(TC) BAL DE NOËL

Ton père était l'homme de ta vie, il le savait tu le choisirais toujours contre n'importe qui car malgré tout, malgré vos disputes il était encore là et il sera toujours là. Tu te mis dans ses bras pour danser "Si il est très beau mais tu aurais pu faire mieux, le prochain bal tu auras pas le choix. Tu viendras faire les magasins avec moi". Fière de danser avec ton père tu étais toute souriante, tu étais belle avec lui à tes bras comme un diamant "Je voulais pas te déranger et puis tu étais déjà sur place alors que j'étais pas encore lavée et je savais que rien ne pouvait m'arriver". Souriante tu déposa un doux baiser sur la joue de ton père en regardant autour de toi, Owen était bien là, Owen tu l'adorais il était pour toi comme un oncle, celui à qui tu pouvais confier des choses en étant sur que ton père ne soit jamais au courant "Je suis donc bien en sécurité avec vous deux". Tu continuas de danser quand tu vis Effie arriver vers vous, tu fis un grand sourire avant de laisser ta place pas envie de faire une dispute ou autre tu embrassas Effie "Avec plaisir Effie, tu es très belle d'ailleurs" Dis-tu en regardant ton père avant te diriger vers le buffet tout en regardant ton téléphone puis regardant autour de toi prête à danser avec n'importe qui pour t'amuser

@"Ryan Withaker & @"effie Gardner"

Ryan est l’homme le plus heureux du monde quand il a l’une de ses filles dans ses bras. Il est un père avant tout. Il se laisse volontiers taquiner par sa fille au sujet de son costume. Il semble ne pas être à son goût et acceptera avec plaisir la prochaine fois de se faire conseiller par la belle Carina. Ryan est fou de sa fille et ne la quitte pas des yeux pendant qu’il danse avec elle ou pratiquement pas. Il aime l’entendre dire qu’elle se sent en sécurité. Il se contente de lui sourire. Il est évident que ni lui ni Owen ne laissera jamais rien lui arriver. Il y a sans doute Effie aussi qui garderait un œil sur elle, ou même Klaus s’il lui demandait même si ce n’est pas l’homme le plus recommandable du monde. Withaker est un nom, et la fille Withaker peut avoir du monde autour d’elle. Mais Papa reste le plus proche. Ils dansent quand soudainement une ravissante fée bleue se pose à côté d’eux. Ryan est surpris, juste un peu car il sait qu’Effie est toujours très courageuse. Il est un peu plus surpris quand Carina accepte de laisser sa place à la belle brune, reste pas loin … dit-il doucement, en la laissant filer. Ryan a été traumatisé par la prise d’otage, la peur de perdre l’une de ses filles lui a fait tellement mal, qu’il est encore plus protecteur qu’avant. Enfin ses yeux azurs se posent sur la belle Gardner, ses yeux sont assortis à cette magnifique robe. La musique change et Ryan lève un sourcil, son sourire léger mais irrésistible, il ouvre simplement ses bras à Effie, sans un mot, attendant qu’elle vienne danser avec lui sur cette douce mélodie.

Tu étais là depuis quelques heures, pas beaucoup, tu avais eu besoin de temps avant de venir mais tu es là et je compte profiter une danse avec ton loup. Ryan est beau dans son costume, enfin il est toujours beau peu importe ce qu'il met il te plaît toujours. Tu ne voulais pas le déranger avec Carina mais la chanson se termine et tu ne veux pas qu'il t'échappe, alors tu te faufille pour arriver près d'eux demandant la permission a sa cavalière pour la prochaine danse. Carina accepte et te complimente, tu souris et lui rend son compliment, la jeunesse tu es loin de tes seize ans. Elle s'éloigne en te laissant avec ton loup, timide tu l'observe un instant avant qu'il te regarde, son regard bleuté qui prouve le tien émeraude, tu fond déjà. La musique ( https://youtu.be/fPgs3qq9CGs ) commence doucement, il écarte les bras et sans attendre tu te plaque contre son torse, non tu veux pas te retenir, non parce qu'il te manque horriblement. Les bras autour de ses hanches glissant dans son dos par dessus sa veste de costume alors que ton visage se blotti contre le haut de son torse, tu es plus grande grâce a tes talons. Tu le serre a en perdre ta propre respiration, alors que vous vous laissez aller sur la musique dont les paroles veulent tout dire.

@Ryan Withaker

Quelques bonjours à des visages connus, impossible à éviter. S'il avait pu se défiler ! Eventuellement rejoindre Elys qu'il a repéré bien qu'il n'a pas envie de le déranger. Il soupire. Il récupère un verre pour se donner une contenance. Quand un malheur survient. Une dame âgée se plante devant lui, décidée à sortir tous les souvenirs qu'elle a de Wabaunsee quand il déambulait en culotte courte dans les rues. Il se force à sourire à des souvenirs qu'il a oublié mais qui semble bien vivaces dans la tête aux cheveux blancs. Il secoue la tête bêtement. Elle lâche tout à coup un Oh ! Elle est venue. Vous formiez un si joli couple. Il se tourne dans la direction qui a enflammé les dire de la vieille dame. Elle ! Oui, bien sûr, elle ! Il reste bouche bée. Ils ne se sont pas encore croisés depuis son retour. Il avait raison d'éviter. Il a l'impression de fondre comme une neige au soleil. Allez-y, vous n'allez pas rester avec moi alors qu'elle vous regarde. Elle le pousse dans sa direction. Il faut bien cela pour qu'il avance jusqu'à être à porter de Dottie. Bonjour Le mot a nécessité un gros effort pour sortir de sa bouche. Mal à l'aise, il ne sait pas quelle attitude avoir après autant de temps.

Carina s’éloigne, il la laisse faire, il sait que ce soir ici, elle ne risque absolument rien. Il y a du monde autour d’elle et des personnes qui l’aiment et la protègent. La musique rythmée laisse place à quelque chose de plus doux, de plus tendre. Effie ne le savait pas lorsqu’elle est venue voler le loup à sa fille chérie le temps d’une danse. Quand il est arrivé, il se disait qu’il n’avait pas envie de la voir, que c’était trop tôt. Il est en colère, il est triste de ce qui est arrivé. Il est encore fâché, un petit peu et pourtant quand elle est là devant lui, il ouvre les bras. Il aurait pu tourner les talons et continuer à bouder mais ce soir il se laisse aller et ne peut lui refuser ces quelques minutes. Il ne savait pas comment elle allait réagir quand il a ouvert les bras et en seulement quelques instants, elle était accrochée à lui, à se coller contre son torse. Ryan eu un léger sourire, avant de finalement refermer ses bras autour des épaules de la jolie fée. Il la serre tout contre lui, posant sa tête doucement contre la sienne et venant lentement murmurer, t’es sublime Effie. Son souffle, ses lèvres effleurent sa peau et ses joues. Ils commencent alors à profiter de ce moment tous les deux.

Merde Dottie, tire-toi de là. Ma tête envoie tous les signaux d’alerte. Tourner les talons, sortir de cet endroit, rentrer à la maison. Mais mon corps lui me fait défaut. Pour ne pas changer. Incapable de répondre à l’ordre simple qu’envoie le cerveau. Je pense même que mon cœur a loupé un battement, que j’ai oublié de respirer un instant. Parce que je n’avais jamais prévu de le croiser. Ni ici maintenant, ni ailleurs plus tard. J’avais espéré qu’il avait refait sa vie loin, qu’il n’était jamais revenu. Un peu comme moi, finalement. Mais les villes natales ont ce pouvoir de ramener à elles les âmes qui se sont égarées trop longtemps. Elys était revenu. J’avais fini par revenir. Et il était là, lui aussi. Saloperie. Et puis cerveau et corps furent soudainement reconnectés, à l’électrochoc d’une voix que je connaissais par cœur. Que dit-on à son ancienne partenaire qui s’est sauvée comme une voleuse il y a plus de quatre ans déjà ? Bonjour, apparemment. Il semblait… étonné. Perturbé même, de me voir ici. Surprise. De toutes les personnes que j’aurais pu croiser ce soir, il était la pire option qui soit. Il me fallut encore quelques instants avant de réussir à remettre de l’ordre dans mes pensées et à répondre. « Bonjour. » Inspiration, expiration. « Je ne savais pas que… tu étais revenu dans le coin. » Ce n’était pas de la prose, mais c’était déjà mieux que la pluie et le beau temps. Ou que la fuite à toutes jambes.


@Wabaunsee Uecker

Il n'avait pas prévu de la croiser, non, vraiment pas, et pourtant il était à un mètre d'elle. Maintenant qu'il a dit bonjour, qu'elle a répondu, il faut continuer, faire comme si se retrouver était une chose naturelle. Je suis discret. Lui, il savait qu'elle était de retour. Sa mère a donc gardé le secret. Il ne dira rien dans ce sens. Il en sait beaucoup trop, au final, sur les derniers mois de Dottie en ville. Le mariage raté. Il ne parvient pas à se montrer heureux de la voir, dynamique au point de lui faire une accolade, encore moins une bise sur la joue. Les années, les souffrances, l'absence laissent des traces. Des traces dont il voudrait oublier certaines. Comment vas-tu ? Question simple, mais après tout la dernière fois qu'il l'a vu, elle était encore dans un état pitoyable, ce n'est qu'une continuité logique.

Quelque chose craque sous ses pieds. Du verre. Un liquide. Ses chaussures finissent le travail de destruction de la coupe de champagne sur le sol. Il regarde par terre, comprend que c'est la main de son ancienne équipière qui a eu une faiblesse au point de lâcher ce qu'elle contenait. Le voir, lui a fait un tel choc ! Lui aussi, la voir l'a perturbé, même s'il savait que cela pouvait arriver, Wauwatosa n'est pas une grande ville. Il relève la tête vers elle. Tu n'es pas blessée ? Un éclat de verre ?

Tu trouve le réconfort des bras de ton loup, il te suffit que de ça pour aller mieux. Pour que ton coeur se calme et que tout rentre dans l'ordre, tu veux rien de plus que lui dans ta vie. Tu as eu peur qu'il refuse, qu'il te repousse et repars au buffet, loin de toi et pourtant tu es heureuse que ce soit le contraire. Il t'ouvres ses bras et tu te blotti avec plaisir contre son corps, la chaleur de son torse et le parfum que tu renifle avec joie. Tu souris tendrement en glissant tes mains dans son dos, le tissu de sa veste qui glisse sous tes paumes. T'oublies tout ce qui t'entoure, la foule, la musique, les discutions et tu profites simplement de retrouver le contacte avec ton avocat. Tu redresse légèrement ton visage vers lui après ses paroles, ton sourire qui étires tes lèvres rosés, tu passes tes bras autour de sa nuque, tes doigts trouvant sa peau et ses cheveux plus court puis tu es incapable de te retenir, tes mains venant contre son visage, sa barbe que t'aime tant, tu soutient son regard alors que vos mouvements sont lent. - Ryan.. murmures-tu doucement, tes doigts trouve sa peau. - Tu me manque. C’est atroce, tu me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits. ajoutes-tu alors que ton corps frêles tremble entres ses mains. 

@Ryan Withaker

Ryan Withaker n’est pas un homme simple. Il est rustre, souvent insupportable. Il est parfois hautain, impitoyable. Il est féroce et très impulsif. Il a vraiment beaucoup de défauts. Withaker est un mur, il n’est pas facile de passer. Pourtant lorsque vous arrivez à gratter et qu’il vous laisse entrer dans son monde il s’ouvre. Il peut se montrer plus gentil et généreux. Il y a des personnes dans ce monde qui vous touchent plus d’autres. Leurs yeux et leurs sourires peuvent entrer dans votre âme et les marquent à jamais. Après toutes ces semaines, la personne la plus précieuse à ses yeux, avec ses filles, est enfin dans le creux de ses bras. Ce n’est pas facile de dire beaucoup de choses parce qu’il ne sait pas trop où il en est. Pas qu’avec Effie, mais dans sa vie en général, il est perdu. Il sombre dans des univers sombres et elle est ce soir le rayon de soleil qui vient casser tout ça. Il ne dit rien mais la sert tout contre lui, tout en profitant de la douce mélodie. Finalement c’est elle qui se dévoile un peu plus à lui en le regardant dans les yeux, alors qu’il ne dévie pas. Son regard est doux et tendre, il la trouve vraiment magnifique. Il la laisse le toucher, et lui parler. Je suis toujours là … lui répond t-il même si ça ne lui suffit peut être pas ce soir. Il attrape doucement la main d’Effie qui caressait son visage et l’approche doucement de ses lèvres pour l’embrasser doucement, une marque d’affection et de délicatesse. J’ai juste besoin d’un peu de temps … lui avoue t-il. Il ne dit pas tout, mais au moins il parle.

Les soirées guindées, ce n’était pas son truc. Mais un bon repas l’avait fait céder. Elle n’était venue que pour ça, honnêtement. A cinquante dollar, elle comptait bien avaler autant de nourriture que son estomac pourrait en supporter. On aurait pu lui penser un appétit d’oiseau, avec sa silhouette frêle… mais il n’en était rien. Ce burger, ce n’était que le début. Et peut être même qu’elle emmènerait des provisions, ça pouvait s’arranger. Ou alors elle mangerait de sorte à être repue pour les trois prochains jours… Elle n’avait pas encore décidé.

Par chance, sa route avait croisé celle de Randy. Si vous lui aviez dit avant de venir qu’elle considèrerait ça comme une chance, elle n’y aurait pas cru. Pas après leur rencontre haute en couleur, et pourtant… il animait sa soirée. La rendait moins ennuyeuse, au milieu des petits couples trop mignons qui dansaient, et de ceux qui se déchiraient pour des raisons obscures dont elle se moquait royalement. Leurs affaires, leurs drames… Le monde entier se moquait bien des siens, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se préoccuper de savoir pourquoi un mec venait de se manger une claque monumentale. Elle préférait son burger. Et son verre. Hop, un nouveau burger ! Ca, c’était la belle vie. A cinquante dollars, y avait plutôt intérêt ! Ne chous-echtime pas la brindille. baragouina-t-elle, avant d’avaler le pain et le steak qu’elle essayait de mâcher. Mon estomac, c’est comme la caverne d’ali baba. Y a tout plein de place. Comme pour appuyer son propos, elle croqua à nouveau dans son burger. Bon, y a pas beaucoup de trésors, ajouta-t-elle, la mine pensive. Ce qui en ressortait ne l’était que rarement.

Enfin, c’était peut être pas le moment d’aborder le sujet, d’autant que Randy lui lançait un nouveau défi. Renverser son verre sur une pauvre victime innocente. Accidentellement, évidemment. Regard provocateur de Randy. Sourcil arqué pour Noah. Il la prenait pour une petite joueuse ? S’essuyant les mains sur une serviette, elle commença à s’éloigner avec son verre, et sélectionna sa victime, un sourire en coin malicieux sur le visage. Un pas… Deux… Demi-tour droite, et son verre atterri directement sur la chemise de Randy, la tâchant d’une belle auréole bleue – le gars qui avait inventé cette liqueur avait dû penser à ce genre de situation, un alcool bleu, yay, on repèrera les bourrés au premier coup d’œil !Oh pardon ! Je suis confuse, excusez-moi, feint-elle de s’excuser, hypocrite à souhait, avant d’ajouter d’un air mutin C’est pour avoir insinué que je suis une mauvaise conductrice. La vengeance est un plat qui se mange froid, à ce qu’on dit. SI elle était fière d’elle ? Oh que oui. Ca se voyait d’ailleurs, elle n’essayait même pas de le cacher.

@Randy Fisher

A défaut d’absolution divine, j’aurais au moins aimé un délai de prévenance, une mise en garde. Pour ne pas me retrouver des années après en face d’un homme que j’avais lâchement abandonnée, sans me retourner, dans le silence complet. J’avais peut être mérité tous les malheurs qu’ils m’étaient arrivés, finalement. Une punition pour mon incapacité à être, là où je ne savais qu’avoir. J’avais eu du talent et une partie de moi avait toujours estimé que cela serait suffisant. En dehors de la glace, je n’étais rien qu’une âme sans but. Et lui… Lui il avait toujours été là, même quand je l’avais repoussé loin de moi. Une main pour me rattraper, pour m’empêcher de sombrer. Jusqu’au jour où il a cessé de me rattraper. Sur la glace. Là où j’avais en lui une confiance aveugle. Je l’ai détesté pour ça. Pour qu’un duo fonctionne, il faut que les partenaires sachent parfaitement cacher les défauts de l’autre, parfaire l’harmonie à chaque fois. Mais ce jour-là nous avions tous les deux fait une erreur. A quelques secondes d’intervalles. Et j’avais été la seule à en payer le prix. Comment allais-je ? Mal, misérable. Je n’avais pas envie de lui répondre. Pas envie de le voir, peut-être. Pas prête à ça en tout cas. J’ignorais la question, cherchant désespérément du regard quelqu’un qui pourrait venir me sauver. Cette foule de presque inconnus me semblait peu susceptible de me porter assistance. Mes yeux croisèrent ceux d’Elys, qui semblait bien isolé au bar. Il semblait perplexe. Quelques années – d’accord, une bonne dizaine d’années – plus tôt, il serait venu à mon secours sans même que je n’ai à l’appeler. Aujourd’hui, rien n’en était moins sûr. Le craquement du verre sur le sol m’arracha un frisson. Wabaunsee s’inquiète. Pourquoi d’ailleurs ? Je m’en agace là où je devrais être reconnaissante. Après tout, c’est moi qui suis partie. « Ce n’est rien. Mon verre m’a échappé. » Des fourmis dans le bout des doigts, signe léger que la délivrance de la douleur était proche. Il suffirait d’ajouter une ou deux doses de champagne supplémentaires à mes cachets pour avoir la certitude de retrouver un état de calme plus tard. Joignant le geste à la pensée, j’attrapais une coupe sur le plateau qui passait justement à ma portée. Puis la curiosité repris-le dessus. « Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? Tu es de passage ? »


@Wabaunsee Uecker @Elys Gardner

Joueur est un mot qui te qualifie bien. Du moins c'est ce que tu as toujours été. Un joueur. Tu as toujours aimé mettre des défis à tes proches. Voir la petite étincelle dans leur regard. Celle qui dit je vais te tuer, mais je le fais quand même. Ce soir, tu avais retrouvé cette étincelle en toi. Tu avais envie de jouer, en tout bien tout honneur. Tu ne faisais rien de mal. Tu jouais juste avec les nerfs de Noah. Parce que maintenant tu savais son prénom et qu'elle ne comptait pas te rouler dessus. T'es pas rancunier et puis elle te divertit, autant que ça reste ainsi. Elle est dans le même optique que toi par rapport à cette soirée : boire et manger. Tu comptes sur la gentillesse de Lenny pour te ramener.. bon qu'on se rassure, tu sais tenir. Sauf qu'on ne sait jamais… t'es jamais à l'abri d'un coup de chaud. Sourire qui ne s'estompe pas. Tu restes face à ton adversaire. La provoquant un peu plus.. tu aurais pu voir la carte se retourner contre toi.. tu aurais pu, mais non. Et pourtant.. c'est bien sur toi qu'elle réalise son défi. Tu souris. Tu éclates même de rire. « bien joué brindille. » attrapant une serviette, tu dois bien avouer « je t'avais sous estimé, » que tu lui dis. Parce que c'est vrai. Tu ne pensais pas qu'elle aurait le cran de le faire et surtout sur toi. T'as envie d'augmenter le jeu, les risques, mais.. avant tout chose, tu finis ton verre et regardes le buffet. Ce petit truc te fait envie.. la sauce te donne des idées. En déposant sur une assiette, bien sur le rebord.. l'air de rien. Tu te retournes. Un peu trop vite, mais tu sais. Tu sais qu'elle est là. Et là.. là tu souris. « oh pardon je suis désolé.. j'ai pas regardé où j'allais. Un camion est arrivé. » que tu sors, en rigolant. L'assiette qui a fini sur son décolter. « un partout, » que tu sors. Toi tu es tâché. Liquide bien voyant, tout comme elle. Vous mériteriez un tour au wc, mais là.. ça risquerait d'être mal perçu. Quoique c'est juste pour te laver. « p'tite joueuse ! » que tu lui sors. T'as envie de voir jusqu'où elle est capable d'aller. Puis tu as aussi envie de mettre du piquant dans cette soirée, bien trop pompant à tes yeux.Et tu sens qu'elle pense la même chose. Elle n'a pas les gestes d'une nana habituée à ce genre de mondanité.

@Noah Lehane

Elle a laissé tomber son verre. Il le voit, elle le dit. Mais rien sur le pourquoi. Il lui laisse cette liberté de se protéger à sa façon, par le doute et le silence. Elle assure une distance entre eux. Il le remarque aisément. Ils ont été tellement proches que ce détail ne lui échappe pas. Il pourrait confirmer que cette rencontre est dérangeante. Pas la peine de mettre des mots, leur attitude le dit pour eux. Ne pas se revoir aurait été plus simple. Fatalité ! Il suit son regard pour repérer Elys au bout, au bar. Le fuir, donc. Elle en est là. Plus que l’éviter, elle veut s’enfuir. Encore. Une fois ne lui a pas suffit. Elle veut encore le chasser de sa vie. Elle voudrait qu’il ne soit qu’une ombre du passé. Un passant déjà dissout dans le décor. Non. J’ai emménagé dans une maison à la périphérie de la ville. Peut-être devrait-il lui donner l’adresse pour qu’elle évite le quartier ? Il préfère préciser autre chose, le fait que son retour en ville n’est pas accidentel, ni provisoire. Je suis le nouvel entraineur de l’équipe de patinage. Ainsi, les choses sont claires. Il est là et il est même étonnant qu’ils ne se soient pas déjà croisés. Il fallait bien qu’un jour cela arrive. Ce soir. Il ne demande rien sur sa présence en ville. Il sait. Ce qu’il ne sait pas c’est pourquoi elle est encore là, en soit rien ni personne ne la retient. Ma famille me manquait. Je l’ai trop peu vu pendant trop d’années. Comme s’il avait besoin de se justifier. D’autant que c’est loin d’être le seul motif, ni la raison principale.



@Dottie Kershaw @Elys Gardner

Deux choses étaient évidentes, concernant Noah. La première : elle était joueuse. Incapable de refuser un défi, aussi stupide puisse-t-il être. La seconde : elle n’avait pas froid aux yeux. Retourner le petit jeu de Randy contre lui ? Pas de problèmes, c’était dans ses cordes. Elle l’avait même fait avec tellement de talent qu’il n’avait même pas vu son sale coup arriver. En plus le curaçao dans son cocktail, ça tâchait plutôt bien. J’me suis dit que ça ferait ressortir tes beaux yeux, dit-elle, une lueur mutine dans le regard. Elle était fière de sa bêtise. Elle se doutait aussi que la vengeance arriverait mais… c’était pas important. Elle avait eu la sienne, c’était déjà pas mal le reste… elle s’en inquièterait quand ça arriverait. Comme elle le faisait avec à peu près tous les problèmes qui pouvaient se présenter à elle.

Chez Randy, la vengeance n’était visiblement pas un plat qui se mangeait froid. Ayant reposé son verre, à présent vide, Noah admirait le buffet, cherchant sur quoi elle allait pouvoir mettre la main à présent quand un homme passa avec un plateau de coupes de champagne. Pas ce qu’elle préférait mais eh… Elle avait payé. Randy profita de cette petite seconde qu’il lui fallu pour attraper une coupe pour foncer sur elle avec une assiette couverte de sauce, et en mettre partout sur sa robe. Il semblait à peu près aussi fier de lui qu’elle ne l’avait été quelques instants plus tôt. Oh non, t’abuse ! ronchonna-t-elle. Pas parce qu’elle en avait quelque chose à faire de sa robe mais… J’ai pas de machine à laver dans ma bagnole moi. Ouais. C’était ça le problème. Laver son linge signifiait d’aller au pressing, ce qui signifiait aussi qu’elle devait dépenser de l’argent. Des économies, elle en avait tout un tas mais bête qu’elle était, elle ne voulait pas y toucher pour quelque chose d’aussi futile que le pressing. Pendant des années, elle avait réussi à faire sans. Noah déposa sa coupe sur la table et attrapa quelques serviettes dans l’espoir de limiter un peu les dégâts. Ce n’est pas comme si elle aurait l’occasion de remettre cette robe dans l’immédiat, avec la neige qui s’accumulait dehors… mais tout de même, elle ne pouvait pas la laisser tâchée jusqu’à ce qu’elle ait réussi à déloger sa saleté de tante de sa baraque.  

@Randy Fisher

Compliment ? Tes sourcils qui se froncent.. tu n'en sais rien, mais elle serait presque adorable dans son excuse.. tu rigoles. Parce qu'il le faut bien. Après tout elle n'a pas tort, cette couleur fait ressortir tes yeux, mais pas que.. bon ton torse, mais ça.. ça c'est pas le délire du soir. Tu refermes ta veste. Toi qui voulais être présentable, on repassera.. elle va rire de toi la belle sœur, tu le sens.. au pire c'était juste un accident.. et tout le monde sait que les accidents sont vite arriver. Imprévisible. Indomptable. Un peu comme la petite brune ici présente.. qui se venge sur la nourriture et toi qui te venge. Sa réaction. Eh bien on ne peut pas dire que tu t'y attendais. Fronçant à nouveau tes sourcils, bientôt tu vas avoir des rides. Tu te demandes si elle rigole ou bien.. et là tu comprends un peu mieux le pourquoi elle mange autant, ainsi que bois. Reposant ton assiette, ainsi que ton verre. « bon viens, et arrête de faire ta délicate, j'ai mieux à te proposer. » que tu lui dis, en la poussant vers la sortie. Elle a résisté, elle a dit non. Tu lui as dit que c'était ça ou rien, sinon tu la prenais tel un vulgaire sac de pomme de terre. À croire que l'idée de sortir tel une pomme de terre, ne l'a pas conquise ou l'a effrayé.. Allez savoir, elle t'a suivi. Parce que tu en aurais été capable. Charité ? Non. Enfin oui pour ce soir, mais ce n'est pas ce que tu as en tête. Enlevant ta veste de costard, pas ton délire et tu n'es pas prêt de la remettre tout de suite. Face à ta voiture, elle te regarde, ne comprenant pas trop où tu veux en venir. Toi non plus. Tu lui tends. « mets ça à la place, donne moi ta robe, j'irais la laver. Mon erreur. » elle continue de te fixer. « non ce n'est pas un procédé pour te voir nu et puis j'suis sûr que ça va t'aller. » que tu dis en tendant aussi un vieux bas qui traîne dans ta voiture. Merci les affaires de sport. « et pour m'excuser j'peux te payer un truc plus dans ton délire ? Y a un vieux machin en bas de la rue qui sert les meilleurs burgers. Je sais que ce n'est pas ce que tu avais prévu mais j'te promets que tu le regretteras pas. » plus clairement, vous vous faisiez dans cette soirée. Pas ton délire et tu doutes que ça soit le sien. « s'il y a que ça, j'te rends les sous que tu as donné pour cette soirée, mais je doute que tu en veuilles. Donc j'préfère te payer le pressing et à bouffer. C'est moi qui ait ruiné ta soirée après tout. » et non ce n'est pas de la charité. Tu es vraiment sincère. Tu lui tends toujours les affaires.. Attendant qu'elle accepte le deal.. cinq, quatre.. trois.. deux..

@Noah Lehane