaissais chaque recoin, chaque produit dans chaque étagère. Trois années à voyager entre le dispensaire et le bâtiment des urgences. J’avais été habitué aux cas extrêmes, mais je dois dire que ce qu’il se passait dépassait mon imagination. Qui aurait pu prévoir qu’une ville aussi petite et particulièrement paisible pouvait se retrouver au milieu d’un drame pareil. Certainement pas moi, mais il faut dire que ce soit au Canada ou au Danemark, j’habitais dans des quartiers ou des villes tranquilles. Alors tout était nouveau pour moi, et j’avais certainement autant d’inquiétude que les autres. Surtout que ma chère petite sœur ne me donnait aucune nouvelle, ce qui me faisait flipper plus que de raisons. Je me rendais compte à quel point je pouvais l’aimer dans ce genre de moment. Mais je n’avais que peu le temps d’y penser, avec le nombre de gens dont on devait s’occuper avec les mouvements de panique et les blessures que nous avions, mais aussi les gens en panique totale qui nous faisait des crises d’angoisse.

J’enchainais à une vitesse folle, tout cela pour m’occuper l’esprit, lorsque j’arrivais enfin à la place qu’occupaient Nolan et Nikki. Prenant mon plus beau sourire, essayant de rester un maximum professionnel mais aussi rassurant, je les regardais tous les deux. Certainement des blessures causées par la panique.

«Bonjour, je suis le docteur Serritzlew. Je vais m’occuper de vous.» les formules de politesse semblaient stupides et dérisoire en cette situation, mais elles étaient obligatoire. Connerie de protocole. «Je m'occupe de qui en premier ?» Nolan leva la main, ce qui me fit sourire. Je me mis à la hauteur de Nolan et lui sourit doucement, caressant sa cuisse de façon rassurante«- Bah alors superman, tu es tombé ? Voyons cela, montre-moi. »

@Nikki Reyes @Klaus Falkenhausen

Les yeux perdus dans le vague, Max avait le teint livide et le visage tantôt inexpressif, tantôt larmoyant sans qu'elle ne sache réellement l'expliquer.
Depuis qu'elle avait immergé, elle revoyait la scène en boucle.
Les bras chargés, elle sortait tout juste du supermarché lorsque qu'un bruit de moteur inhabituellement fort inquiéta la petite grand mère qui marchait devant elle en poussant son caddie. Elle entendit un cri, puis deux, puis de nombreux autres, et avant qu'elle ne comprenne ce qu'il se passait, elle se retrouva prise dans un mouvement de foule en panique et projetée au sol, piétinée par une véritable vague humaine. La douleur qu'elle avait alors ressenti, particulièrement vive, son corps s'en souvenait. Et les sequelles, bien que personne n'ai eu le temps de les lui énoncer depuis qu'elle s'était réveillée, elle les craignait.
Immobile sur son lit, elle ne pouvait bouger sans ressentir de fortes douleurs aux côtes et même respirer lui était douloureux.
Que s'était il passé ? Cette question ne trouva que des bribes de réponses lorsque, dans l'agitation du couloir, elle parvenait à extraire quelques mots clés. Otage. Tirs. Négociations. Pourtant, rien ne faisait plus sens dans son esprit.

J’ai réussi à attirer l’attention d’un infirmier qui m’a fait comprendre qui allait glisser un message rapidement pour qu’on soigne mon fils, puis aussi Nikki. Je suis habitué aux armes, je suis habitué aux situations compliquer et dangereuses, mais voir mes proches souffrirent? Non. Je ne sais pas ce que veulent ces gens dans ce super marcher, je me doute bien que cela n’est pas pour voler des cannes de pois. Faut croire qu’il y a tout genre de criminel sur terre et dont moi qui fait parti d’une bonne poignée… Mais ce n’est pas parce que j’ai une vie mouvementée que, je n’ai pas peur dans ce genre de situation, puis je ne veux pas me mêler à leur connerie, je sais que dans ce monde il est mieux de rester sage et laisser les policiers faire leur travail. Je ne suis pas superman, mais un humain qui peut simplement s’exprimer. En ce moment, j’ai les pensées river sur cet homme qui à pousser mon fils dans les escaliers... Je peux bien comprendre sa panique, car, moi aussi je le suis... mais de là à pousser un gamin de 5 ans dans les escaliers, c’est normal que le père puisse avoir des envies de meurtre. Nikki me dit de me calmer et comme par magie, je me détends avant de faire un geste que je regretterais… Mon fils m’observe alors qu’il se rapproche de ma chère amie et en les observant, je soupire, dire que j’aurais pu les perdre tous les deux. Ils font connaissances, cela me calme, cela me fait légèrement sourire et lorsque je vois un homme assez jeune s’approcher de nous trois pour offrir son aide, mon petit homme le laisse s’approcher de lui avec un petit sourire timide. – J’ai mal au bras… dit Nolan avec une petite voix, mais le regard fier en observant le jeune médecin. Je souris un peu attendrit en observant mon fils faire, il est courageux… – Je suis tombé dans les esca... les escaliers. Nikki avait réussi à l’apaiser et je retournais mon regard vers elle d’un air reconnaissant. Je sais qu’elle est une bonne maman, son fils l’adore… Sur cette pensée, je me demande soudain si Aaron était avec elle lors de cet épisode, je pose une main sur son bras silencieux, je veux aussi la rassurer… il n’y a rien à dire, je ne peux pas lui promettre des choses que je ne peux tenir, je sais que Megan est en danger et plusieurs personnes aussi… j’aimerais faire quelque chose, mais quoi?… Je soupire, je pense à ma femme qui doit être ultra inquiète, mais j’ai laissé mon portable dans ma voiture...

@Nikki Reyes @Auden Serritzlew

En discutant avec Elena, la télé venait de s'allumer. Nous pouvions voir ce qui se passait mais j'aurai préféré éloigner Mia de tout cela. A quatre ans qu'est-ce qu'elle pouvait comprendre ? Que sa maman était "en danger" que y'avait des méchants. Au début elle m'avait dit qu'ils voulaient juste voler des gâteaux eux aussi. Mais la vérité était tout autre et à vrai dire, personne ne savait ce qu'ils voulaient réellement. Je fis un léger sourire à Elena, content qu'elle aille bien. "Mia n'a rien moi j'en sais rien et ce n'est pas vraiment l'important." Je regardais autout de moi l'ampleur des dégâts, les médecins qui courraient dans tous les sens, les appels, la télé en fond. Mon regard se fixait alors dans celui d'Elena quand elle me demanda pour Merri. Un petit silence s'installait, Elena comprit vite. " A l'intérieur avec Sarah ! ". Au même moment, les infos annonçèrent des coups de feu dans le supermarché ainsi que les liaisons coupées. Pas moyen d'envoyer de messages, tout devait s'accélérer à l'intérieur. " Je te jure que s'il arrive quoi que ce soit ...."Et bien quoi ? Que ferais-je ? J'irai casser la gueule de ces cons ?Je ne pouvais rien faire malheureusement, absolument rien. Elena me prit la main, moi je la pris dans mes bras. Je n'étais pas seul, la situation de ma femme m'inquiétait beaucoup mais je savais que j'aurai du soutien ici. "On devrait peut-être aider, j'ai l'impression qu'on s'en ai sorti mieux que d'autres." Je fis balayer mon regard de nouveau autour de moi pour me rendre compte que Max, la maitresse de Mia n'avait pas l'air en forme. J'essayais aussi d'aperçevoir les médecins. Apparemment l'un était avec Nikki et un jeune garçon, ce n'était pas Aaron. D'ailleurs, il semblait avoir échappé à tout ceci. Un autre semblait être avec Melvin.

@Elena Westerfield