(TC) DISPENSARY

Les pensées d’Ivy se bousculaient dans son esprit, elle s’efforçait donc de se concentrer sur une seule chose : trouver son frère. Elle ne voulait pas repenser à cette journée d’horreur. A Hayley inconsciente, la jambe en sang. Aux coups de feu, et à la terreur qui les avait tous habités pendant ces heures interminables. Une chose à la fois, plus que ça, c’était de toute façon trop pour elle à l’heure actuelle. Et quand Ivy avait une idée en tête, elle ne l’avait pas ailleurs, comme on dit, ce dont l’infirmière qui était à ses trousses était en train de se rendre compte. Si elle passait relativement inaperçue au milieu de l’agitation de cette grande fourmilière, elle attira finalement l’attention d’un médecin qui la reconnu et pris les choses en main.  

Ivy ne se laissa pas faire immédiatement. Sentant quelqu’un l’attraper pour la faire s’asseoir, elle aurait voulu se débattre, s’échapper… ce n’est que lorsqu’elle posa le regard sur le visage du médecin qu’elle se décida finalement à se tenir tranquille. Eryk… souffla-t-elle. Le fiancé de Daisy. Ce n’était pas son frère, certes, ni même sa sœur ou son père, mais c’était au moins un visage familier. Tremblant toujours, elle s’assit sur le brancard jusqu’auquel il l’avait guidée. Son regard fuyait toujours à la recherche de Julian, mais au moins elle était assise. concentre-toi, Ivy se sermonna-t-elle intérieurement, tentant de remettre de l’ordre dans ses idées chamboulée. En effet, Eryk lui posait des questions mais entre le vilain coup qu’elle avait reçu sur la tête, le sang qu’elle avait perdu et surtout, la panique, il n’y avait pas de place pour grand-chose dans sa tête. Que s’était-il passé ? Tellement de choses… Par où commencer ? Médecin, c’est surtout son état de santé qui le préoccupait le plus pour le moment, davantage que les détails du braquage.

J’me suis cogné la tête… Quand ils sont entrés je… j’suis tombée. J’ai pas perdu connaissance, je crois… ou peut être quelques secondes je… je suis pas sûre… Une chose à la fois. La tête, c’était fait. Au suivant. Elle lui montra donc ses mains, entaillées de parts et d’autres alors qu’elle avait chuté sur le sol jonché de verre brisé ses mains avaient amorti sa chute, mais elles en avaient payé le prix. Et finalement, elle souleva son t-shirt pour lui révéler une plaie qui, entre son sang et celui d’Hayley, aurait pu passer inaperçu. Son flanc, là où la balle avait entamé sa chair. Par chance, elle n’avait fait que de passer et ne s’était pas logée dans son abdomen. Et puis Eryk ajouta une autre question. [b]Et Hayley ?[/color]

Hayley… Dans son obsession à retrouver Julian, elle en avait oublié Hayley. C’était plus facile comme ça. Plus facile de ne pas penser à sa belle-sœur, emportée inconsciente sur une civière après qu’elle se soit jetée sur elle pour la protéger, offrant son propre corps déjà blessé comme bouclier. Je… je sais pas… il l’ont emmenée avant moi je… Ivy ferma les yeux un instant, tentant de retrouver le peu de calme qu’elle avait réussi à rassembler précédemment et qui lui échappait déjà. Sa jambe, elle… Y avait tellement de sang… Rien que d’y repenser, elle en avait la nausée. Quand ils ont commencé à tirer elle… elle s’est jetée sur moi et après… elle était inconsciente… je sais pas je… j’suis désolée… Tandis qu’elle essayait laborieusement d’expliquer à Eryk ce qu’il advenait de sa sœur, les larmes avaient commencé à couler. Ou peut être qu’elles coulaient déjà, elle l’ignorait. Tout était confus. Et Daisy… ? Mon père ? demanda-t-elle d’une voix tremblante. Pas très construit comme question mais tout ce qu’elle voulait savoir, c’est si le reste de sa famille allait bien. Julian introuvable, Hayley mal en point… Elle n’était pas sûre de pouvoir encaisser une mauvaise nouvelle, mais elle devait savoir.
@Eryk Mills

Auprès de tes amis, tu demandes des nouvelles, tu demandes à savoir tout ce qu’ils savent et ce que tu ignores pour l’instant encore. ’’Clive a été blessé. A l’épaule, il était conscient quand ils l’on emmené mais j’ai pas plus de nouvelles Dani, je suis désolé… J’dois aller Effie.’’ ’’Quoi ?’’ Tu fais les grands yeux, portant ta main à ta gorge car tu as peur de manquer de souffle une nouvelle fois. Mais pas autant que la simple idée qu’il soit arrivé quelque chose à Clive. Le manque de nouvelles tardera bien vite à avoir raison de toi si tu n’en as pas rapidement. ’’Dis à Effie que je vais bien Elys et que je me fais du soucis pour elle aussi…’’ lances-tu alors que tu vois son frère filer à l’autre bout du couloir et disparaître.  Elena a tes côtés, c’est sur son bras que tu prends appui, l’infirmière qui t’a suivit juste derrière. ’’Madame Brock, vous devez retourner vous coucher’’ Tu ne l’entends pas, seule la voix de ton fiancé qui te provient au loin passant au-dessus de toutes les autres conversations alentours. ’’Dani ?…’’ Tu fais volte face pour le voir, là, à demi affalé contre le mur pour rester en équilibre. Tu rompes la distance qui vous sépare, tes yeux ancrés dans les siens jusqu’à ce que tu arrives à sa hauteur et le détailles avec attention. La blessure à son épaule, pas très belle à voir et qui créera une cicatrice de plus sur son torse déjà maltraité par sa séquestration du mois dernier.. Tu te mords la lèvre inférieure, pour ne pas craquer. ’’Clive…’’ Tu le regardes dans les yeux, ta main glissant jusqu’à sa joue, et ton front venant sitôt se poser contre le sien. ’’Ne t’en fais pas, tout va bien. Gabriel aussi.’’ dis tu ensuite pour le rassurer sur ton propre cas. Elena est vite à vos côtés également. Sa présence te rassure tout autant et tu l’écoutes attentivement concernant Effie. C’est vraiment une affreuse journée… Tu hoches la tête, ayant hâte de pouvoir à ton tour être en forme et aller voir ta meilleure amie Effie. ’’Tu devrais retourner auprès du docteur, il t’attend Clive, ton épaule a l’air mal en point, fais toi soigner et toi Dani tu devrais rester un peu au repos, le stress c’est pas bon pour le bébé…’’ Elena ou la voix de la sagesse. Sa moue d’amie inquiète te décrochant un sourire. ’’On va y aller Elena, c’est promis.’’ ’’Il serait temps de coopérer en effet. Monsieur Milligan, laissez-moi vous aider pour rejoindre votre lit. Infirmière, raccompagnez votre patiente également.’’ Mais tu fronces les sourcils parce que tu n’as pas envie de quitter Clive, ta main se serrant doucement dans la sienne. ’’Je veux qu’on soit dans la même chambre Docteur.’’ (…) Et c’est ainsi que vous persuadez les médecins de vous mettre ensemble dans la même chambre. Elena toujours avec vous, Clive se fait remettre son pansement convenablement. En attendant, toi, tu as répondu à ton amie en lui expliquant tout ce que tu savais sur le braquage, mais votre conversation coupée par l’infirmière chargée du pansement de ton fiancé, incite à vous reposer. ’’Madame…repassez dans un petit moment, s’il vous plaît.’’ Elle s’adresse à Elena et une fois leur départ, vous, vous retrouvez de nouveau seuls. Tu ne résistes pas à l’envie de le rejoindre alors tu te redresses doucement, pour descendre de ton brancard et venir t’asseoir à ses côtés. ’’Je peux m’allonger avec toi ?’’ Et tu prends place, posant ta joue sur son épaule valide pour ne pas lui faire mal avec ton poids et tu lui embrasses le cou pour lui souffler un ’’Je t’aime.’’ à l’oreille. Réconfortant. Tout est fini maintenant.

@Elys Gardner @Clive Milligan @Elena Westerfield

Certains évènements se produisaient bien trop vite. Léonard ne pensait pas se retrouver sur les lieux d’une prise d’otages durant son jour de repos, mais il était loin d’imaginer qu’aujourd’hui, il serait lui-même un patient. Lui qui voulait aider sa sœur et les blessés aux alentour, il était devenu un poids de plus pour les urgences qui étaient déjà surchargés. Étant spectatrice de cette chute fatidique dont avait été victime Léo, Jordan s’était empressée, tant bien que mal, de rejoindre son frère et demander de l’aide pour le transporter jusqu’à la première ambulance. Il avait déjà perdu beaucoup de sang et tandis qu’elle faisait un rapport des plus complet à ses collègues, le chirurgien amoindrissait ses chances de survie tant qu’il n’était pas opéré. Il était inconscient depuis plusieurs minutes déjà, mais bizarrement, c’est comme s’il pouvait sentir cette agitation autour de lui, ou encore la chaleur que sa sœur lui apportait. Une fois devant les urgences, Jordan, saisit par la peur, criait à ses successeurs les constantes de son frère, les informant de son état. Étant une membre de sa famille et une simple interne, elle ne pouvait pas accompagner Léonard plus loin. Il traversa alors la salle des urgences avant d’être intégré dans un box ou ses collègues donneraient le meilleur d’eux même pour le sortir de cette situation. Si seulement il pouvait se dématérialiser, laissant un "second lui" donner des instructions, il rassurerait ces deux femmes si importantes pour lui en leur expliquant que tout se passerait bien. Que ce soit Bethany ou Jordan, elles étaient capables de continuer sans lui. Il demanderait à Melvin de prendre soin de sa fille, d’être comme un père pour elle, il était le meilleur des deux dans ce rôle, mais également d’être présent pour Bethany et le bébé. Toutefois, le message qu’il passerait avant tout serait pour sa petite famille, aujourd’hui brisé. Il pousserait sa fille à toujours croire en elle et Betty à continuer d’être cette mère parfaite qu’il aimerait toute sa vie malgré les embûches. Car, oui, les évènements aller très vite et Léonard était sur le point de partir.

@Jordan McKenie @Bethany Adler @Melvin Brock

Ses mains tremblaient comme des feuilles ballotées par le vent. Bethany prit une profonde inspiration, fermant les poings pour que les tremblements cessent. Ce n’était pas bon. Elle était très stressée depuis qu’elle avait reçu les sms de Léonard. Elle s’était empressée d’envoyer des messages à Nora, priant pour qu’elle aille bien. Ses réponses l’avaient rassuré mais Bethany restait pleine d’angoisse, songeant à son ex-mari qui était là-bas. Est-ce qu’il bien au moins ? La blonde poussa un léger soupir et retira son masque. Elle venait de terminer une opération et entendait le remue-ménage qui animait les urgences. Ils allaient avoir besoin d’aide. Malgré la fatigue et son ventre rond qui commençant réellement à prendre de la place, Bethany se défit de ses vêtements d’opération et rejoint ses collègues urgentistes. C’était un sacré bazar et ils ne savaient plus où donner de la tête. La jeune femme pris alors la décision de diriger tout ce petit monde, faisant le tri entre les grands blessés et les blessés légers. Alors qu’elle tentait de comprimer une plaie, une de ses collègues vint lui murmurer une horreur à l’oreille. La blonde manqua de tourner de l’œil, tourna son visage vers la jeune femme qui avait un air désolé sur le visage. Bethany lui ordonna de terminer ce qu’elle faisait et fila droit vers l’endroit où se trouvait son abruti d’ex-mari. Une fois sur les lieux, elle se figea un court instant, pétrifiée d’horreur en voyant l’homme qu’elle aimait encore beaucoup trop à son gout s’essouffler de sa vie. Bethany dut rassembler son courage à deux mains et prit l’initiative de le soigner, de l’opérer, meuglant des ordres à droite à gauche, s’habillant. Une fois prête, elle se posta près de Léonard, l’observant. Elle lui caressant doucement le front.

« Si tu me lâches, je te promets d’inscrire que tu as été faible sur ta pierre tombale. » Elle prit doucement sa main pour la poser sur son ventre. « Il a besoin de son papa… » Puis, elle se mit au travail.

@Léonard McKenie @Jordan Mckenie

Il est du genre pragmatique, de celui qui ne se laisse pas impressionné. Ivy finit par se calmer, lui laissant loisir de prendre connaissance de ses blessures. A première vue, plus de peur que de mal pour sa jeune belle-sœur. Alors qu’elle énumère ses blessures, Eryk note qu’un scanner sera nécessaire. Ne pas prendre de risque avec un choc à la tête. Elle semblait alerte et consciente, mais il ne voulait pas prendre de risques. A ses mains abîmées, il ne peut que deviner ce qui s’est passé à l’intérieur. A priori les nerfs semblent intacts. Il faudra des points de sutures, peut-être des strips, mais rien de trop grave. Elle soulève alors son tee-shirt pour lui montrer le  passage de la balle. Il est inquiet. C’est peu de le dire. Pas tant pour elle que pour tous ceux qui étaient à l’intérieur, pour la peur qu’ils ont dû ressentir. « Allonge toi Ivy, je vais regarder ta blessure, d’accord ? » Il attrape des gants tandis qu’elle s’allonge. A une infirmière qui passe par là, arrive des nouvelles. « Docteur Mills, le docteur Parker vous demande. » La surprise se marque sur son visage alors qu’Ivy lui raconte ce qui est arrivé à Hayley. Elle pleure, elle est confuse. « Du calme, du calme… » Il pose sa main sur celle de la jeune femme. Si eux, à l’extérieur, s’inquiétait de ce qui se passait à l’intérieur du supermarché, il réalise soudain que pour elle, à l’intérieur, l’angoisse avait été de savoir si certaines personnes avaient été blessées dehors. « Écoute-moi bien Ivy. Daisy va bien et ton père aussi. D’accord ? » Pour Hayley, il n’en sait encore rien. Machine arrière. L’infirmière est toujours là, elle le regarde, comme dans l’attente d’une réponse. « Dites au docteur Parker que j’ai sa sœur avec moi et qu’elle va bien. Et dites-lui aussi que sa femme doit être quelque part aux urgences. Maintenant ! » Ceci fait, il revient à Ivy. « Julian est ici, il s’occupe des blessés. Daisy est à la maison, elle est en sécurité. Et je suis sûr que quelqu’un s’occupe d’Hayley à cet instant précis. Alors on va s’occuper de toi maintenant, d’accord ? » Il n’a pas les mots pour rassurer, il le sait. Mais il essaye. A sa façon. Un coton, du désinfectant et il s’attaque à la plaie de son flanc. Elle trésaute légèrement. De douleur ? Il tente de l’ignorer. Soigner des militaires hurlant au front lui semblait soudainement moins compliqué que soigner des civils.

@Ivy Parker @Julian Parker

Ni le corps, ni l’esprit d’Ivy ne semblaient encore avoir accepté le fait que c’était terminé. Qu’elle était sortie, que les braqueurs n’étaient plus une menace. Elle était tendue, tremblante, aux aguets. Une chance qu’Eryk soit tombé sur elle, elle aurait certainement été une véritable plaie si un parfait inconnu avait essayé de s’occuper d’elle. Au milieu de tout ça, il n’était pas facile de garder les idées claires, et ce n’était ni son mal de crane, ni l’agitation incessante autour d’eux qui allaient l’aider à se calmer. Malgré tout lorsqu’Eryk lui demanda de s’allonger, elle s’exécuta. Elle se sentait vulnérable, ainsi étendue. Comme si elle s’attendait à ce que le ciel leur tomber sur la tête à tout moment, et devait être prête à fuir à toute jambe. Mais non. C’était terminé. Elle devait juste réussir à faire rentrer ça dans sa tête, même s’il faudrait sûrement un moment avant que l’angoisse qui l’habitait retombe pour de bon. Son père et Daisy allaient bien. Julian était bien à l’hôpital, comme venait de le confirmer une infirmière. Au moins, ses proches allaient bien… hormis Hayley, dont ils demeuraient sans nouvelles. Ivy demeura silencieuse durant l’échange entre Eryk et l’infirmière, en profitant pour essayer de retrouver son calme. Au moins un peu.

Daisy en sécurité à la maison. Son père allait bien. Julian occupé. Tout le monde allait bien. Ca l'aidait un peu à se calmer. Ne restait qu'Hayley... Elle irait bien, elle le devait. Eryk avait raison. Hayley avait été emmenée avant elle à l’hôpital, elle devait avoir été prise en charge avant son arrivée. Pour toute réponse, Ivy acquiesça d’un signe de la tête lorsqu’Eryk lui dit que pour le moment, c’était de ses blessures à elle dont il devait s’occuper. Lorsqu’il entreprit de désinfecter sa plaie, elle sursauta légèrement. Désolée… souffla-t-elle. Elle n’était pas particulièrement douillette. Les sports qu’elle avait pratiqué, qu’il s’agisse de la danse, du cheerleading ou des activités plus acrobatiques encore qu’elle avait apprises à Miami, étaient du genre exigeants. Pousser son corps jusqu’à ses limites, continuer malgré la douleur, elle avait l’habitude. Mais elle était épuisée, et surtout encore sous le coup de la terreur de cette interminable journée alors son corps réagissait de lui-même sans vraiment lui demander son avis.
@Eryk Mills

Tu perds un peu la notion du temps en salle d'opération. Tu perds un peu le contact avec la réalité faut dire. Tout ton être est concentrer sur le bienêtre de la personne étendue devant toi. Cette fois-ci ta femme. Mais dans cette salle désinfectée tu retrouves un calme qui ne t'habitait pas dans les urgences. Ton coeur à beau d'ébattre comme un fou, tes mains ne tremblent plus, ta voix est posé quand tu parles à l'équipes avec toi. Tu as beau être le chirurgien ici, sans l'assistance des infirmiers et de l'équipe anesthésique tu ne servirais à rien. Souvent vous êtes plus qu'un chirurgien, mais dans l'état d'urgence, ils sont tous occupés.
Tu espères seulement que le message ce rend au frère de ta femme. Tu t'en voudrais qu'il reste dans l'angoisse à chercher comment elle va et où elle est alors qu'elle est entre bonne main. Tu as confiance. Même si elle a perdue beaucoup de temps, la blessure faisait plus peur que de dommage. Aucun nerf importants n'a été touché, fémur est intact. Hayley croise beaucoup de malchance depuis votre arrivée ici, mais cette fois-ci elle a été chanceuse malgré tout. L'infirmière que tu avais envoyé plus tôt à la recherche de Dr Mills te revient. Votre soeur est aux urgences. Elle est blessée, mais tout est sous contrôle. Tu as entendu que Ivy survivrait. Tu voudrais bien la retrouver, mais tu ne peux pas faire de miracle. Bientôt tu retrouveras ta petite soeur. Tu as hâte de rentrer. Tu comptes bien ramener Ivy et Hayley à la maison. Tes esprits misent de côté pour l'opération peuvent quand même se calmer. Vous avez trouver Dr Mills? Vous lui avez dit pour sa soeur? Tu continues ton boulot en laissant dans un coin bien enfouit de ton crâne le choc qui t'habite. Jamais tu aurais pensé que ce genre de truc arrive dans cette petite ville. C'était en partie pourquoi tu avais voulu y emménager pour que bébé Julie aille une enfance calme et paisible. Pourtant, ces deux mots sont loin de décrire ta vie depuis ton retour à Wauwatosa.
@Ivy Parker @Hayley Parker @Eryk Mills