the past is never where you think you left it. (finn)

- The past is never where
you think you left it. -
feat. finn&liz | Unfortunately, the clock is ticking,
the hours are going by. The past increases,
the future recedes. Possibilities decreasing,
regrets mounting.

Tu viens de débarquer de l'autobus, tout ton être ne voulait pas en sortir. Si ce n'était pas des appels de ta soeur paniquées, tu ne serais pas revenue. Tu es assez lâche pour ça, jamais tu aurais voulu faire face à ce passé troublant, mais ton secret avait éclaté. Tu savais pas comment ça c'était rendue à ses oreilles, mais elle avait maintenant qu'elle était tante. Encore trop vrai pour toi de te dire que tu es mère. Tu es loin d'être maman, une maman n'abandonne pas ses enfants sans jamais regarder derrière. Il pleuvait par dessus la neige de Wauwatosa rendant les trottoirs trop glissant. Tu avais réussi grâce à AirBNB à louer une chambre quelque part dans le coin de ta ville que tes parents ne fréquentaient pas. Tu ne savais pas vraiment ce que tu venais faire. Une partie de toi c'était convaincu que tu viendrais gagner la confiance de ta soeur et la faire promettre de garder ton secret. Tu te doutais que ça serait bien plus compliqué que tu penses. Tu pensais la contacter demain pour la rencontrer en priver et ainsi repartir trop rapidement.
Tu étais arrivée très tard avec qu'une petite valise avec des vêtements pour quelques jours, tu avais laissé tout derrière à New York, tu commençais à devenir experte à ce genre de truc. Cependant, cette fois-ci, tu revenais dans une ville que tu connaissais par coeur, tu n'aurais pas droit à un nouveau départ. Tu ne le méritais pas. Tu marchais bien concentrer sur la trajectoire que ton portable te disait de prendre dans tes écouteurs blancs. Merde. Pardon. Que tu lances sans regarder à l'homme que tu viens de bousculer. Tu passes près de glisser sur les fesses, mais remet ta capuche et reprend ta marche Tu continues sur ta route déterminer. Tu n'as pas envie de croiser personne de ton ancienne vie. Tu voudrais être que de passage ici pour repartir vivre dans le regret très loin d'ici.
@Finn O'Malley

La suite des choses se fait trop rapidement pour que tu comprennes vraiment comment tu as terminés les fesses dans l'eau. Tu soupires longtemps, même si tu t'en fiche un peu. Tu arriverais bien assez rapidement à la chambre que tu avais trouvée en ligne et te changerait avant d'avoir bien froid. C'est plutôt cette rencontre qui te dérange. Ton coeur qui change de tempo juste à croiser ses yeux. Tu paniques un peu, parce que tu sens qu'il est furieux.
Tu te relèves aussi rapidement que possible. Il a changé, mais reste aussi charmant. Tu n'a aucune raison valide d'être en colère contre lui, mais tu l'es. C'est bien plus simple que d'être furieuse contre toi-même. Contrairement à toi, il a toutes les raisons du monde de te détester. Au fond, toi tu es juste en colère d'être de retour ici. Tu mets le blâme sur lui. Alors qu'en réalité, tu restes surprise que ça ait pris autant de temps avant que le secret remonte à la surface. T'inquiètes pas. J'suis pas ici pour longtemps. Tu lui dois bien plus que des explications. Tu penses quand même t'en tiré avec ces quelques mots. Tu remets ton sac sur ton épaule croyant pouvoir continuer ton chemin en paix. Ma soeur m'a appelée en panique. J'viens ramasser les dégâts et repars d'où je viens. Tu ne sais même pas pourquoi tu lui dis tout ça. Il veut surement pas savoir ce que tu deviens. Mais une partie de toi se demande bien si ses jumeaux ressemblent plus à lui ou à toi. Tu les avais eu avec toi pas assez longtemps pour les voir grandir. Même ta petite soeur connaissaient les traits de leur visages à présent. Tu oserais jamais lui demander comment ils vont. Ils seraient capable d'exploser dans cette rue miteuse.
Tu viens littéralement de débarquer en ville et après cinq minutes tu tombes sur lui. La vie veut définitivement que tu prennes tes responsabilités en mains. Tu restes tout de même très déterminé à ne pas le faire et reprendra ta route dès qu'il ne sera plus sur ton chemin. Tu remets ton capuchon pour éviter que quelqu'un d'autre te reconnaisse puisque ici tout le monde se connait.
@Finn O'Malley

Il l'avait reconnu. Bien sûr qu'il l'avait reconnu. Ses vêtements mouillés, ses cheveux emmêlés et son regard éteint ne réussirait jamais à faire en sorte qu'il ne puisse pas la reconnaître. Elle avait même remit son capuchon comme pour se cacher de la face du monde. Qu'est-ce qu'elle faisait là au juste? Il secoua la tête, il s'en moquait bien. En tout cas c'est ce qu'il essayait de se faire croire. Être aussi près d'elle, son cœur absent élancait douloureusement dans sa poitrine. Et puis la fureur l'avait prit aux trippes. Ses poings s'étaient serrés, comme si ça pouvait faire disparaître la colère qui l'habitait. Pourquoi ne pas simplement l'ignorer? S'éloigner sans un mot? Déjà parce que ce n'était pas le genre de l'homme d'être sensé dans des situations pareil et parce qu'un peu comme un ancien addict' il n'était pas en mesure de s'éloigner de sa voix. Un soprano qu'il n'avait pas entendu depuis tellement longtemps.

Ça avait prit un moment par contre avant qu'il ne comprenne les mots et le ton employé. Il n'avait même pas eu le temps de réfléchir que sa main avait fendu l'air et que sa giffle avait claqué sur la peau déjà rougeâtre de la jeune femme à cause du froid. Une partie de lui s'en voulait déjà de sa réaction alors que l'autre part de lui-même se félicitait bruyamment. Elle ne méritait rien d'autre dans un sens. Comment avait-il pu espérer, sans même s'en parler à lui-même, qu'elle puisse être là pour autre chose qu'elle même? Pas pour les enfants et que dieu en soit témoin encore moins pour lui.

D'autres jurons bien choisis avaient traversés ses lèvres. «  Tu t'entends parler merde? Ou tu dis n'importe quelle connerie qui te passe par la tête? Parce qu'effectivement, même dans mon livre à moi, deux enfants de sept ans qui découvrent une partie de la famille qu'ils ont toujours rêvés d'avoir ça se qualifie comme dégat » gronda-t-il sans même essayé de cacher son sarcasme. «  Pourquoi tu retourne simplement pas d'où tu viens? L'enfer est pourtant magnifique à ce moment de l'année. »

Sonnée par ce coup au visage ou par la présence de ton premier amour, pour une fois depuis longtemps tu n'as aucune réplique dégoutante à lui lancer alors que ta main retrouve sa joue rougie par cet élan de rage bien mérité. Tu ne pleures pas vraiment, mais cette douleur près de tes yeux à forcer ton regard à ce remplir d'eau salée qui perle rapidement da peau porcelaine. Tu essuies aussi vite que tu le peux ces goûtes puisqu'elles ne représentent aucun remord, juste la réaction normal d'un corps après un choc.
Les remords s'empressent de te retrouver après qu'il ait pris la parole. Tu comprenais son point de vue, mais tu étais aussi présente pour cette raison. Encore incapable de t'avouer que tu regrettais peut-être un peu de les avoir abandonner, tu cherchais de loin à protéger ce qu'il avait. Bah, fallait bien que je lui fasse comprendre qu'elle peut rien dire à nos parents. Je sais pas ce qu'ils essayeraient de faire s'il l'apprenait. C'était trop tard pour avoir peur pour la liberté de Finn, mais ils seraient clairement capable d'essayer d'avoir des droits sur deux êtres qu'ils ne connaissent même pas. Ton ton de voix était sans émotion, comme si tu parlais du dernier repas que tu as mangé. Cette solitude que tu t'es imposée t'a volé trop de chose et même si ça n'explique pas ta froideur, elle en reste surement la cause. On quitte pas l'enfer si facilement. Elle nous suit partout. Ton sourire te ferait surement mériter une second claque. Sérieusement, je suis pas là pour compliquer ta vie. J'suis là pour Tess. J'ai pas l'intention te venir te faire chier plus que je ne l'ai déjà fait.  Au moins, tu savais prendre tes tords, tu étais simplement trop orgueilleuse pour t'excuser. Tu ne pouvais pas le faire, puisque ça signifierait que tu regrettes de l'avoir quitté. Même si c'est relativement vrai, tu es encore loin du jour où tu pourras dire à Finn ou à qui conque que en le fuyant tu as oublié de mettre ton coeur dans ta valise.
Tu me laisses partir maintenant? Tu es tout mouillée, tu as honte de celle que tu es devenue, tu ne veux plus lui faire face. Tu t'ennuies de ce que vous aviez un jour eu, mais cette amour n'est pas présent ce soir. Il ne te rappelle que tes erreurs que tu as voulu fuir si longtemps. Il n'a sans doute pas remarqué qu'il te tenait fermement par le bras. D'où cette question accompagnée d'un regard bien vide. Tu attends qu'il te relâche pour aller sombrer ses remords un peu plus loin dans la solitude qui te tue doucement.
@Finn O'Malley

«  Elle est loin d'être stupide, malgré tout ce que tu peux penser. Elle sait déjà qu'elle ne peut pas en parler » marmonna-t-il brusquement en roulant des yeux. Ça semblait tellement facile pour elle de mettre la faute sur l'autre blonde. Cette dernière essayait simplement de naviguer dans un tout nouveau monde qu'elle venait de découvrir. Si en plus elle réussissait à mettre un peu de plomb dans la tête de sa sœur ainée ça ne serait pas de trop. Il s'était refusé à se sentir coupable lorsqu'il avait aperçu les larmes sur son visage suite à sa giffle, elle avait mérité bien pire. Elle lui parla ensuite de ses parents à elle et de ce qu'ils pourraient faire si jamais la situation s'ébruitait jusqu'à eux. «  Ils peuvent bien faire ce qu'ils veulent, c'est pas comme si tu pouvais faire quoi que ce soit ou que le fait de retourner en prison puisse me faire peur. » commenta-t-il en plissant le nez. Pourquoi il lui disait ça? Peut-être pour la faire réagir un peu, lui faire peur ou bien pour lui faire comprendre qu'il n'était plus le Finn qu'elle avait connu il y a sept ans.

Il secoua la tête, puis il réalisa qu'il la tenait toujours par le bras et détacha ses doigts doucement. Il ne la reconnaissait plus. «  Je me suis fais avoir à ce point à l'époque? T'as toujours été comme ça ou t'as horriblement changé? » finit-il par demander en reculant de quelques pas. Son ton avait changé, la colère était toujours là mais l'adrénaline était redescendu quelque peu. Il ne la reconnaissait simplement plus. Il fronça les sourcils et se mordit la lèvre pour s'empêcher de parler, tellement fort qu'un peu de sang était apparu et se mélangeait avec la pluie qui ruisselait sur son visage. S'il parlait à ce moment-là, il rajouterait quelque chose de niais à souhait sur le fait qu'elle avait fuit avec son cœur ou un truc du genre. Et puis, elle le regarderait et son regard le ferait flancher comme à chaque fois.

Il secoua la tête à nouveau, il ne pouvait pas se permettre cela. Pas maintenant. Il ne réalisait même pas qu'il la fixait le regard vide depuis quelques minutes déjà alors qu'il essayait de comprendre ce qu'il ressentait.

J'ai jamais dit qu'elle est stupide. Tu avais fait bien du mal à ta soeur, mais tu ne l'insulterais pas de la sorte.
Ce n'était la faute de personne d'autre que toi cette situation complexe. Que Finn et toi. Si vous auriez pris plus de précaution, vos vies seraient bien différentes. Tu peux bien voir dans ses yeux qu'il regrette peut-être de t'avoir connu, mais pas d'avoir deux garçons. Il les aime et tu te demandes si tu aurais été capable de les aimé autant si tu étais resté. Ta présence l'enrage parce que tu dois leur faire bien du mal juste en existant sans les inclure dans ta vie. Il les protège à sa façon présentement. Toi, tu regrettes les mauvais choix que tu prends depuis votre rencontre. Tu ne fais qu'empiler les erreurs.
T'as fait de la prison? Qu'est-ce qui est arrivé avec eux? Trop difficile de dire les jumeaux, tes enfants ou n'importe quoi d'autre qui les rend vrai. S'il y avait une des deux Allen qui était stupide, c'était bien toi. Ne pas mentionner leur nom ou même leur existence ne les rendait pas moins vrai. Leurs petits coeurs battaient quand même. Maintenant il faisait partie de la vie de Tess et tu n'y pouvais rien. Peut-être que ça te dérangeait autant parce que tu voudrais les connaître toi aussi, mais c'est un droit que tu t'es toute seule enlevé en partant de l'hôpital les mains vides.
Tu as terriblement changée. Tu le sais. La solitude jumelée à des remords peut noircir n'importe quelle âme. Tu en étais la preuve. Tes yeux bleus n'avait surement plus la profondeurs qu'ils avaient déjà eu. Tu le savais puisque tu te sentais bien vide depuis que tu les avais laissé derrière. Si au moins tu étais parvenu à finir tes études, tu vivrais peut-être la vie que tu avais planifié pour toi. Non, tu n'étais rien du tout maintenant. Qu'une fille de vingt-cinq ans qui cherche à faire passer le temps pour oublié à quel point elle ne vaut rien. J'ai changé. Que tu dit aussi froidement que la pluie qui touche ta peau pâle.
Il ne s'est pas fait avoir sept ans plus tôt. Même si un mélange de colère et de trahison tâche aujourd'hui ce que vous aviez un jour eu, tu l'avais réellement aimé. Peut-être qu'à cette âge tu avais été naïve, mais il avait connu ce qui avait de plus vrai chez toi. Tu avais simplement dû laisser cette Liz derrière pour ne pas t'éteindre complètement dans ton appartement miteux new-yorkais.
Étrangement, la distance qu'il met entre vous fait plus mal que la gifle de plus tôt. Tu voudrais retourner près de lui comme si tu ne l'avais jamais quitté. C'était ton erreur et tu devras apprendre à vivre sans lui, puisque tout ce que tu as fais depuis ton départ c'est survivre. Vos yeux qui se retrouvent te donnent le vertige et te fait oublier le froid qui avait retrouver tes os plus tôt. Toi qui croyait avoir oublié cet homme. Tu dois partir, tu ne peux pas rester près de lui trop longtemps. C'est trop explosif cette énergie entre vous. Tu dois partir, tu devrais faire demi tout, mais tu ne veux pas quitter son regard enflammé par la rage du regard.
@Finn O'Malley

«  Encore heureux » commenta-t-il sans cacher son dédain. Il connaissait à peine Tess mais il lui semblait impossible qu'elle puisse être autre chose que ce qu'elle lui avait montré : Douce et gentille.  Et puis, il avait rapidement comprit à quel point elle était aussi intelligente. Il soupira, si au final elle était comme sa sœur il se serait fait avoir sur toute la ligne.. Encore une fois. Mais en ce moment, il préférait ignorer tout ça. Pas question de tomber dans le self-pity en plus, non mais. C'est les sourcils froncés qu'il l'avait écouté lui poser sa question à propos de son temps derrière les barreaux. Pourquoi il lui avait dit déjà? Et puis de quoi elle se mêlait, c'est pas comme si sa vie l'intéressait. Elle avait mit cela bien au clair, trop bien même, lorsqu'elle avait décidé de le laisser seule dans un chambre d'hopital avec deux nouveaux-nés. «  Ca ne te regarde pas » Et il se forçait à descendre le ton de sa voix afin de la rendre un peu moins menacante. Les gens autour commençaient à les regarder, il aurait probablement fait comme eux en temps normal ils devaient être tout un spectacle sur le trottoir, et il préférait fortement pouvoir rester un homme libre pour la soirée. Ajoutez des charges de voies de fait à son dossier très peu pour lui. «  T'as perdu tout droit de demander ce qui a pu leurs arriver quand t'es partis. »

Il mentait, effrontément en plus. Elle avait encore tout les droits que lui donnait son statut de mère envers les jumeaux pour peu qu'elle en fasse la demande. Il n'avait jamais jugé bon de la faire retirer des documents et il le regrettait amèrement en ce moment, il n'avait jamais cru qu'elle puisse revenir.. en tout cas pas avant la majorité des garçons et à ce moment-là, il n'aurait plus eu rien à dire sur la situation. Il avait peur.

Il ricana ensuite. Un ricanement sans joie. « Bien sûr que tu as changé. Ça aurait été effronté, pour rester poli, de dire autrement » Il passa sa main dans ses cheveux afin d'essayer de se calmer un peu. «  Matthew et Liam vont bien. Très bien même. Et je te le dis pas parce que tu le mérite mais parce que c'est un fait. Maintenant fait plaisir à tout le monde et reprends tes valises pour repartir d'où tu viens. » Il soupira «  Parce que si je dois te revoir, femme ou pas, mère de mes enfants ou pas. Je ne sais pas ce que pourrais te faire, mais je sais que ça pourra être bien pire que cette putain de giffle. » grogna-t-il les dents serrées

Bien évidemment que ça ne te regarde pas. La question s'était en ta bouche sans te laisser vraiment le temps de résonner. Peut être qu'une once d'instinct maternelle t'habitait encore. Tu le doutes, sinon tu serais revenu plus tôt. Enfin, tu serais au moins revenue pour eux. Pourtant, tu es ici pour protéger ce secret qui les implique. C'est en partie pour eux, puisque tu crains tes parents qui chercheraient sans doute à avoir droit de connaître leur petits-enfants, mais c'est en partie pour protéger ta liberté.
Tu es éprise d'un vertige et tu ne sais pas si c'est face à cette pensée de tes parents avec ses jumeaux ou à cause de ses paroles concernant tes droits. Tu savais bien que tu n'avais aucun pouvoir sur ses enfants. Tu n'en voulais pas et même si tu devrais être soulager d'avoir aucun droit légal sur eux, ton coeur semble battre trop rapidement d'un seul coup pour qu'il représente un soulagement. Tu n'es pas fâchée, pas contre Finn en tout cas. C'est ton âme qui te dégoûte depuis sept ans. Tes choix tu les regrettes souvent. Tu aurais pu gérer cette situation de façon plus responsable. Gamine ou pas, ton immaturité ne devrait pas excuser tes gestes, mais ton orgueil sans sert pour te garder dans l'ombre.
Good. J'suis pas ici pour essayer de réclamer des droits de toute façon. Tu aurais voulu trouver quelque chose de mieux à répondre pour lui glacer le sang comme tu le fais si bien avec tout le monde. Tu aurais voulu trouver des mots qui le feraient t'haïr un peu plus, mais tu es encore abasourdie par ton coeur qui réagi pour la première fois depuis trop longtemps.
Tu ne fais que rire alors qu'il fait une remarque sur ta politesse. C'est toi le pire dans tout ça. Si j'ai pas changé, tu as franchement les pires goûts côté femme. Ici, c'était surtout toi que tu insultais. Ça lui ferait surement du bien. Tu ne t'estimais pas meilleure que personne d'autre. Tu sais bien que tu es devenue une personne difficilement aimable. C'est sans toute une façon de protéger les gens qui viennent à ta rencontre. Tu as de la difficulté à t'endurer toi-même.
Encore entrain de rire, mais cette fois-ci c'est sans doute pour cacher la peur qu'il crée en toi. Tu as vu Finn sous plusieurs angles, tu en sais assez sur sa personne pour savoir que ses mots ne sont pas que des menaces. Il pourrait bien faire ce qu'il veut de ta peau si tu l'enrageais un peu trop. Une partie de toi se questionne. Peut-être que ça te ferait sentir en vie. Tu survies depuis tant d'année, la peur tu sais comment la gérer. Tu recules quand même d'un pas. Vas-y. Attends pas de me recroiser, je doute même tu auras la chance de me revoir. Tu ne fermes même pas les yeux. Fixant ses iris, tu cherches une lueur de celui que tu avais connu. Celui qui prend encore trop de place dans ton coeur. Qu'il te fasse mal, tu t'en balance. Tu sais bien que ça serait une mince représentation de ce que tu lui as fait subir. Y'a sans doute trop de passant ici hein. Tu fais mine que l'attente est plutôt longue même si que quelques secondes s'étaient écoulées. Tu veux me suivre jusqu'à ma chambre peut-être? Personne ne pourrait t'arrêter tu pourrais me faire ce que tu veux. Même si tu parles de vengeance ta voix crémeuse pourrait insinuer tellement de chose. Peut-être que c'est ce que tu recherches au fond. Le coeur qui bat entre tes poumons à un jour servi à bien plus que faire circuler le sang entre tes organes, mais aujourd'hui il ne sait plus comment discerner les émotions qu'il reçoit.
@Finn O'Malley

Finn avait finalement préféré l'ignorer. Il s'était refermé et ignorait tous les commentaires qui sortaient des lèvres pourtant si douces de la jolie blonde. C'était plus facile ainsi de gérer sa colère et sa tristesse de la voir. Plus facile de s'empêcher de vouloir lui coller son poing en plein milieu du front. Il était donc resté silencieux et l'avait observé un moment d'un regard rendu blasé par toute l'énergie qu'il avait mis à la détester un peu plus tôt.

Après avoir finalement décidé qu'elle ne méritait pas autant d'attention, il avait coupé le contact visuel et avait reculé de quelques pas avant de remettre ses écouteurs et de remettre la musique à fond. Il s'était ensuite tourné pour ne plus lui faire face et avait doucement commencé à s'éloigner sans se presser.

Il n'avait pas mérité un au revoir, alors elle non plus

- FIN -