ils auraient être du frère et soeur (sirius)

Il y a peut-être deux mois cela. Alors que la vie recommençait doucement à avancer. Alors que la souffrance semblait doucement s'alléger. Luna évitait toujours ses amis. C'est dans sa solitude, qu'elle en trouva d'autre âme amical. Sirius faisait parie des belles trouvailles que cette peine lui avait procurer. Il distrayait beaucoup la belle brune et lui permettait de retrouver un sens de l'humour. Il était le genre d'homme à rien prendre au sérieux. Ça faisait du bien à la jeune femme de sortir de sa tête. Elle trouvait redondant le disque que sa peine avait installé dans son crâne. Elle n'était pas la victime ici, c'était  l'homme qui avait perdu sa vie au combat la victime. Elle devait s'arrêter de pleurer sinon elle arrêterait probablement jamais. Sirius l'aidait à faire sécher ces larmes.
Ce soir-là, ils avaient bu dans un petit bar. Ils avaient rigoler et s'étaient amuser à se draguer légèrement sans arrière pensées. Du moins, de la part de Luna qui s'identifiait presque comme une veuve plus qu'une femme à ce moment-là. Ils avaient réussit à prendre un taxi jusqu'à chez elle. Bienvenue chez moi! Tu veux une bière? Elle avait parler trop fort pour rien. Déjà la tête dans le frigo, à sortir deux bières, la soirée était toujours jeune pour eux. Elle lui avait demandé, mais se doutait de la réponse. Sirius était déjà assis dans le salon, comme si c'était chez lui. L'ivresse rend les gens drôlement à l'aise. Ils étaient amis depuis quelque temps déjà alors la gène n'avait pas lieu d'être de toute façon.
Lui lança adroitement la bière, elle buvait déjà la sienne. Elle n'aimait pas le gout, mais agissait comme un anti-douleur sur ses blessures qui rendait le goût endurable. Elle ouvrit la télévision à la recherche d'un film qu'ils avaient mentionné plus tôt sur l'application Netflix de la machine trop technologique que Elys lui avait procurer pour la distraire durant ses missions. Assise confortablement près de Sirius maintenant, elle riait en essayant de se rappeler du nom. Je sais que tu t'en souviens, arrête de rigoler et dis-moi le nom du film qu'on puisse rire des acteurs encore un peu. Elle faisait référence aux plaisanteries dans le bar. La tête maintenant sur l'épaule de son ami, elle finirait par s'y endormir si la télévision ne commençait pas à devenir intéressante.

Il y avait bien des façons de tomber dans les bonnes grâces de Sirius. Être gentil et loyal envers lui, était certainement l'une d'entre elle. Mais par contre, le moyen le plus efficace c'était clairement de lui payer un verre. Un verre et il était votre ami, aussi simple que ça. Alcoolique un peu? Mais non à peine. Luna l'avait décidement très bien cerné dès leur rencontre. Ils avaient donc passé une bonne partie de la soirée dans un bar, avant de se retrouver dans l'appartement de cette dernière sans qu'il sache vraiment comment il avait fait pour y attérir. Le mot modération il ne connait pas ça. Il savait qu'ils avaient passés une partie de la soirée à flirter gentilement mais Luna ne semblait pas être le genre de nana à ramener n'importe quel mec chez elle. Et oui, il se considérait comme étant n'importe quel mec. Perdu dans ses pensées, il s'était installé bien confortablement sur le sofa, les pieds sur la table basse. Elle lui avait proposé une bière et n'avait même pas attendu sa réponse avant de la lui lancer. Il avait manqué de la recevoir en plein front. ( Elle l'avait très bien lancé, c'est lui qui avait été trop lent à la réaction ) Mais c'était de la bière, il allait pas argumenter non plus. Elle essayait de lui soutirer le nom du film dont ils avaient parlé au bar plus tôt. Il secoua la tête «  J'ai aucune putain d'idée, un peu plus et je ne me souviens même pas de mon nom, faut pas abuser non plus Luna » Parce que bon, Sirius n'est pas vraiment du genre à avoir la meilleure mémoire du monde, alors quand il est bourré c'était trois fois pire. Il n'y avait qu'à regarder son train de pensées depuis son arrivée à l'appartement de la jolie brune pour comprendre que quelque chose ne tournait décidement pas totalement rond dans son crâne.

Et puis, ils s'étaient finalement calmer. Luna avait finalement trouver le film et avait appuyé sur quelques boutons de la télécommandes pour le faire débuter. Après un moment, elle s'était installé contre son épaule et sans vraiment y réfléchir, il avait passé son bras autour d'elle afin de glisser ses doigts dans ses cheveux pour s'amuser avec quelques mèches. L'alcool commençait à faire effets et il observait Luna d'un œil mi-clos. Il sourit en coin et se pencha à son oreille.

«  T'es magnifique comme ça, tu sais? »

Luna était peut-être trop occupé par sa peine pour voir qu'elle et Sirius pourrait être un bon match. Il y avait une énergie entre eux, c'était peut-être l'alcool aussi, mais ils pourraient facilement devenir qu'un. Même si c'était que pour un soir. Sans vraiment sans rendre compte, elle désirait la présence de quelqu'un pour combler un vide que Elys avait laissé. Un vide trop gros pour être remplis. Ce soir, Luna avait peut-être réussit à le combler avec tous les verres qu'ils avaient enroulés. Elle n'avait pas été une grande buveuse dans le passé, mais le vide dans son coeur s'estompe très bien avec un peu de whisky ou n'importe quelle alcool qui tombe entre ses mains.
Elle riait peut-être un peu trop fort, mais ils étaient seul chez elle, au milieu de nulle part dans cette petite maison isolée qu'elle fait acheté avec son ex. Est-ce qu'on dit ex quand celui-ci est mort? Ils se sont jamais quitté, la vie et la mort les ont séparés. Enfin bref, incapable de quitter l'endroit, c'était la première fois qu'elle y ramenait un autre homme que son soldat. Elle avait été surprise qu'il attrape la bouteille, par chance, parce que aurait pu faire très mal. Tu te souviens de mon nom, mais pas tu tiens? C'est fait que prononcer son prénom avec le taux d'alcool dans leur veine était plus simple que celui de Sirius.
Ce n'était pas la première fois qu'ils se voyaient. Elle le considérait même comme un ami. Ça lui faisait du bien d'avoir quelqu'un dans sa vie qui ne la connaissait pas comme La-Pauvre-Luna-Qui-A-Perdu-Son-Copain-À-La-Guerre. Il n'avait pas connu l'homme qui avait quitté ce monde. C'était peut-être aussi pour cela qu'elle était à l'aise autour de lui. Tous les hommes de cette ville connaissent son histoire puisque les nouvelles circulent rapidement ici.
À ce moment précis, elle ne pensait pas à ce qu'elle avait perdu ou aurait pu avoir. Elle passait un bon moment avec un ami, un homme, qu'elle aimait bien. C'était peut-être l'ivresse, mais elle n'écoutait pas une seconde du film. Elle était confortable aussi près de quelqu'un. La chaleur humaine lui manquait plus qu'elle le réalisait. Je pense que c'est alcool qui te fait dire ça mon beau, je suis probablement très cernée. Elle répliquait drôlement au compliment. Ça faisait longtemps qu'un homme ne lui avait pas dit quelque chose d'aussi banale. Elle ne laissait personne entrée dans la carapace qu'elle avait créée mise à part lui. T'es pas mal non plus. Ils avaient cette manie de plaisanter ensemble. Elle ne le pensait pas sérieux. Elle pensait tout de même ce qu'elle avait dit, mais disons que la drague n'était pas dans les cordes de la douce. Sirius était un homme charismatique et dans une autre vie parsemée de moins de blessures, elle lui aurait surement déjà enlevé ses vêtements. En couple avec la même personne depuis toujours, Luna avaient oublié comment faire. Est-ce que c'était ce qu'elle voulait ce soir? Peut-être. Encore entrain de boire dans sa bouteille, elle reprit la parole en posant sa main sur la cuisse de son ami pour capter son attention qui était à nouveau sur la télévision. Du moins, c'est ce qu'elle imaginait du moins. J't'avoue que j'ai pas écouter grand chose. Elle se leva du mieux qu'elle le pouvait avant d'ajouter quelque mot. Tu veux faire autre chose? J'ai surement un jeu de carte quelque part. Le poker, ça se joue à deux? Elle attendait son approbation pour commencer à chercher. Oh et fais comme chez toi, si tu veux une autre bière, tu sais où les trouver. Les toilettes sont là-bas, juste en face de la chambre à coucher. Je t'ai pas fait faire le tour, allez viens! Elle le tirait par la main, voulant agir comme une adulte polie et lui montrer sa maison un peu trop vide depuis sa perte. Elle avait garder beaucoup de chose de lui, mais beaucoup était dans des boites, incapable de regarder ses souvenirs encore trop déchirants.

@Sirius Smith

Sirius était souvent reconnu comme le genre de mec qui courrait après tout ce qui bougeait. Il ne se limitait même pas à ce qui portait une jupe. Certaines personnes pensaient donc que le jeune homme n'était pas capable de respect, il n'y avait rien de plus faux. Mais il était charismatique et il avait tendance à flirter sans vraiment s'en rendre compte. Et il avait en plus le coude léger, ce qui l'amenait à flirter un peu plus qu'à l'habitude. Alors un mélange du genre, c'est-à-dire alcool et jolie jeune femme, c'était un allé simple vers la catastrophe. Le type de catastrophe se savait simplement le lendemain matin lors du réveil. Mais la soirée actuelle n'annonçait rien de bon.

L'infirmier avait ricané lorsqu'elle lui avait argumenté qu'il se souvenait bien de son nom à elle. Il secoua la tête «  Je suis stupide et bourré.. tu t'attends à quoi? » contrecarra-t-il. Il secoua à nouveau la tête et tendit la main pour replacer une mèche de cheveux qui était tombé devant les yeux de la brunette. «  Magnifique j'ai dis, t'as pas le droit de me contredire » Puis il lui offrit un sourire en coin «  Je sais » Bien sûr qu'il savait qu'il était joli, sinon comment il faisait pour être autant en demande? Il roula des yeux pour lui même avant de se retourner vers la télévision avant de s'endormir sur le sofa. La main de Luna capta son attention et il se retourna à nouveau vers elle. «  Moi non plus, je sais même pas de quoi l'émission parle, mais un strip-poker je suis toujours pour » souria-t-il largement.

Soudainement, il se retrouva debout chancelant se laissant entrainer par Luna qui était décidée à lui faire faire la visite de son chez soi. «  Mais je m'en fou de tes pièces Luna » geignit-il en se cognant sur quelques coins de mur. Rendu face à chambre à coucher, il se tourna vers elle «  Et les draps? Tu me les fais visiter? » demanda-t-il en lui lançant un regard digne du chat potté dans Shrek. Il était lourd, mais il était surtout Sirius.

Ils étaient ivres et Luna aurait dû faire facilement le calcul de ce qui allait arriver sous son toit. Elle le tirait par la main droite quand il mentionna une partie de strip-poker. Attention, tu pourrais perdre. Je suis peut-être joueuse professionnelle. Elle avait jouer quelque partie et repartait toujours les mains vides, disons que le visage de Luna est très expressif.
Elle déambulait dans sa maison du mieux qu'elle le pouvait. L'alcool donnait l'impression à son corps qu'elle était terriblement plus lourde. Rendant chaque pas un défi. Elle n'avait jamais compris d'ailleurs pourquoi les gens vont faire le tour de leur maison aux nouveaux invités. Ces murs qui entour son intimité. C'est dans l'entrée de cette petite maisonnée que ça vie à changer avec la pire nouvelle qu'une femme de militaire attendait. C'était dans sa cuisine qu'elle passait ses nuits d'insomnie à cuisiner pour ne pas pleurer et ses dans sa salle de ban qu'elle laissait la noirceur sortir.  Dans l'ivresse, cette peine était engourdie et elle gardait le silence. Elle n'avait pas besoin de dire grand chose, les salles parlaient d'elle même.
Il s'occupait de faire la conversation de toute façon et ça amusait la douce brunette. Il était confiant et cette certitude faisait rigoler Luna. C'est alors qu'ils passait la chambre à coucher qu'ils se retrouvèrent face à face. Elle riait nerveusement maintenant. Sirius était un homme attirant, Luna pouvait sentir l'énergie entre eux. Dans une autre vie, elle aurait sauter sur l'occasion et l'aurait déjà embrasser pour commencer une chaîne d'événement  que l'on connait tous très bien. Peut-être... Pourquoi pas? À ce moment-là, elle savait qu'elle aurait dû l'embrasser, mais elle était toujours pas assez ivre pour oublier Elys. Elle retourne dans la cuisine et prend une autre bouteille d'alcool. La plus forte qu'elle peut trouver pour avaler un peu de courage. Il l'avait suivit et elle lui tendu la bouteille pour qu'il en prenne aussi s'il en voulait. Elle avait réussit à être dans le moment pour une seconde. Elle n'entendait plus les pensées tourner dans son esprit, mais seulement le désir de goûter aux lèvres d'un ami qu'elle ne voulait pas perdre. La voilà qu'elle le fait. Elle se surprend elle-même. Elle dépose la bouteille qu'elle lui enlève presque des mains pour la mettre sur le comptoir. Elle passe ses mains délicates autour du corps de son copain de beuveries pour déposer ses lèvres sur les siennes. Ça aurait dû la malaisé, c'était le premier homme qu'elle embrassait depuis la disparition de son soldat. L'alcool avait eut la gentillesse de lui faire oublié et de la laissé s'amuser quelque instant.
@Sirius Smith

Ce n'était probablement pas une bonne idée. Être si ivre et de flirter sans retenu. En temps normal, il se serait rendu compte que c'était un horrible projet. Il considérait plutôt Luna comme sa sœur. Une petite sœur emmerdante qu'il voyait de temps à autres mais qu'il aimait de tout son coeur. Ça avait probablement rapport avec tout ce qu'Elys lui avait raconté lorsqu'ils étaient au front ensemble. Il la connaissait trop bien, tout simplement. Mais les idées embrumés par les vapeurs d'alcool, tout ça lui semblait soudainement très loin. Il manquait un peu de chaleur humaine et seul un fou ne pourrait pas voir à quel point la jeune femme était magnifique. La tension entre eux était palpable en ce moment et le regard flou de l'ancien soldat s'était posé dans celui pas vraiment plus clair de sa compagne de beuverie. Quelques secondes d'introspection et elle était disparu vers la cuisine. Il l'avait suivit sans un mot. Qu'est-ce qu'elle voulait qu'il fasse dans sa chambre alors qu'elle n'y était pas? Il roula des yeux pour lui-même en titubant jusqu'au comptoir de la cuisine. Luna s'y trouvait déjà en train de boire à même la bouteille. Il ricana sans raison avant de prendre la bouteille qu'elle lui tendait afin d'y boire à son tour. À peine quelques gorgées afin de conserver son état avant qu'elle ne la lui retire. Même pas le temps de froncer les sourcils que des lèvres se posèrent sur les siennes.

Et les dites lèvres font tomber le peu de retenus que l'homme avait encore.

Alors qu'il sentait les mains délicates se poser doucement contre lui. Il avançait d'un pas afin de coincer le corps de la jeune femme entre la froideur du comptoir et la chaleur de sa peau. Ses lèvres en demandaient un peu plus. Pas de douceur en ce moment, parce que ce n'est pas l'homme qui agissaitt mais l'alcool. Il avait abandonné ses lèvres pour mordiller doucement son cou.

«  Alors cette visite des draps? »

Une partie d'elle voulait son corps. Ce désir brûlant du contact avec un autre être humain l'habitant peut-être à cause de l'alcool, mais il était toujours très présent. Elle en oubliait le lien que Sirius pouvait avoir avec son soldat. C'est peut-être cette oublie qui lui permettait d'oublier le lien presque fraternelle entre eux. Depuis qu'ils se connaissent que leurs relation ressemblent plus à celle d'un frère et d'une soeur. Ce soir, leur pensées sont tourmenter un liquide qui aide à laisser partir le contrôle. Le coeur de la douce femme frappe lourdement contre sa poitrine alors que le bas de son dos touche le comptoir derrière elle.
C'était peut-être le lieux le problème, tant de souvenir maintenant amer avec un homme qui vivait plus souvent outre mer que dans leur demeure. Elle qui a lu tellement de fois ces lettres dans cette cuisine. Cette maison était autant à Elys qu'à toi. Elle était hanté par ses souvenirs et tous les choses qui lui appartenaient. Incluent le coeur de Luna.
L'alcool est toujours présente et c'est peut-être grâce à elle que la brune peut laisser tout ça de côté un instant. Sirius est un homme séduisant. Attiré par son charisme, elle voudrait goûter à plus que ses lèvres. Ce simple actes qui peut signifier beaucoup plus quand une éternité semble avoir passé depuis que ses lèvres avaient touchées celles d'un autre.
Elle ne parle pas, ayant peur que sa voix tremble, puisque la nervosité s'installait dans son être alors qu'il lui demandait s'il pouvait visité ses draps. Autant elle veut fuir, autant elle veut sauter sur l'occasion. Elle se répète qu'elle ne peut vivre dans la peur. Sans se rendre compte de ses actes, comme si la boisson agissait pour elle, elle le tira jusque dans sa chambre. Son coeur lui criait de le tirer jusqu'à la porte d'entrée, mais elle l'envoyait balader. Elle voulait s'amuser après tout.
Elle se croyait en contrôle, c'était son toit après tout. C'était à son tour de laisser son corps prendre le contrôle, elle l'assit sur son lit pour se pencher par dessus lui et l'embrasser de plus belle. Ses mains qui commençaient à être assez confortable pour se balader sur son torse. Elle tremblaient un peu, puisque son âme lui criait d'arrêter, mais ses désirs voulaient qu'ils continuent. Ses lèvres cherchaient déjà les siennes, même si un goût de trahison l'habitait. Le seul homme qui avait goûter au plaisir entre ses draps était Elys et cette pensées ne pouvait pas s'échapper.
@Sirius Smith

Les limites implicites étaient tout d'un coup très floues, presque disparu. La seule chose concrète était les deux paires de lèvres qui se retrouvaient encore et encore. L'alcool avait été remplacé par l'enivrement des baisers qui se succèdaient en laissant peu de temps à leurs auteurs de reprendre leurs souffles. Elle ne lui avait pas répondu, et pourtant elle l'avait entrainé à sa suite jusqu'à la pièce qu'il avait observé si rapidement quelques instants plus tôt. On aurait dit maintenant que cela faisait une éternité. Ça avait amusé Sirius d'être en contrôle dans la cuisine de coincer son corps contre le sien et d'attraper brusquement ses lèvres entre les siennes en utilisant la force brute que l'alcool n'était pas en mesure d'amenuiser, mais là ainsi installé sur le matelas et surplombé du corps élancé de la jeune femme il se demandait pourquoi il n'avait pas laissé la brune reprendre les rennes plus tôt. Ses mains douces et malgré tout empressées finirent par lui arracher un frisson de plaisir. Il en attrapa une entre ses doigts, calmant quelque peu le tremblement de celle-ci et il se releva doucement pour l'embrasser à nouveau. Malgré l'empressement de son corps, du besoin de contact que la situation avait installé au creux de son corps, il avait beaucoup trop de respect pour la jeune femme pour faire la moindre erreur. Il glissa doucement sa main libre sur son épaule, faisant tomber dans le vide la manche de son chemisier ainsi que la bretelle de son soutien-gorge et posant finalement ses lèvres sur sa clavicule dénudée.

Tu as envie de te laisser aller. Peut-être que ton inquiétude te vient plutôt de ton manque d'expérience. tu avais partager ce genre d'intimité avec un seul homme et ce soir c'était différent. Tu avais beaucoup de tension d'accumulé dans ton corps. Tu avais envie de la laissé partir et voir où ce désir charnel te ménerait. Ses lèvres contre les tiennent font bouilloner tout ton être. Plusieurs mois ont passé depuis la dernière fois que tu avais partager avec un homme ce genre d'affection. Même si Sirius n'était qu'un ami pour toi, ça te faisait un bien fou. C'était très agréable même et tu te surprenais à en vouloir plus.
Alors qu'il glisse sa main sous ton cheminiser pour dénuder ton épaule, tu comprends que tu as son accord pour continuer ce plaisir soudain qui s'est emparé de vos âmes. Comme si vous l'aviez fait des millier de fois, tu embarques sur le lit, tes genoux qui entour ses hanches. Tu te retrouve assise par dessus lui. Peut-être que tu vas trop vite, mais tu restes attentive à ses réactions prête à reculer s'il le désirait. Tes mains se sont permises d'aller sous son chandail pour masser son dos bien plus large que le tient. Ses lèvres goûtes différentes que celle que tu as embrassées tant d'années. C'était peut-être l'alcool qui avait noyé ton amertume, puisque tu aimes cette nouveauté plus que tu l'aurais imaginer et tu espères que Sirius aussi. Est-ce que tu veux continuer? Ton insécurité reprend un instant le dessus alors que tu prends un moment pour respirer. Tu le regardes dans les yeux, prête à plonger dans cette nouvelle aventure s'il te donne son accord.
@"Sirus Smith"

Spoiler:

Cela faisait des lunes que Sirius n'avait rien fait avec une femme. Il avait découvert le plaisir charnel avec des hommes lorsqu'il avait quitté la Nouvelle-Orléans et il s'y était lancé corps et âmes pendant des mois.. Ça l'étonnait alors de voir comment tout lui revenait de façon naturelle. Le corps d'une femme nécessitait des attentions différentes de celui d'un homme. Et il serait damné s'il ne se préoccupait que de son plaisir à lui en occultant celui de sa partenaire. Les mains de la brune s'étaient glissées sous son chandail lui arrachant un nouveau frisson de plaisir et puis elle arrête tout, le temps de lui demander si c'est bien ce qu'il veut. Elle lui arrache un sourire et il lui confirme sa participation volontaire en comblant la distance entre leurs lèvres pour un nouveau baiser. Lent et langoureux. Il ne se détache que le temps de faire passer son chandail au dessus de sa tête. Il s'attaqua ensuite doucement au haut de Luna, de façon à ce que leur peau puisse entrer en contact. À chaque étape, il en voulait un peu plus que quelques secondes avant. D'un mouvement d'hanche, il avait échangé leurs positions et avait coincé le corps de la jeune entre le matelas et lui. Sa bouche s'attaquait à chaques parcelles de sa peau qui n'était pas recouverte d'un quelconque bout de tissus. Et ce nombre augmentait de minute en minute. «  Est-ce que j'ai vraiment besoin de répondre à ta question à voix haute? » finit-il par dire alors qu'il glissait ses doigts sous la taille de son pantalon.

C'était peut-être trop tôt. Sirius était un homme charmant, très attirant même, tu devrais vouloir continuer. Ton corps veut lui arracher son jeans, ses lèvres contre les tiennes te font tout de même vibrer de désir. Tes mains ne sont pas déranger par le fantôme qui vous hante. Elles se balade déjà sur son corps musclé. Plusieurs mois ont passés depuis qu'un homme avait visité ta chambre à coucher. Un seul homme l'avait visiter et sa présence était encore partout dans la pièce. Tu t'en voulais un peu d'avoir l'esprit ailleurs. Tu aurais voulu que tout cette alcool calme suffisamment ta cervelle pour profiter du moment avec ton ami.
Tu te retrouves rapidement sous lui, coucher sur le lit et tu sens l'air froid qui passe entre ton corps bouillant et ses mains fortes. Ton souffle coupe doucement, pas à cause de la température qui monte, mais par l'angoisse qui s'installer sous ta poitrine bien à vue.
Alors qu'il répond logiquement à ta question, tu peux comprendre que peut-être que ses mots t'avaient sortis de la bouche pour te protéger toi. Peut-être que c'était toi qui ne voulait pas continuer. Ton esprit est encore si fragile et ton coeur tellement brisé. Peut-être que de t'oublié dans les bras d'un autre homme t'aiderait, mais autant il t'excite, autant tu es terrifiée. Tu sens sa main sur ton bas ventre et comme si c'était un réflexe, tu l'enlèves. Tu regrettes un peu ce choix au moment même que tu vois ses sourcils arquer. Est-ce qu'on devrait vraiment? Sa reste sa chambre, tu sais...
Tu es en colère contre toi-même, de toujours garder ton corps pour ton fiancé. Un jour viendra où tu pourras te laisser aller. Tu continues à l'embrasser, comme une idiote. En même temps, ça pourrait être plus qu'amusant. Sirius te connais assez pour savoir que tu es indécise. Tu voudrais toucher chaque centimètre de sa peau. Peut-être que l'amitié entre l'homme sous ton toi ce soir et l'homme avec qui tu avais acheter cette maison était le problème. Peut-être que ailleurs, tu serais capable de succomber au désir.
Tu te sens terriblement mal et tu es assez ivre pour ne pas pouvoir faire une suite logique dans tes idées.
@Sirius Smith

Il s'était fait plus entreprenant, ses doigts avaient commencé à étudier toutes les lignes et les courbes du corps qui se trouvait sous le sien. Certains morceaux de tissus les avaient quittés et ils se découvraient tout deux un peu plus que la minute d'avant. Le désir grimpait et menaçait de les consummer. Il lui avait confirmé par ses gestes qu'il voulait continuer de découvrir son corps mais elle avait réfléchit à voix haute, lui demandant si c'était une bonne idée précisant qu'ils se trouvaient dans sa chambre. Sirius n'avait même pas eu besoin de précision. Il savait de qui elle parlait. Elys. Il avait dégrisé tout d'un coup au même moment où elle lui avait dit que cela pourrait être amusant. Mais le jeune homme avait figé. Il ne pouvait pas faire ça, surtout pas ici en tout cas. Il soupira et posa ses lèvres doucement sur celles de Luna «  je suis désolé » murmura-t-il avant de se détacher doucement et de partir à la recherche de ses vêtements qui s'étaient retrouvés un peu partout sur le sol de la pièce. Les lèvres pincées, il s'empêchait de trop réfléchir parce que sinon il savait que les mauvais souvenirs reviendraient à la surface et l'incapaciterait un moment c'était en partie ça le stress post-traumatique. Un élément déclencheur et bam. Ça lui arrivait de moins en moins souvent, surtout depuis son arrivée à Wauwatosa et parce qu'il avait apprit à les repousser de façon plus ou moins efficace. Il se retourna vers la jeune femme «  tu sais que ce n'est pas toi d'accord? je.. » sa voix avait craqué, malgré son orgueil. Il sortit de la pièce rapidement avant que le reste de son être ne suivent sa voix. Il n'avait pas le droit surtout pas devant Luna qui avait perdu tellement plus. Il était déjà dans le corridor qui menait à la porte d'entrée lorsqu'il réussit à avoir assez le contrôle de sa voix pour parler à nouveau. «  Je.. vais retourner chez moi.. c'est mieux.. je crois.. encore désolé.. ce n'est pas toi hein... je.. je.. » En tout cas, il pensait avoir le contrôle de sa voix.

Maintenant tu culpabilises à cause d'Elys et à cause de la réaction ton ami. Vos regards c'était croisés avant qu'il ne détache vos corps doucement. Tu avais vu la panique s'installer dans son être et tu t'en voulais déjà. Tu remets ton chandail nerveusement, tu n'avais même pas remarqué que tu commençais à trembler, parce que au fond, ça te terrifie de laisser quelqu'un d'autre entrer dans ta vie. Même si c'était pour une nuit, même si c'était avec ton ami Sirius. Ne t'excuses pas s'il te plait. C'est moi qui est désolé. Tu ne sais pas ce que tu as pensé, tu sais seulement que l'alcool vous a poussée dans ce lit. En même temps, ton corps voulait ressentir le toucher de quelqu'un. Tu as peur, parce que ce sentiment te reviendra un jour ou l'autre. Ton soldat ne sera pas revenu pour combler tes désirs et ça t'angoisse aussi.
Rapidement, tu es sortie de tes peurs puisque tu sens que ce que Sirius vit es peut-être plus que de la culpabilité envers son ami. Sa voix qui t'expliquait que tu n'étais pas la cause de sa fuite brisait ton coeur. Elle était changer, pas celle du Sirius confiant que tu connais. Tu voulais l'aider dans la torpeur, mais tu ne savais pas ce qu'il l'habitait. Tu en encore entrain de remettre ton chandail qu'il est entrain de faire son chemin jusqu'à l'entrée de ta demeure. Tu marches plus vite que lui pour te rendre au point de sorti inquiète pour ton ami. Tu ne peux pas partir comme ça. Tu te souviens de toute l'alcool que l'on a bu? Ton coeur bat terriblement fort sous ta poitrine, tu as peur d'avoir fait quelque chose de mal pour que ton ami réagi de cette façon. Tu es en sécurité ici Sirius, respire s'il te plait. Tu avais plongé ton regard dans le sien et respirais bruyamment pour qu'il se rappelle comment faire. Tu connaissais pas ce qu'il vivait, mais la panique t'a déjà habitée et cette impression de ne plus pouvoir remplir des poumons d'air tu t'en rappelles très bien. Je ne vais pas te forcer à rester ici si tu ne veux pas, mais je dois m'assurer que tu te rendra chez toi en un morceaux. Dans la noirceur de cette nuit, tu réalises que Sirius t'es si précieux que tu ne veux pas le perdre. Un histoire d'un soir aurait peut-être brisée votre relation. Tu regrettes de le voir dans cette état, mais tu doutes que tu en sois responsable.
@Sirius Smith

Sirius tremblait de plus en plus l'empêchant de mettre correctement ses chaussures. Il doutait même qu'il aurait finalement été en mesure de sortir de la maison de son amie. Cela faisait des années qu'une crise aussi forte ne lui était pas arrivée et il avait presque oublié à quel point celle-ci pouvait l'handicapé. Luna s'était mit entre la porte et lui, refusant de le laissé partir et essayant de le calmer, ignorant que peu importe ce qu'elle pourrait bien dire ou faire il était déjà trop tard.

Sécurité.

C'est là qu'elle l'avait perdu pour de bon. Comme un animal effrayé, il s'était braqué et avait reculer jusqu'à temps que son dos touche violement le mur derrière lui. Le bruit sourd qu'avait fait ce dernier sur la surface de bois s'était confondu dans son esprit avec le bruit lointain des explosifs de son souvenir. Sa respiration se faisait hasardeuse, plus difficile. Elle continuait de parler, mais il n'entendait plus rien. Il était de retour sur le champ de bataille, dans ses souvenirs les plus sombres. Ses jambes l'avaient lâchés et il pouvait remercier le fait qu'il était déjà appuyé au mur sinon il se serait sans aucun doute étalé au sol. Il s'était donc plutôt accroupi au ralenti. Ça en aurait pratiquement été comique si ce n'était de l'urgence de la situation, la panique qui alourdissait l'air. Il était probablement en train de faire peur à son amie qui n'avait jamais connu cette partie de lui-même, il s'était refusé à en parler à quiconque c'était la raison pour laquelle il avait quitté la Nouvelle-Orléans à l'époque et qu'il s'était détruit à petit feu pendant les années qui avaient suivis.

Et la crise avait perduré un moment.

Peu à peu, il était revenu à lui. Son visage humide trahissait le fait que ses nerfs avaient finalement lâchés et qu'il s'était mit à pleurer sous la pression. Son regard finalement clair croisa celui de Luna et il se souvint finalement d'où il se trouvait. Il essaya de se relever, essuyant brusquement son visage. «  Je suis désolé... tellement, tellement , tellement désolé.. Tu n'avais pas besoin de voir ça.. j'aurais du partir plus rapidement» sa voix était éraillée.

Ton coeur s'était emballé avec le sien. Tu voyais qu'il était partie dans son esprit. Jamais tu n'avais vu une réaction de ce genre sortir de ton soldat, mais on t'avait préparer qu'il aurait pu un jour être marqué par quelque chose de traumatisant. Tu connaissais juste assez sur le passer de ton bel ami pour comprendre qu'il paniquait à cause de son passé troubler par ses missions outremer.
Tu pleures toi aussi, parce que tu abordais la peur qu'il dégageait et parce que tu te sentais tellement impuissante. Tu l'avais suivit jusqu'au sol. Accroupie dans ton entrée entourer par les souliers, tu t'étais assises à côté de lui, lorsqu'il se mit à moins bouger, tu l'avais pris dans tes bras. Ta main droit flattait son dos alors que tu lui murmurais que tout allait bien aller. Tu es en sécurité ici, tout va bien aller. Tu répètes ses quelque mots tout au long de sa torpeur, parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre. Son regard qui ne semble plus présent, tu aimerais être outiller pour le sortir de cette panique.
Le moment a peut-être été très court ou alors très long. Tu n'en sais rien à vrai dire, cette peur que tu avais essayer de lui enlever des épaules t'avait fait perdre ta notion du temps. Cette phrase tu la répètes encore, jusqu'à ce qu'il s'excuse. Tu écoutes ses mots comme si c'était les derniers que tu entendrais. Tes sens son alerte, parce que tu veux le protéger comme si vous partagiez le même sang. Ne t'excuses plus jamais pour ça, tu m'entends? J'aurais voulu être nulle part ailleurs qu'avec toi. Tu essuies rapidement tes larmes pour pas l'inquiéter. Tu pleurais par compassion pas parce que ça t'avais déranger. Tu attends qu'il reprenne ses esprits et continuer de le garder près de toi. Je vais aller te chercher un verre d'eau, laisses moi t'amener au salon. Tu le supportes jusque sur ton canapé. Tu ne sais pas s'il se sent assez fort pour avancer seul, mais tu ne veux pas qu'il reste près du froid comme ça. De retour avec ton verre d'eau, tu lui offre amicalement et te rassoit avec lui. Je suis ton amie Sirius, tu peux compter sur moi pour n'importe quoi. Je ne fuirais jamais parce que tu as mal. Ton coeur se calme au même rythme que le sien. Est-ce que tu me permets de te demander qu'est-ce qui s'est passé?
@Sirius Smith