rhéa — as long as I'm here, no one can hurt you.

5 choses à savoir
(Vous pouvez développer ou non, mais racontez nous 5 choses sur votre personnage. Quelque chose qu'il aime, une bonne action, des manies etc ...)
→ c’est une piètre cuisinière, elle préfère la mal bouffe à des plats équilibrés. Elle n’a jamais été en mesure de se cuire des pâtes toute seule, pourtant elle a déjà essayé bon nombre de fois. Elle a cette fâcheuse tendance à faire brûler tout ce qu'elle touche.
→ Elle est allergique à la fraise et à l'ananas, depuis toute petite.
→ Rhéa s’est fait tatouée une lune sur le poignet, à ses dix-huit ans. Une idée commune avec son jumeau, ils l'ont fait juste avant qu'il ne s'engage à l'armée.
→ elle a peur des chiens depuis qu’elle est petite. Elle s’était fait mordre par le chien de ses voisins, depuis elle change même de trottoir quand elle en croise un.
→ Elle a une cicatrice au niveau de la cuisse. Une mauvaise chute en skateboard alors qu'elle défiait son frère, et elle avait fini aux urgences. quelques jours après elle remontait sur la planche comme si de rien n'était. De nature sportive et casse cou, elle aime les sports qui sortent de l'ordinaire. Elle pratique la randonnée, a déjà sauté en parachute plus d'une fois. Rhéa aime l'adrénaline, quitte à se mettre en danger inutilement.

1996 « Rhéa ! Ralentis ! tu vas te blesser ! Papa va te tuer ! » Il crie le blondinet, il désespère presque. Il sait que cette histoire va mal finir, que tu vas te retrouver dans le décor. Une minute d’inattention et tout risquait de basculer. les mains posées sur le guidon de l’engin, tu les agrippes un peu plus fort, les jointures de tes doigts fins rougissent d’être serer de la sorte. Tu es lancé à fond dans le circuit, tournant rapidement le volant. Le karting en tapant un autre, tu entends ce gosse râler, t’insulter de l’avoir fait sortir de la piste. Un fin sourire se dessinant sur ton visage, t’a les cheveux au vent. L’air frais remplit tes poumons, et l’adrénaline de conduire ce kart qui a été volé à ton grand frère alors qu’il t’avait demandé de rester pour le surveiller. Le temps qu’il te cherche des bonbons, alors que ça faisait déjà vingt minutes que tu attendais au bord du circuit. Chaque tour qu’il faisait avec ses copaines, tu lui demandais si tu pouvais toi aussi faire un tour. Son refus était catégorique, trop petite, trop fragile… T’avais envie d’hurler Rhéa. Puis t’avais saisi l’occasion. T’avais enfilé le casque coloré, et tu t’étais lancé. T’aimais ça, même à huit ans, l’adrénaline, le danger, te sentir vivante et libre. T’es concentrée comme si ta vie en dépendait dans ce kart. Ton sourire ne te quittait pas, ton cœur battait la chamade. Tu entames un nouveau tour. « RHÉA ! » tu tournes la tête, déconcentrée, c’est alors qu’un gosse dans une autre voiture te percute. Surprise, tu perds le contrôle. Tes yeux s’écarquillent, alors que le karting percute les rembardes qui délimitent le circuit. Tout va vite. Trop vite. Tu places tes mains pour te protéger alors que tu sens que tu passes par-dessus les barrières. Ta tête tape contre l’herbe, tu t’extirpes du véhicule. Tu fixes le ciel, encore sonnée. Ton cœur reprend doucement une vitesse normale. Couchée comme une étoile de mer, tu fixes les nuages, tu te mets à rire toute seule alors qu’un groupe s’agglutines autour de toi. Puis une tête vint faire de l’ombre à ta contemplation. Tu plisses les yeux, alors que tu reconnais les traits de ton frère. Il a ce regard noir, signe que tu vas passer un mauvais quart d’heure. T’étais trop bornée, Rhéa. Une grimace qui se dessine sur ton visage. Evan est fâché, il t’aide pourtant à te remettre sur pied. Enlevant le casque, tu as ce gout métallique en bouche. Tes doigts écorchés, touche ta lèvre, tu vas avoir du mal à le cacher ça. Tu ne vas pas pouvoir mentir à tes parents, et surtout qu’Evan ne se gênera pas à te balancer. Tu sais que t’a fait une connerie, tu vas surement être punie pendant le mois qui arrive. « Tu fais chier Rhéa, t’aurais pu te faire mal » tu lui lâches un petit sourire, fière de ce que tu as fais. « J’étais la première, pendant une minute, je les ai tous eus. »

2015 Tu joues avec une des mèches de tes cheveux. Distraite par le monde autour de toi, tu attends depuis une heure déjà. Tu laisses ton regard se balader dans les couloirs, être de l’autre côté ça te perturbe. Tu ne travailles pas aujourd’hui, ayant enchainé les journées de boulot, on t’a forcé à prendre quelques jours de congés. Tu es ce qu’on appelle une accro au boulot. Un de ces nombreux traits que tu tiens de ton père. Ça te stresse, alors que ta jambe tressaute. T’as envie d’en savoir plus, tu croises tes doigts, tentant de calmer cette nervosité qui prend possession de ton corps. Tu te concentres sur ça, pendant ce que tu estimes être de trop longues minutes. Tu relèves la tête, quand t’entends une voix qui te semble familière. T’est encore un peu sous le choc, ta journée avait pourtant commencé normalement. T’avais enfilée cette petite robe à fleurs, celle qui annonçait les beaux jours, celle que tu mettais souvent pour aller déjeuner avec tes parents le dimanche. Ce matin tu voulais aller voir ton père, passer un peu de temps dans ce garage où adolescente tu passais tout tes après-midis. Tu l’avais rejoint de bon matin, encore un peu décalée par ta dernière semaine à travailler à cinq heures du matin. Tu avais fini par paniquée en le découvrant au sol. De tes doigts tremblants tu avais appelé les pompiers, le secouant pour le réveiller. Comme une enfant, tu avais perdue tous tes réflexes de soignante, parce que qu’au grand jamais tu ne pensais voir ton père dans cette situation.
Puis tu te retrouvais là dans ces couloirs immaculés à attendre d’avoir des nouvelles. Tu rejoignis rapidement ta mère et ta soeur, la matriarche qui hurlait en espagnol sur toutes les personnes qui passait par là. Tu l’avais éloignée de cette femme, afin d’éviter de se retrouver dehors. Tu lui avais tout expliqué, lui disant que vous deviez attendre qu’un médecin ne vienne vous donner des nouvelles. Ton père était sauf, un arrêt cardiaque, il avait été pris en charge à temps.


2020 « Tu voulais me dire quoi, en fait ? » il lui balance son plus beau sourire. Et plus il lui sourit, plus t’as envie de mourir Rhéa. Il ne s’en rend même pas compte, que tu t’es faite belle pour lui. Il ne le réalise pas, et ça te rend dingue. Tu le connais depuis longtemps, c’est ton meilleur ami. Tu agrippes un peu plus fort le gobelet en plastique, qui contient ta boisson préférée. T’avais pris ton courage à deux mains, Rhéa, aujourd’hui tu lui avouais tout. Tu avais passé une heure dans la salle de bain, à répéter ce que t’allais lui dire. Tu te dis qu’au final, c’est pas plus mal qu’il ne sache rien. Même si ça te fait vraiment mal au cœur, et que t’as envie d’hurler, et de pleurer, et peut être de faire les deux en même temps. Tu ne sais pas trop ce que tu dois faire comment tu dois le faire. Tu veux partir, t’as chaud maintenant. Ça te rend dingue, t’a envie de te mettre à l’envers et de l’oublier, et c’est ce que tu feras probablement. Lui et son sourire colgate. Lui que tu connais depuis ces nombreuses années, ce type qui est ami avec ton frère. Lui dont tu es tombée amoureuse un beau matin te rendant compte que ce n’était pas que de l’amitié que tu éprouvais pour lui. Fantasme inavoué. « Rhéa, tu penses à quoi ? » qu’il te dit te faisant revenir sur terre, tu secoues la tête. Tu te forces à lui sourire, alors que tu n’as qu’une envie c’est de pleurer. Il a rencontré une fille, et c’est ça qu’il vient de t’annoncer. Luna, Mia, Jenna.. T’arrives pas à te souvenir de son prénom, un truc qui finit en A, enfin tu crois. Tu te remémores la tournure des évènements difficilement. Tu finis avaler ta salive, déglutissant légèrement, ton regard se porte sur le gobelet, incapable d’en boire une autre gorgée. « Je pense que t’es un idiot. » que tu balances les dents serrées, et il te regarde d’un air ahuri, sans comprendre où tu veux en venir. Cette insulte balancée sans autre forme de procès. Tes iris émeraudes se braquent sur lui. « Je pense que tu peux te taper toutes les meufs du Wisconsin, je m’en fous. Je dois aller bosser, j’en ai marre d’entendre ces conneries. » tu hausses doucement les épaules, tu mens, tu lui as dit que tu ne bossais pas aujourd’hui, que cette après-midi devait être la vôtre. Tu fais grincer le fauteuil en l’éloignant de la table. Tu jettes un rapide coup d’œil en direction du trentenaire face à toi, passant rapidement ta main dans tes cheveux fraîchement décolorés. Tu attrapes ton sac à main, posé juste à côté de ta chaise. Il attrape ton bras, se penchant en ta direction. Tu te sens défaillir un peu, ce contact te donne des frissons. Ces yeux clairs qui te scrutent à la recherche d’une explication convenable. « Qu’est ce qui t’arrive ? » tu le fusilles du regard, bien malgré toi. T’aimerais ne montrer aucunes émotions, pourtant ton corps il veut s’exprimer. Tu sens que tu vas pleurer si tu restes encore ici. C’est à ce moment-là que tu te dégages de son emprise, ses doigts contre sa peau. « J’suis plus une ado, j’en ai marre de t’entendre toujours parler de tes plans foireux avec la dernière nana débarquée en ville. Et puis, je.. » tu te mords la joue, tu ne vas quand même pas lui dire ce que tu ressens maintenant. Pas comme ça, ton plan était tellement parfait. « Je suis.. fatiguée. J’me casse, salut. » et tu tournes les talons, comme tu es arrivée. Ces quelques mots que tu n’as pas sus lui dire Rhéa. Je t’aime..

En vrac
Très proche de sa famille, elle va manger avec eux tous les dimanches midis, cette tradition auquel aucun des enfants de la fratrie ne peut échapper. — elle parle couramment espagnole et anglais. — elle fume de manière occasionnelle, quand elle boit un verre de trop surtout. — elle a adopté un poisson rouge qu’elle a appelé, Bob. — c’est une fêtarde dans l’âme, elle aime sortir avec ses ami(e)s et faire la fête jusqu’à pas d’heures, même si elle n’assume plus autant les lendemains. — elle est l’heureuse propriétaire d’un appartement depuis peu, petite fierté personnelle d’ailleurs —  elle a déjà essayé d’apprendre à jouer d’un instrument, ce qui était un échec cuisant. La guitare a fini casser en deux. — elle n’est tombé amoureuse qu’une fois, et se retrouve aujourd’hui avec le cœur brisé. Elle n'a jamais osée lui dire qu'elle l'aimait de peur de briser leur amitié. Elle a juste arrêtée de se battre et filtre même ses appelle  — elle s’entend plutôt bien avec son frère, un peu moins avec sa sœur. Les huit ans d’écart entre elles ont été plutôt compliqué. Rhéa ne voulait pas se retrouver à devoir babysitter sa sœur. — elle a fait ses études à Milwaukee, et partageait un appartement en colocation avec son frère. Ce sont les seules années où elle a quitté Wauwatosa. Elle y est revenue à la fin de ses études. — elle adore se maquiller, et passer des heures à se pomponner. Elle a une collection de chaussures impressionnantes, bien qu'elle ne les met que très rarement. — elle aime autant les filles que les garçons, n'ayant jamais eut vraiment de relations sérieuses, elle papillonne. — sa saison préférée est l'été